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Cover Ingmar Bergman... et moi

Ingmar Bergman... et moi

Ernst Ingmar Bergman est né le 14 juillet 1918 en Suède, d’un père pasteur Luthérien très strict et d’une mère infirmière dont il restera très proche toute sa vie. Son enfance sera marquée par l’éducation religieuse très sévère dont il sera l’objet et qui inspirera notamment « Fanny et Alexandre ...

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13 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

Les Fraises sauvages
7.9
1.

Les Fraises sauvages (1957)

Smultronstället

1 h 31 min. Sortie : 17 avril 1959 (France). Drame, Romance, Road movie

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« Les Fraises sauvages » est un bijou d’un génie rare, un récit qui combine une grande douceur et une intelligence formidable et probablement l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma. Au crépuscule de sa vie, le docteur Isak Borg doit se rendre à Lund pour y recevoir un diplôme honoraire. Il choisit d’effectuer le trajet en voiture, avec sa belle-fille, temporairement séparée de son époux, afin de visiter des lieux de sa jeunesse. Les images de la Suède capturées dans le beau noir et blanc de Bergman offrent un splendide écrin à ce voyage, très introspectif, qui questionne le rêve, le rapport à Dieu, les relations humaines et les souvenirs. Victor Sjöström, Ingrid Thulin, Bibi Andersson et Gunnar Bjornstrand sont tous au sommet pour une partition miraculeuse.

Sourires d'une nuit d'été
7.2
2.

Sourires d'une nuit d'été (1955)

Sommarnattens leende

1 h 48 min. Sortie : 20 juin 1956 (France). Comédie, Romance

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

La carrière d’Ingmar Bergman se focalise sur l’étude des relations filiales ou conjugales et la spiritualité ; ses œuvres se distinguent ensuite entre drames et comédies, même si les frontières entre les deux genres sont souvent poreuses. « Sourires d’une nuit d’été » est probablement le film le plus gai et optimiste du maître, une sorte de farce de Marivaux où les aristocrates et leurs domestiques frivoles badinent avec légèreté. Les couples se font et se défont dans l’atmosphère chaude et sucrée de la nuit estivale scandinave ; on se chamaille, se quitte ou s’affronte pour le moindre prétexte. Les dialogues sont parfaits et les acteurs ne sont pas en reste : Jarl Kulle est ici le roi de la basse-cour – pourtant prestigieuse – dans un rôle terriblement jubilatoire !

Scènes de la vie conjugale
7.9
3.

Scènes de la vie conjugale (1974)

Scener ur ett äktenskap

2 h 49 min. Sortie : 22 janvier 1975 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Avant tout metteur en scène de théâtre, Bergman s’est intéressé à tous les médias de représentation cinématographique, y compris la télévision. Dans sa fin de carrière, il réalise ainsi quelques films spécialement dédiés à l’audience télévisuelle, dont le plus intéressant est « Scènes de la vie conjugale ». Le film est découpé en six segments et met en scène un couple unique, Johan et Marianne, ménage parfait qui ne va pas tarder à se fissurer. On suit ensuite les étapes de leur divorce et la manière dont évolue leur relation, au gré des rencontres fortuites – ou non – qui les réunissent. C’est un peu la trilogie « Before » avant l’heure, en un peu plus acide. Très exhaustif dans son traitement, le film fait preuve de douceur et de retenue, et frappe par son intelligence.

Le Visage
7.2
4.

Le Visage (1958)

Ansiktet

1 h 41 min. Sortie : 26 décembre 1958 (France). Comédie dramatique

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« Le Visage » est une œuvre singulière, lorgnant sur les tableaux du drame et de la comédie tout en proposant une mise en abyme du cinéma et une certaine métaphore de l’art comme illusion trompeuse. Il s’agit de l’histoire d’une troupe de baladins qui monte un spectacle sur le magnétisme. Arrivant en ville, ils sont conviés à se produire chez le gouverneur local qui les reçoit avec ses amis, scientifiques particulièrement sceptiques. La suite est un jeu de tromperie continu ; les portes en trompe l’œil s’ouvrent, les hommes deviennent des femmes et les morts se relèvent. Un film brillant, illustré par une photographie superbe et une partition d’ensemble du casting de très haut niveau.

