Présidentielle en Uruguay: vers un probable virage à droite
La gauche au pouvoir risque d’être sanctionnée dimanche pour son laxisme face à l’insécurité croissante.
À Montevideo
Sur une avenue commerçante de la capitale uruguayenne, Eduardo essaie de convaincre les électeurs indécis à quelques jours d’un scrutin qui s’annonce très serré. «Dimanche prochain, votez pour la stabilité!», lance cet ancien professeur de mathématiques à la retraite, en distribuant des tracts à l’effigie du candidat de gauche, Daniel Martinez, aux passants pressés.
Au pouvoir depuis 2005, la coalition de gauche Frente Amplio (Front élargi) est en mauvaise posture pour le second tour de la présidentielle de dimanche. L’ancien maire de Montevideo Daniel Martinez est arrivé en tête avec 40% des suffrages, dix points devant son adversaire de centre droit Luis Lacalle Pou (Parti national), lors du premier tour du 27 octobre. Mais les derniers sondages donnent le candidat de gauche perdant. Dès l’annonce des résultats, Luis Lacalle Pou s’est empressé de rassembler l’opposition autour de lui en créant la «coalition multicolore» composée de quatre autres partis, dont le Partido Colorado…
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