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La méningite : le corps

La méningite est une maladie qui s'attaque aux méninges, les membranes qui enveloppent le cerveau et protègent le système nerveux. De micro-organismes sont à la cause des différentes formes de méningites. Neisseria meningitidis, ou méningocoque A, à l'origine d'une méningite mortelle, extrêmement contagieuse, a causé la plupart des épidémies en Afrique subsaharienne. Cette bactérie s'attaque à la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau, passe dans le liquide céphalo-rachidien et provoque l'infection des méninges.

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La méningite est une infection des méninges, les trois enveloppes entourant le système nerveux central, par différents micro-organismes. Neisseria meningitidis est responsable de plusieurs formes de la maladie, dont la méningite de type A en Afrique subsaharienne, l’une des formes les plus virulentes de la pathologie.
La méningite s’y transmet par contacts entre individus, lors d’échanges de fluides ou bien à cause de lésions nasales provoquées par les particules transportées par l’harmattan, un vent sec qui souffle dans cette région du globe pendant la saison sèche. Ces lésions aident le méningocoque à franchir la muqueuse et favorisent ainsi le passage de la bactérie dans le sang.
Le méningocoque voyage alors jusqu’à la barrière hémato-encéphalique, qu’il est capable de traverser, et se multiplie dans le liquide céphalorachidien. Les méninges gonflent et les symptômes apparaissent quelques jours plus tard. Si le patient survit, il peut garder des séquelles neurologiques lourdes.

Film d’animation

Neisseria meningitidis, voies de transmission, physiopathologie de la méningite de type A, séquelles postrémission.

Cette vidéo illustre les voies de transmission de la méningite bactérienne à méningocoques, qui est une étiologie possible de cette pathologie. À ce titre, il est judicieux de la présenter aux étudiants des classes de techniciens supérieurs d’analyses de biologie médicale au cours du chapitre de bactériologie systématique qui leur est réservé.
Cependant, les autres étiologies de la maladie ne sont pas abordées (infections virales qui représentent 80 % des cas en Europe, ou par d’autres bactéries comme le streptocoque B, le staphylocoque doré ou encore Listeria). Il conviendrait donc de compléter les informations manquantes par de la documentation adaptée.

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