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L'immunité adaptative

Lorsque virus et bactéries ont réussi à franchir la première barrière de défense de l’organisme (la réaction inflammatoire), une deuxième ligne se met en action : c’est l’immunité adaptative. Ce deuxième bouclier protecteur est spécifique aux vertébrés. Il met en œuvre un mécanisme complexe faisant appel à des globules blancs particuliers : les lymphocytes…

Ouvrircompléments pédagogiques

06:28
Cycle 4, Lycée Général et technologique, Lycée professionnel et post-bac, Terminale S

L’immunité innée constitue une première ligne de défense naturelle contre des éléments menaçant l’intégrité de l’organisme. Cette immunité peut être complétée, chez les vertébrés, par l’immunité adaptative dont l’assise repose sur la mobilisation spécifique de cellules immunocompétentes : les lymphocytes T et les lymphocytes B. La lutte contre un antigène endocellulaire (virus de la grippe par exemple) recrute ainsi des lymphocytes particuliers : les lymphocytes T8 et les lymphocytes cytotoxiques. Ces derniers sont capables, après avoir été activés, de reconnaître puis lyser spécifiquement une cellule infectée affichant à sa surface un peptide antigénique. La lutte contre un antigène circulant ou extra-cellulaire (toxine tétanique par exemple) recrute, quant à elle, une autre catégorie de lymphocytes : les lymphocytes B dont la différenciation correspond au plasmocyte. Ces derniers constituent de véritables usines cellulaires de production d’anticorps circulants capables de fixer spécifiquement et ainsi de neutraliser l’antigène circulant. Qu’elle soit dirigée contre un antigène endo ou extra-cellulaire, l’immunité adaptative est coordonnée par une classe bien particulière de lymphocytes immunocompétents : les LT helpers ou LT auxiliaires.

Animation de synthèse, infographie entrecoupée d’électronographies (observation au MEB de Clostridium tetani, du Vibrio cholerae) et de séquences cinématographiques (action des LT cytotoxiques sur une cellule infectée).

Rôle des lymphocytes ; peptides antigéniques ; cellules présentatrices de l’antigène ; migration ganglions lymphatiques ; activation et transformation des lymphocytes T4, T8 et B dans les différents cas de réponses immunitaires adaptatives.

Tel qu’il est présenté, ce document infographique peut constituer un support utile pour établir la synthèse de la leçon relative à l’immunité adaptative en Terminale S. Il permet en effet de retrouver non seulement certaines notions essentielles du programme officiel (alors que l'immunité innée est largement répandue chez les êtres vivants, l'immunité adaptative est propre aux vertébrés. Elle s'ajoute à l'immunité innée et assure une action plus spécifique contre des molécules, ou une partie de molécules ; les cellules de l'immunité adaptative ne deviennent effectrices qu'après une première rencontre avec un antigène grâce aux phénomènes de sélection, d'amplification et de différenciation clonales ; les défenses adaptatives associées avec les défenses innées permettent normalement d'éliminer la cause du déclenchement de la réaction immunitaire) mais aussi de remobiliser le vocabulaire scientifique utile.
En cycle 4, on pourrait utiliser un extrait (de 0 à 1 min 05 s) pour « illustrer les réactions qui permettent à l'organisme de se préserver des micro-organismes pathogènes ».

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