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Au Chili, nouvelles mobilisations à propos d’un changement de la Constitution

A Santiago, des milliers de protestataires ont réclamé samedi des réformes sociales, quand d’autres manifestants ont défendu le maintien de l’actuelle Constitution.

Le Monde avec AFP

Publié le 16 février 2020 à 05h18, modifié le 16 février 2020 à 11h54

Temps de Lecture 1 min.

Des manifestants demandant le rejet d’une nouvelle Constitution à Santiago (Chili), le samedi 15 février.

La crise sociale est toujours d’actualité au Chili. Deux manifestations ont été organisées samedi 15 février à Santiago : l’une favorable à l’adoption d’une nouvelle Constitution et l’autre réclamant le maintien de celle en vigueur. Sur la plaza Italia, épicentre des manifestations à Santiago depuis le début de la crise le 18 octobre, des milliers de protestataires ont de nouveau réclamé des réformes sociales, y compris l’adoption d’une nouvelle Constitution, lors d’une manifestation émaillée d’affrontements avec les forces de l’ordre.

Quelques kilomètres plus loin, ils étaient plus d’un millier à se rassembler devant l’Ecole militaire pour défendre le maintien de l’actuelle Constitution, qui remonte à la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990). Les participants ont manifesté pacifiquement en portant des banderoles frappées du mot « rejet », en brandissant des drapeaux chiliens et en scandant des slogans hostiles à la gauche. Ce genre de manifestations s’est multiplié ces trois dernières semaines dans la capitale chilienne.

Un référendum controversé

Le président chilien, Sebastian Piñera, a promulgué en décembre une loi permettant l’organisation d’un référendum le 26 avril sur un changement de l’actuelle Constitution, approuvée le 11 septembre 1980 lors d’un référendum controversé pendant la dictature militaire. Ce changement est une des principales revendications exprimées lors des manifestations sociales qui secouent le pays depuis plus de deux mois. La consultation comportera deux questions : l’une sur le remplacement ou non de la Constitution, et l’autre, le cas échéant, sur la méthode pour la rédiger.

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Cette seconde question devra déterminer quel organe rédigera la future Constitution, soit un Congrès mixte – idée soutenue par la coalition gouvernementale – composé à parts égales de citoyens élus à cette fin et de parlementaires en exercice, soit une Assemblée constituante intégralement composée de citoyens spécifiquement élus à cette fin – proposition soutenue par l’opposition et réclamée par de nombreux manifestants.

Si le principe d’une nouvelle Constitution est approuvé le 26 avril, l’élection du Congrès mixte ou de l’Assemblée constituante aura lieu en octobre 2020. L’organe chargé de la rédaction aura neuf mois pour élaborer un nouveau texte, une période qui pourra être prolongée de trois mois.

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Le Monde avec AFP

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