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    Clayoli // When sheriff John Brown come for you
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    Lien du postSam 29 Juil - 18:39
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    « Les habitations
    " When sheriff John Brown come for you "
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    Sur la pointe des pieds j'ai pénétré sur son territoire la main leste et le regard méfiant. Elle doit être là quelque part, dans l'une des nombreuses pièces qui composent son fief: un luxueux appartement que seuls les fils de pontes peuvent s'offrir faute de mieux, une villa au bord de l'océan ce qui n'est pas bien courant sur Boston. La veste jetée sans précaution sur l'un des fauteuils de cuir de son salon, mes pas m'amènent direction sa cuisine équipée, contournent la colonne de marbre sans même en contempler la beauté. Comme d'accoutumée, l'abat-jour est resté allumé pour plonger la pièce à vivre dans une clarté tamisée. Putain... On reconnait là la fille à papa qui n'a pas besoin de compter à chaque fin de mois ce qui lui reste afin de subsister.  Il y a ici et là des quelques tableaux - de mauvais gouts à ce que j'en dis - d'un visage féminin, de roses, de paysage qu'il est difficile de reconnaitre. L'art abstrait... très abstrait mais suffisamment cher pour trouver place sur ces murs.

    Au premier, après avoir grimpé le petit escalier incrusté, il faut traverser le couloir anobli d'une sculpture - elle aussi pas très bon marché pour la monstruosité que c'est ... - afin d'accéder à la chambre de Madame. C'est une vitrine aux horreurs, un amalgame de genres et de clichés, de la mode Prada et d'autres marques réputées, de la moquette au sol des fois que Mlle aurait froid à ses petits pieds au réveil, qui sait... Mais le plus important à mes yeux réside dans le fait de son absence flagrante en ces lieux, aux abonnées absentes sans m'avoir au préalable averti. Bien évidemment mon premier geste est d'empoigner mon téléphone afin de la contacter, quelques numéros vite frappés pour accoler l'oreille sur l'écran et tomber sur une tonalité qui ne cesse de se répéter. Elle ne me répondra pas au risque de se faire engueuler, fallait s'en douter. Alors la tentative avortée, c'est sur un texto envoyé à l'arrache que j’extériorise le fond de ma pensée.  

    " Votre garde-robe va morfler. "

    Je lui donne moins d'une heure pour se pointer ici. Entre-temps il me faut trouver une façon de passer le temps agréablement tout en lui portant, si je le peux, préjudice. Mais mettre un film de boules à fond afin de gêner ses voisins bon chic bon genre serait prendre le risque de succomber à un certain besoin... Non. Je me rabats donc sur une bouteille de vin millésimé qu'elle conservait sous son plan de travail, fais comme chez moi les pieds sur la table, à bouquiner l'un des recueils homériques jusqu'à ce qu'elle fasse son entrée, dépassant légèrement du temps qui lui était imparti... pour lui souffler sans même avoir l'obligeance de la regarder:  " La Valentino en soie... Elle a mal terminé. "

