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Cover John Ford... et moi

John Ford... et moi

Lé le 1er février 1894 à Cape Elizabeth, dans le Maine, John Martin Feeney est le dixième enfant d'une fratrie de onze, issus d'immigrants irlandais dont le père était proverbialement stéréotypé (et alcoolique). John Martin suit son frère aîné à Hollywood - où il arrivera donc en train - qui est ...

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13 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 5 ans

L'Homme qui tua Liberty Valance
8
1.

L'Homme qui tua Liberty Valance (1962)

The Man Who Shot Liberty Valance

2 h 03 min. Sortie : 3 octobre 1962 (France). Western

Film de John Ford

Aramis a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Fin du Far West : la civilisation conquiert les derniers bastions de l’Ouest sauvage lorsque James Stewart, code civil à la main, s’oppose au redoutable bandit Liberty Valance… avec l’aide opportune du rancher John Wayne. Rencontre au sommet de deux des plus grands acteurs de l’âge d’or d’Hollywood pour un retour au noir et blanc comme Ford le pratiquait dix ans plus tôt. Les ambitions semblent revues à la baisse, le cadre, plus intimiste, mais les thèmes sont toujours aussi bien traités et le message, non moins poignant. Il y a comme une ambiance douce-amère dans ce merveilleux western (et ses éléments, comme le triangle amoureux). C’est un monde qui s’achève, et pour Ford, une carrière brillante qui touche à sa conclusion.

La Chevauchée fantastique
7.6
2.

La Chevauchée fantastique (1939)

Stagecoach

1 h 36 min. Sortie : 24 mai 1939 (France). Western

Film de John Ford

Aramis a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Si le western est un genre finalement assez ancien, et qui a déjà connu une période de gloire durant l’époque muette, son âge d’or dans les années 40 et 50 est dû à l’effort de John Ford, qui avec « Stagecoach », lui donne ses lettres de noblesse (et inspire incidemment Orson Welles pour « Citizen Kane »). Une diligence, une dizaine de personnages, Monument Valley… il n’y a pas besoin de plus pour réaliser un chef d’œuvre. Le souci du détail, le développement organique et intelligent des protagonistes et l’immersion complète dans l’univers décrit ici suffisent. On ajoute à ça une photographie splendide, des seconds rôles d’exception et un tout jeune John Wayne. Le début d’une longue carrière.

Le Massacre de Fort Apache
7.5
3.

Le Massacre de Fort Apache (1948)

Fort Apache

2 h 08 min. Sortie : 4 août 1948 (France). Western

Film de John Ford

Aramis a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le tristement célèbre général Custer, massacré avec ses troupes à Little Big Horn, reste une figure mythique de l’ouest sauvage, dont la vie fut adaptée à de multiples reprises au cinéma. Il inspire, de loin, le personnage campé par Henry Fonda dans le « Fort Apache » de Ford, film dédié à la vie de garnison dans un fort de cavalerie sur la frontière hantée par les Apaches. La "patte" John Ford s’y ressent à tous les niveaux, qu’il s’agisse de plans impeccablement filmés, de formidables scènes de vie quotidiennes, d’acteurs parfaitement dirigés ou de seconds rôles comiques réjouissants. Un autre très grand western, qui met les Indiens à l’honneur et refuse catégoriquement tout manichéisme.

L'Homme tranquille
7.4
4.

L'Homme tranquille (1952)

The Quiet Man

2 h 09 min. Sortie : 7 novembre 1952 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de John Ford

Aramis a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

John Ford, ce n’est pas que le western ; et « L’Homme tranquille » met à l’honneur la terre de ses origines, l’Irlande. Illuminé d’un joli technicolor contrastant les verts émeraude de la belle Irlande et les cheveux roux de la flamboyante Maureen O’Hara, le film met en scène John Wayne dans le rôle d’un ancien boxeur qui a fait fortune aux Etats-Unis et revient à la terre de ses ancêtres pour s’y installer durablement et y prendre femme. C’est un film dédié aux irlandais, querelleurs mais bons vivants et solidaires. Il y a des disputes territoriales et de voisinage, mais rien qui se ne résout par un petit verre de whisky ou une bonne bagarre. L’alchimie entre Duke et la belle Maureen est évidente et fait le sel de ce grand film !

