La France insoumise et le «plan B»: quatre années d’ambiguïté
À quelques semaines des élections européennes, la formation de Jean-Luc Mélenchon a renoncé à évoquer l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne et de l’euro. Récit des glissements successifs qui ont conduit à l’abandon de cette idée, devenue un boulet pour le mouvement.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ÀÀ La France insoumise, c’est l’Arlésienne. Beaucoup en ont entendu parler ; ceux qui l’ont lu se comptent sur les doigts d’une main. Le livret thématique sur la stratégie du « plan A/plan B », qui était pourtant le socle du programme de la présidentielle, n’aura finalement pas vu le jour, du moins officiellement, comme en témoigne cette page internet vide. « On ne l’a pas publié parce que nous n’avons pas eu le temps de le finir, c’était au moment de la campagne présidentielle, on était débordés », affirme, embarrassé, Manuel Bompard, numéro 2 de La France insoumise (LFI).