    @Nikoli V. Varricchio-Pena
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    Lien du postSam 29 Juil - 19:38
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    when sheriff john brown comes for you ▬ t'es encore tranquillement installée chez cat quand l'autre idiot t'appelle. évidemment, tu ne réponds pas. t'as pas douze ans, tu peux sortir sans qu'on te tienne la main. lorsque la sonnerie cesse, tu reçois une notification. il est passé de l'appel au texto, quel emmerdeur. t'as envie d'ignorer le massage, mais la curiosité l'emporte. tu te saisis de ton portable et lis les lettres qui se dessinent sur l'écran de l'iphone – encore une preuve ostentatoire de ta consommation abusive. « votre garde-robe va morfler. » tu te retiens de hurler, mais ton expression suscite quand même l'inquiétude d'hecate qui te demande si ça va. tu hoches la tête et envoie balader le problème d'un geste de la main. il bluffe. évidemment qu'il bluffe. s'il tient à son boulot – et surtout à sa vie – il a intérêt de bluffer. rassurée par les menaces que tu lui projettes par la pensée, tu te concentres à nouveau sur ta petite soirée avec ta meilleure amie. un peu plus d'une heure plus tard, tu finis par dire au revoir à cat. tu reprends ta tesla et tu rentres chez toi.
    quel déplaisir quand tu arrives devant ta porte et qu'elle n'est pas verrouillée. ça veut dire qu'il est là. tu passes devant une des colonnes qui orne ton salon et ton cœur manque de s'arrêter lorsque tu arrives sur la scène du carnage. déjà, sa veste – sans doute bon marché – est jetée avec négligence sur un de tes fauteuils. pour une personnalité obsessionnelle comme la tienne, c'est dérangeant. mais ça, ça va encore. le pire, c'est lui. il sirote sans la moindre préoccupation ton vin ornellaia 2005 à 160 dollars la bouteille, spécialement importée d'italie pour les mauvais jours tout en lisant un de tes livres avec ses horribles chaussures posées sur ta table basse hors de prix. dans ta surprise, tu laisses échapper ton sac à main balanciaga. et tu n'es même pas au bout de tes peines. « la valentino en soie... elle a mal terminé » deux choses te sautent alors aux yeux : la première, il connaît valentino, ce qui est remarquable pour un mec comme lui, la seconde, il ne bluffait probablement pas.
    tu te rues vers ton bobyguard/babysitter/futur mort aussi vite que tes talons aiguilles jimmy choo te le permettent. tu pousses ses pieds de la table sans ménagement pui lui arrache son verre et son livre des mains, plus que tu ne les prends. « je vais te tuer. » tu n'es pas sûre de plaisanter. « je vais vraiment te tuer. » tu commences à faire les 100 pas devant lui, bouillonnant de frustration. « déjà, tu ne peux pas entrer chez moi comme ça. c'est une effraction. je pourrais te coller les flics au cul ! » tu réfléchis pendant quelques secondes pour te rendre compte que les flics, c'est lui. « en plus, tu oses boire mon vin. tu as idée du prix de ce vin? et tu mets tes chaussures bon marché sur ma sublime table européenne? » tu te retiens de hurler. il va y avoir un mort ce soir. « et si tu as osé touché à ma valentino, je te sûre que tu passes par la fenêtre. » tu ne le vouvoie pas. tu ne l'as jamais fait. c'est pas par manque de respect – quoique te connaissant, ça aurait pu – c'est plus pour lui prouver que t'as pas besoin de ses services. une rébellion à l'échelle microscopique.
    à force de faire les cents pas, tu finis par casser le talon de ton escarpin droit. « per l'amor di Dio, mi dica questo è uno scherzo (pour l'amour de dieu, dites moi que c'est une blague). » tu marmonnes en italien en enlevant tes chaussures. d'abord l'invasion de monsieur je-me-crois-tout-permis cooper et maintenant ça. s'il se permet la moindre remarque, tu ne réponds plus de rien.
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    Lien du postSam 29 Juil - 22:10
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    « Les habitations
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    Clayoli

    La plaisanterie a fait son petit effet puisqu'elle laisse choir, dubitative, son sac à la texture capitonnée sur le parquet. Faut faire plus attention que çà, il pourrait y avoir du matériel hors de prix dedans aussi... Mais elle est visiblement très peu soigneuse puisqu'à la moindre contrariété elle s'exaspère quitte à abimer ses propres affaires. Après tout, il n'y a qu'à demander à papa pour les remplacer quoique les billets ne doivent plus aussi facilement tomber qu'autrefois.

    Le bruit de ses talons qui harponnent le bois se rapproche ostensiblement sans pour autant lui montrer de l'intérêt, ce serait lui faire trop d'honneur, jusqu'à ce qu'une force fluette me prenne par la jambe. Ce n'est pas tant sa vigueur qui me fait céder mes ses ongles manucurés qui s'y sont plantés. Mes biens sont un à un réquisitionnés sous la menace. «  Je vais te tuer. Je vais vraiment te tuer. » La bouche en cœur je reste muet le temps de saisir depuis quand nous nous sommes à se point rapprochés. " C'est vous. " Mais elle s'en contrefout...  «  Déjà, tu ne peux pas entrer chez moi comme ça. C'est une effraction. Je pourrais te coller les flics au cul ! » Mais fait-donc et tu passeras pour plus blonde que tu n'es... J'ai les clefs, n'ai en aucune façon forcé la serrure et suis rentré en toute légalité. Le raisonnement très vite établi, un sourire idiot face à sa naïveté se peaufine petit à petit.« En plus, tu oses boire mon vin. tu as idée du prix de ce vin? et tu mets tes chaussures bon marché sur ma sublime table européenne? » Et mon temps, lui, m'est aussi précieux qu'une bouteille importée. cela dit elle a raison sur un point que je ne me permettrais même chez moi: sa table basse. Du revers de la main, les quelques grains de poussière sont balayés avant de braquer l'encolure vers celle qui s'indigne d'avantage. « Et si tu as osé touché à ma valentino, je te sûre que tu passes par la fenêtre. » Par instinct de conservation, mes yeux se sont détachés d'elle pour aller contempler ladite ouverture sur le monde extérieur, assez grande certes pour me permettre de sauter afin d'échapper à ce calvaire... Mais de cette hauteur...