Trois sublimes canailles
8
5.

Trois sublimes canailles (1926)

Three Bad Men

1 h 32 min. Sortie : 28 août 1926 (États-Unis). Western, Muet

Film de John Ford

Aramis a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Le cinéma muet forme un pan particulier de l’histoire du medium, tant il constitue presqu’un art différent. Plus lent et plus figé que le parlant, il fut néanmoins tout à fait maîtrisé à la fin des années 1920 et donna lieu à plusieurs très grands films. Basé sur des histoires vraies, rapportées à Ford lui-même, « Three Bad Men » est un western muet qui met en scène la ruée sur les territoires du Dakota – évènement vieux d’à peine quarante ans à l’époque. Les trois "canailles" sont des bandits au grand cœur qui recueillent une orpheline… qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ! Un film drôle, touchant et vraiment bien rythmé, un western incontournable.

Les Cavaliers
7.2
6.

Les Cavaliers (1959)

The Horse Soldiers

2 h. Sortie : 30 septembre 1959 (France). Western, Aventure, Romance

Film de John Ford

Aramis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« Les Cavaliers » s’inscrit dans le registre des westerns de la Guerre de Sécession. Il met en scène une troupe de cavalerie yankee, menée par le capitaine John Wayne et le médecin pacifiste William Holden, qui ne s’entendent guère. La troupe s’infiltre derrière les lignes sudistes dans l’espoir de causer d’importants dégâts pour hâter la fin du conflit. Ford réalise un travail fabuleux sur l’opposition nordiste/sudiste dans ce film, personnifiés par Wayne d’un côté et la belle Constance Towers, une aristocrate du sud, de l’autre. Cette confrontation trouve son apogée durant une délicieuse scène de repas dans le manoir de celle-ci. Le film dispose en outre d’une mise en couleur fabuleuse et d’une qualité d’image remarquable ; tous les ingrédients sont réunis pour un grand western.

La Prisonnière du désert
7.6
7.

La Prisonnière du désert (1956)

The Searchers

1 h 59 min. Sortie : 8 août 1956 (France). Western, Aventure, Drame

Film de John Ford

Aramis a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« La Prisonnière du désert » est considéré comme l’un des plus grands westerns de tous les temps. Le film met en scène l’éternel John Wayne dans un rôle plus contrasté qu’à l’habituel, avec un côté sombre, violent qui fait surface lorsqu’il est opposé à ses ennemis ataviques, les indiens. Revenu à sa famille après la guerre civile, il a tout juste le temps de les voir exterminés par une bande d’indiens en maraude et se lance dans une quête de plusieurs années à la recherche de sa nièce – la fille qu’il aurait pu avoir – capturée par les Comanches. Un beau western, qui met en scène les paysages du Colorado sur les quatre saisons de l’année, et offre l’un de ses meilleurs rôles à John Wayne.

La Poursuite infernale
7.8
8.

La Poursuite infernale (1946)

My Darling Clementine

1 h 37 min. Sortie : 30 avril 1947 (France). Biopic, Drame, Western

Film de John Ford

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Le western, de nos jours, semble lointain. Mais dans les années 40, quand on réalise que l’ouest sauvage représenté dans les films a duré quasiment jusqu’à l’orée de la première guerre mondiale, l’époque n’était pas si ancienne. « My Darling Clementine » est l’histoire de la fusillade mythique d’O.K. Corral entre les frères Earp et les frères Clanton telle qu’elle fut racontée par Wyatt Earp lui-même à John Ford ! Un avantage inégalable de nos jours… Comme toujours avec cet épisode de l’histoire du western, Doc Holiday (Victor Mature ici) vole la vedette à Wyatt Earp (Henry Fonda) avec un personnage plus intéressant, en proie à ses démons. Comme toujours chez Ford, les femmes sont aussi à l’honneur, en particulier Linda Darnell.

Qu'elle était verte ma vallée
8
9.

