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Trump révoque l’habilitation secret-défense de l’ancien chef de la CIA sous Obama

John Brennan a accusé Donald Trump de trahison, après la conférence de presse très conciliante qu’avait donné le président des Etats-Unis en marge de sa rencontre avec Vladimir Poutine en juillet.

Le Monde avec AFP

Publié le 15 août 2018 à 21h34, modifié le 15 août 2018 à 21h34

Temps de Lecture 1 min.

John Brennan, en septembre 2016 à Washington, DC.

Le président américain Donald Trump a révoqué l’habilitation secret-défense de l’ancien chef de la CIA John Brennan, un ex-proche conseiller du président démocrate Barack Obama et critique fréquent du milliardaire, a annoncé mercredi 15 août la Maison Blanche.

Cette habilitation, dont la révocation a été annoncée par la porte-parole de l’exécutif, Sarah Sanders, donne aux hauts responsables qui en bénéficient accès à des informations sensibles et confidentielles, même après avoir cessé leurs fonctions. Mme Sanders a lu un communiqué de M. Trump, dans lequel il justifiait sa décision par « les risques faisant courir la conduite et le comportement erratiques » de John Brennan.

« Historiquement, les anciens chefs du renseignement et des agences de sécurité étaient autorisés à conserver un accès aux informations classées secret-défense », a rappelé le texte, en soulignant que cette tradition était désormais remise en cause.

« Dans la poche de Poutine »

Ancien patron de la CIA en poste de 2013 à 2017, John Brennan reste une voix respectée dans l’échiquier politique américain, se montrant en même temps peu avare en critiques de M. Trump.

Le mois dernier, il avait éreinté le locataire de la Maison Blanche après sa rencontre à Helsinki avec son homologue russe Vladimir Poutine, au cours de laquelle le milliardaire américain avait adopté une posture jugée trop conciliante vis-à-vis du maître du Kremlin. M. Brennan avait estimé que la « performance » de Donald Trump à Helsinki n’était « rien de moins qu’un acte de trahison ». « Non seulement les propos de Trump étaient imbéciles, mais il est totalement dans la poche de Poutine », avait-il tweeté.

John Brennan a par ailleurs à de maintes reprises réaffirmé la réalité d’une ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016, réfutant les doutes avancés par M. Trump sur la question.

Le Monde avec AFP

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