    Pendant mon inspection des lieux elle s'arrête subitement de marcher, un soulagement pour les oreilles qui ne se faisait que trop désirer mais hélas, trop court aussi.  « per l'amor di Dio, mi dica questo è uno scherzo » Alors çà, c'est une première, au point de me faire tourner la tête vers celle qui retire ses chaussures faites de dentelle. " Un peu de colle et c'est reparti."  Pas de quoi en faire un drame, une quinzaine de dollars cédés à un cordonnier et elle seront comme neuves. Les femmes... Quant à moi, l'attente aura été longue, assez pour ne pas me permettre de me relever sans mal, légèrement courbaturé par le fait d'avoir eu le cul trop enfoncé dans le moelleux de ce canapé. D'une main en appui sur sa table, j'y parviens tout de même, m'étirant quitte à lui faire part de mon petit problème. " Un peu merdique votre sofa. J'ai jamais été aussi mal assis. A changer. " Mais elle me fait si pitié avec ses deux escarpins dépareillés que dans un élan de compassion non sans une arrière pensée, ma paume s'élève pour lui proposer mon aide. " Donnez. "


    @Nikoli V. Varricchio-Pena
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    Lien du postSam 29 Juil - 23:41
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    when sheriff john brown comes for you ▬ au milieu de ton éclat de rage, tu fais à peine attention au fait qu'il te demande de le vouvoyer. il est complètement barjo s'il pense que tu lui feras ce plaisir, ne serait-ce que pour une seconde. depuis le jour où il est arrivé dans ta vie, tu es guerre contre lui. tout ce qu'il représente t'exaspère : la condescendance de ton père, ton impuissance face à ses décisions et le fait d'être sous l'autorité de quelqu'un d'autre. tu n'as pas essayé une fois d'être agréable – et il faut dire que lui non plus. clay cooper est ton ennemi, jusqu'à ce que tu en décides autrement. et ce sera sûrement pas ce soir.
    lorsque tu casses ton talon, il se permet de commenter. « un peu de colle et c'est reparti. » tu jettes sur lui un regard mêlé de colère et de mépris. le mélange auquel il a le droit depuis qu'il a accepté le job. comme si tu allais réparer des jimmy choo avec de la colle. et puis quoi, encore? ça commence par faire réparer ses chaussures chez le cordonnier et ça finit par prendre le bus avec les pauvres. faut pas déconner. tu vas les jeter et en acheter d'autres. ou alors tu les enverras à ta mère. elle pourra en faire quelque chose dans son association caritative.
    tu penses déjà à quelle paire tu devrais acheter pour remplacer les beautés que tu viens de perdre quand clay – le gros nul – se lève en critiquant ton canapé. « un peu merdique votre sofa. j'ai jamais été aussi mal assis. à changer. » t'en crois pas tes oreilles. est-ce qu'il se rend bien compte de qui il a en face de lui? être un enfant d'ambassadeur n'a donc plus aucune plus aucune valeur aux yeux du peuple? t'es abasourdie par sa grossièreté. « c'est parce que t'es pas habitué au luxe. J'imagine que chez toi, tu dois t’asseoir sur des chaises en plastique. pas étonnant que tu passes autant de temps ici. » tu croises les bras dans une boue boudeuse. du haut de tes vingt-quatre ans, t'as juste l'air d'une enfant contrariée et tu sais que t'es pas impressionnante et ça t'énerve encore plus.