Qu'elle était verte ma vallée (1941)

How Green Was My Valley

1 h 58 min. Sortie : 25 juillet 1946 (France). Drame

Film de John Ford

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

« Qu’elle était verte ma vallée » sonne comme un titre parfait pour un film consacré à l’Irlande… mais il est en fait situé au Pays de Galles. Ford y met en scène une famille dont le père travaille à la mine et la fille est en âge de se marier mais hésite. Il y dépeint la mélancolie d’un pays qui est transformé par l’industrialisation et affligé d’une mentalité de petit village où tout le monde se connaît et où les commérages causent de terribles ravages. On y retrouve les éléments habituels du cinéma de Ford : de bons personnages et des scènes de vie mémorables, sans que le résultat soit un très grand film.

Le Convoi des braves
7.1
10.

Le Convoi des braves (1950)

Wagon Master

1 h 26 min. Sortie : 27 mai 1964 (France). Western

Film de John Ford

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a beaucoup de films de Ford qui ont inspiré Morris pour la meilleure BD de western qui soit, Lucky Luke. « Wagon Master » est l’un de ceux-ci ; western de caravane, il inspira l’album éponyme du cow-boy plus rapide que son ombre. On y retrouve les mêmes thèmes : un convoi de personnages hauts en couleurs, des scènes de vie (et quels morceaux de musique et de danse !), et une série de péripéties lors de leur traversée dangereuse de l’ouest sauvage. Si le film n’atteint pas l’excellence des grands westerns du maître, il demeure une production tout à fait honorable, rien de moins qu’un bon travail.

La Charge héroïque
7.1
11.

La Charge héroïque (1949)

She Wore a Yellow Ribbon

1 h 43 min. Sortie : 29 septembre 1950 (France). Western

Film de John Ford

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

« La Charge héroïque » est le deuxième western de Ford dédié à la cavalerie américaine et bénéficie pour l’occasion d’un passage au techicolor. Il y met en scène John Wayne dans le rôle d’un commandant de garnison vieillissant et proche de la retraite. Comme souvent, le film n’a pas de réelle intrigue à l’exception, donc, du départ prochain de Wayne, et de quelques accrochages avec les Indiens locaux. C’est un autre film sur la vie de camp, qui offre un magnifique rôle à Victor McLaglen dans le personnage du sergent irlandais alcoolique qu’il a toujours interprété. Petit western loin d’être désagréable, mais sans fulgurance.

Rio Grande
6.9
12.

Rio Grande (1950)

1 h 45 min. Sortie : 17 août 1951 (France). Western, Romance

Film de John Ford

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

« Rio Grande » inspirera à Morris l’album « Canyon Apache » de Lucky Luke ; un bataillon de cavalerie est aux prises avec les Apaches de Geronimo qui passent le fleuve frontière pour aller se réfugier au Mexique où les Américains n’ont pas autorité à les poursuivre. Il y a aussi une lourde histoire familiale… Le western de Ford met à l’écran John Wayne et Maureen O’hara, qui n’ont finalement pas fait tant de westerns ensemble bien qu’ils aient été une paire emblématique du septième art. Au début du film, ils sont fâchés (une sombre histoire de ranch brûlé) mais vont, comme d’habitude, parvenir à se rabibocher avant la fin. Le film est un mineur mais j’ai une tendresse particulière pour lui, l’un de mes premiers Ford.

Le Cheval de fer
7.5
13.

Le Cheval de fer (1924)

The Iron Horse

2 h 30 min. Sortie : 28 août 1924 (États-Unis). Western, Historique, Romance

Film de John Ford

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

Le western muet est un genre spécial : le muet étant par définition plus figé et moins dynamique que le parlant, il convient de prendre de grandes précautions pour réaliser ce genre de film. « Le Cheval de fer » est un western documentaire sur la construction du rail entre l’est et l’ouest des Etats-Unis, qui filme des évènements clé au gré de ce chantier titanesque. Du fait de son statut particulier, le film ne se prête pas à des avis dithyrambiques, mais ne propose néanmoins, comme toujours avec l’œuvre de Ford, rien de moins qu’un "bon travail". Sa durée pourra rebuter les enclins à tenter le western muet, qui devront lui préférer « Trois sublimes canailles », nettement supérieur.

Aramis

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