    pire encore quand le bodyguard tend sa main vers toi, comme pour te proposer son aide. tu fixes sa main sans faire un geste puis tu reportes ton attention sur son visage en haussant un sourcil. « je ne veux pas de ton aide. je n'ai pas besoin de ton aide. » comme pour prouver ce que t'avances, tu te diriges vers une commande dans un coin du salon et tu sors d'un des tiroirs fourre-tout un tube de colle forte. c'est vrai que tu ne toucheras plus tes chaussures, même si le talon est réparé. mais t'as envie de montrer à ce condescendant de flic que tu peux te débrouiller toute seule. « j'ai vingt-quatre ans. je ne suis pas une gamine. je peux vivre ma vie toute seule, sans avoir une deuxième ombre derrière moi à tout moment. » tu essaies d'ouvrir le tube, sans succès. de la colle des précédentes utilisations a séché autour du bouchon. avec ta force plutôt ridicule, impossible de l'enlever. tu pries silencieusement pour qu'il ne remarque pas. « ce que tu fais, c'est une invasion totale de mon intimité. pourquoi t'as les clefs de chez moi, d'abord? c'est certainement pas moi qui te les ai données. » la réponse paraît plus qu'évidente. qui est-ce qui s'entête à te pourrir la vie ? ton père. puisque c'est lui qui paye pour l'appart', il a du se procurer un double des clefs à donner à ta babysitter sans soucis. même s'il n'est même pas dans le même état que toi. « en tout cas, il est hors de question que tu dormes ici cette nuit... il y a... mon copain qui vient. » mensonge. mais ça, il n'est pas sensé le savoir. du moins, tu l'espères. « et ne t'attends pas à ce que je te vouvoie. je préférerais qu'on me coupe la langue. » tu termines là-dessus, toujours incapable d'ouvrir ce fichu tube de colle.
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    Lien du postMer 2 Aoû - 12:06
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    « Les habitations
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    « C'est parce que t'es pas habitué au luxe. J'imagine que chez toi, tu dois t’asseoir sur des chaises en plastique. pas étonnant que tu passes autant de temps ici. » Ô non. Trop cher. Je m'assoie en tailleur à même un coussin sur le sol.  « Je ne veux pas de ton aide. Je n'ai pas besoin de ton aide. » Elle se méprend sur mes intentions, je n'ai jamais dit que je l'aiderais, loin de moi l'idée de recoller les morceaux entre nous mais j'espérais juste péter le second histoire de lui faire la paire. Elle détourne les talons - c'est une expression - pour se diriger vers le premier tiroir où elle engouffre sa main pour en ressortir son fameux butin: de la glue. Amusé à l'avance de la voir s'évertuer à œuvrer dans un domaine qui échappe à son domaine d'expertise, pauvre gamine trop gâtée pour se révéler habille de ses dix doigts, je plie le genoux et affermis ma position sur la têtière de son canapé les bras croisés.  « J'ai vingt-quatre ans. Je ne suis pas une gamine. Je peux vivre ma vie toute seule, sans avoir une deuxième ombre derrière moi à tout moment. » Ca s'appelle un mari et ce n'est pas ce que son père en dit... Ma foi, la présence d'un homme dans sa vie catalyserait cette furie qui finira à fortiori vieille fille quoique même des matous ne sauraient supporter sa compagnie. Elle s'essaye à quelque chose mais je ne peux en affirmer l'exactitude puisqu'elle se cache, me proposant son dos nu en vue. « Ce que tu fais, c'est une invasion totale de mon intimité. Pourquoi t'as les clefs de chez moi, d'abord? C'est certainement pas moi qui te les ai données. » La réponse est toute simple pourtant mais visiblement la réflexion ce soir n'est pas son fort. " Viol de votre vie privée..." serait plus juste. " L'invasion de votre intimité, ce sera pour plus tard. " Pour palier au manque d'intérêt grandissant pour sa plastique filiforme, mes doigts s'étirent jusqu'à effleurer l'un des bibelots apposés à coté, en épousent machinalement les formes et reprends de plus bel mais plus las:  " Votre père en a ainsi décidé. Et au prix qu'il me paye, vous faire chier devient un plaisir de chaque minute. "

    Enfin elle se détourne légèrement, assez pour me permettre de contempler ledit tube toujours détenu entre ses doigts crispés. Voilà quelques secondes qu'elle tente de l'ouvrir puisqu'elle n'a toujours pas retouché à la chaussure abimée.  « En tout cas, il est hors de question que tu dormes ici cette nuit... il y a... mon copain qui vient. » Un aspect de sa vie que son paternel n'a pas cru bon de mentionner puisqu’aucun homme ne saurait la supporter à moins d'être chèrement payé. « Et ne t'attends pas à ce que je te vouvoie. Je préférerais qu'on me coupe la langue. »  " Puisque nous en sommes aux familiarités, puisque nous en sommes à nous tutoyer, " je ne suis pas contre les plan à trois. " Un fantasme jamais réalisé même si je me l'imaginais sous une configuration légèrement différente, deux femmes à mes pieds... Un silence puis le sourire mesquin s'efface en faveur un sérieux que je ne sais mimer. " Aussi douillet que soit votre lit sur lequel je me suis .... tout en à l'heure en vous attendant, je préfère le mien... Plus ferme et de piètre qualité. " En rappel à ce qu'elle s'imagine de ma qualité de vie. " Mais puisque votre père ne m'a rien dit concernant un Jules, je me sens dans l'obligation de rester." Histoire de faire sa connaissance. Une pure formalité.

    @Nikoli V. Varricchio-Pena
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    Lien du postJeu 17 Aoû - 16:44
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    when sheriff john brown comes for you ▬ sa grossièreté te répugne autant qu'elle t'énerves tu ne prends même pas la peine de relever la correction qu'il fait sur le viol de vie privée et la remarque qui suit sur l'invasion d'intimité. tu remarques qu'il commence à s'ennuyer. du moins, c'est l'impression qu'il donne en touchant à tout. tu soupires. cette guerre que tu lui mènes depuis le jour où il a poussé la porte de chez toi est une source de fatigue dont tu n'as ni envie, ni besoin. comme attendu, il répond que les clefs de chez toi lui ont été fournies par ton très cher paternel, qui visiblement n'est pas radin quand il s'agit de payer des lourdauds pour tenir le rôle de garde rapprochée très rapprochée. pendant une seconde, la possibilité de changer les serrures te passe par la tête, mais tu sais très bien que ton taré de père le découvrirait en moins de deux. il a beau ne pas être là, il se débrouille pour toujours tout savoir. « je le déteste. » dis tu en faisant allusion à ton père. après un combat que tu perds, tu finis par abandonner ton tube de colle que tu jettes rageusement dans le tiroir. t'aurais bien voulu le jeter par terre, histoire d'y ajouter de la colère, mais t'as pas envie d'avoir à ranger. personnalité obsessionnelle oblige. dépitée, tu t'assoies dans le canapé, le plus loin possible de clay. « on est pas familier et t'es dégueulasse. » t'as arrêté de crier, de tempêter, de t'énerver. c'est pas ton style les effusions. t'es sensée être froide comme le métal et tu l'es la plupart du temps. mais clay... clay, lui, il te tape sur les nerfs comme personne d'autre. pire encore quand t’évoque ton copain imaginaire et que sa réaction n'est pas celle que tu espérais. tu pensais qu'il allait partir, histoire de pas s'imposer, mais évidemment non! « je vais faire brûler mes draps. peut-être même le matelas et le sommier avec. » tu dis quand il vient à parler de ce qu'il a fait dans ton lit. t'oses penser qu'il plaisante, mais dans le doute, tu vas vraiment faire brûler les draps. où alors tu les jetteras juste. mais en tout cas, ils ne resteront pas. contrairement à lui, qui a bien l'intention de rencontrer ce petit ami que tu t'es inventée. tu te mordilles la lèvre. humiliation quand il va se rendre compte que personne ne vient. de toute façon, au point où t'en es, t'abandonnes. t'as des combats plus important à mener. t'as pas l'énergie de faire la guerre à ton presque-coloc qui n'est pas près de s'en aller. « j'ai menti. » tu constates que la bouteille de vin est encore là. puisqu'elle est ouverte... tu t'en saisis et commence à boire au goulot. t'avais déjà bu un peu chez hécate de toute façon. quelques verres de plus ou de moins, qu'est-ce que ça change? « j'ai pas de copain et tu sais quoi, ça fait longtemps que j'en ai pas eu. » c'est pas vraiment un secret. les gens le savent, t'es pas sympa. t'es occupée, tu repousses ceux qui viennent trop près. « mon père me pourrit la vie depuis que j'ai seize ans. avant il était inexistant dans ma vie, maintenant, il est beaucoup trop présent. » une autre gorgée. « j'ai des problèmes bien plus pressant que toi et tes idées lubriques, donc c'est bon, t'as gagné. » ces derniers mots te brûlent la langue quand ils quittent ta bouche. « fais ce que tu veux, emménage ici si ça te fait plaisir. moi, j'en ai marre de me battre contre toi. » plus que la lassitude dans ta voix. tu te rends à l'évidence et la défaite te fait l'effet d'une pilule de cyanure. tu peux pas te battre contre ton père. vous menez pas la même guerre. vous êtes pas armés pareil.  
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    Lien du postVen 18 Aoû - 11:00
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    « Les habitations
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    Clayoli

    « On est pas familier et t'es dégueulasse. » C'est l'hôpital qui se fout de la charité. C'est aussi ce que mon ex clamait pour se moquer - dégueulasse une fois en bouche - avant d'en redemander, de m'avouer que je n'avais rien à prouver en ce qui concernait mes qualités. Pour ce qui est de mon éloquence, il est vrai que je peux choquer une fois ou deux, surtout lorsque je suis en compagnie de la petite bourgeoisie mal baisée mais c'est toujours avec un réel plaisir que je le fais. « Je vais faire brûler mes draps. Peut-être même le matelas et le sommier avec. » La réaction poussée m'arrache un sourire que je ne cache pas tandis que je redépose l'objet de mon examen sur son socle.  Il ne faudrait surtout pas l'abimer puisque visiblement, elle ne sait se servir d'un tube de colle. Elle s'est rassise à l'autre bout du sofa, délaissant son bien abimé sur la commode, abandonnant si facilement face au défi de le réparer que je me tâte à lui montrer la marche à suivre. De quelques pas, je m'écarte d'elle d'avantage pour m'emparer de ses chaussures, examine la blessure sous toutes les coutures et lui persifle bien trop songeur pour la contempler elle: " Pas la peine. Ce n'est pas n'est pas de l'acide, ça n'a pas traversé. " Je ne suis pas l'un de ces monstres de séries SF dont le sang ronge tout ce qu'il effleure, à mon grand regret.

    Après quelques secondes latentes, elle reprend sur une note plus lasse. « J'ai menti. » Sincèrement... Ça ne surprend personne et certainement pas moi. D'un regard par dessus mon épaule, je la dévisage le temps de l'apercevoir s'emparer de la bouteille confisquée et y déposer ses lèvres sans même se demander si je n'ai pas fais de même en premier. « J'ai pas de copain et tu sais quoi, ça fait longtemps que j'en ai pas eu. » J'suis son chaperon, pas son confident et avec de telles manières on comprend un peu pourquoi... Elle me fait un peu penser à ces gouines sophistiquées qui prennent de haut tous les mâles qu'elles ont le malheur de croiser, au fort besoin de s'affirmer puisqu'elles chassent le même gibier. « Mon père me pourrit la vie depuis que j'ai seize ans. Avant il était inexistant dans ma vie, maintenant, il est beaucoup trop présent. » Le reliquat de talon finit par céder délicatement, se décollant de la semelle pour ne laisser dans ma main droite qu'une ballerine de luxe, voutée, unique en son genre. Entretemps, dans mon dos la bouteille s'agite une seconde fois. « Fais ce que tu veux, emménage ici si ça te fait plaisir. Moi, j'en ai marre de me battre contre toi. » Elle rend totalement les armes, ce qui me peine au final. C'est une victoire trop facilement gagnée, le second round n'ayant même pas encore sonné. La seconde Jimmy Choo - c'est ce qu'il y a d'écrit du moins - ne tarde pas à subir le même sort que sa congénère, perdant quelques centimètres entre mes mains crispées.

    Le bruit est étouffé entre mes doigts et pas peu fier d'avoir réussi par d'autres moyens là où elle a échoué, la paire est laissée de coté afin de revenir vers le canapé. " On ne vous a pas d'ja dit que vous aviez un prénom à....coucher dehors? Nikoli." Un jeu de mots qu'elle ne semble visiblement pas apprécier, ce pourquoi je ne terminerai pas sur ma lancée. " C'est original." Et pas courant c'est certain mais en attendant, un autre détail de son fait m'importune: ce qu'elle détient entre les mains. Arrivé à sa hauteur, la bouteille lui est prise sans plus de délicatesse. " Arrêtez. Ou il n'y aura plus personne lorsque j'investirais votre intimité. " Moqueur aux souvenirs de ses paroles mal interprétées.
    @Nikoli V. Varricchio-Pena
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