Le Septième Sceau
7.9
5.

Le Septième Sceau (1957)

Det sjunde inseglet

1 h 36 min. Sortie : 17 avril 1958 (France). Drame, Fantastique

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Sorti la même année que « Les Fraises sauvages », « Le Septième Sceau » est l’un des plus célèbres films d’Ingmar Bergman – si ce n’est le plus connu. De retour de croisade, un chevalier joue aux échecs avec la Mort pour marchander le salut de son existence terrestre, tandis qu’il s’interroge sur le sort de son âme. Avec son écuyer et une troupe de théâtre rencontrée à l’occasion, ils traversent une Suède rongée par la peste noire, la méfiance et la peur de l’abandon divin. Complexe, doté d’un rythme lent et mesuré, le film peut être difficile à appréhender, mais son propos est absolument fascinant. Il s’agit également, peut-être, de la plus belle photographie de Gunnar Fischer, chef-op régulier de Bergman.

Fanny et Alexandre
8.1
6.

Fanny et Alexandre (1982)

Fanny och Alexander

3 h 08 min. Sortie : 9 mars 1983 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Film d’une longueur rebutante – il est prévu à l’origine pour la télévision – « Fanny et Alexandre » est aussi l’une des dernières grandes œuvres du cinéaste suédois. Inspiré des souvenirs d’enfance de Bergman, le film se décompose en deux grandes parties et suit un duo de personnages, un frère et sa sœur. La première partie met en scène une fastueuse fête de Noël chez la grand-mère richissime des personnages, et la seconde conte la nouvelle vie des deux enfants chez un pasteur rigoriste. Ces deux blocs sont assez inégaux ; le génie des premières 90 minutes disparaît ensuite au profit d’une histoire poliment ennuyeuse, à des années lumières d’un chef d’œuvre comme « La Nuit du chasseur » qui en est très similaire, mais tellement mieux réalisé.

Vers la joie
6.9
7.

Vers la joie (1950)

Till glädje

1 h 38 min. Sortie : 1950 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

« Vers la joie » est une œuvre mineure dans la filmographie d’Ingmar Bergman, l’un de ses premiers films, et est déroutant à plus d’un titre. À l’ouverture du film, le héros apprend la mort de sa femme dans l’explosion accidentelle de leur chaudière. Cash. Toute la suite constitue un flashback, de longues réminiscences de sa vie conjugale – loin d’être lisse. Violonistes dans un orchestre dirigé par un conducteur acariâtre, mais doté d’un bon cœur, Stig et Marta se font une cour empressée et vivent une relation fougueuse et passionnée. Marqué par les hauts et les bas ce couple amer propose une bien triste vision du mariage. Acide et sombre, le film est toutefois remarquable pour ses interprètes et réussit à nous attacher aux personnages.

Monika
7.6
8.

Monika (1953)

Sommaren med Monika

1 h 36 min. Sortie : 14 mai 1954 (France). Drame, Romance

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Alors romantiquement lié avec l’actrice Harriet Andersson, Bergman livre en 1953 un film sur les amours adolescentes avec « Monika », bluette d’été entre deux jeunes gens qui décident de quitter leurs familles pour aller vivre d’amour et d’eau fraiche dans l’archipel de Stockholm. La réputation sulfureuse de l’œuvre a depuis longtemps dépassé ses qualités intrinsèques – par ailleurs intéressantes. Les formes appétissantes d’Harriet Andersson, dévoilées à l’écran, émoustillèrent par exemple les jeunes critiques de la Nouvelle Vague… Au-delà de ça, il s’agit d’un film intimiste plutôt réussi avec une belle ambiance et, comme toujours chez Bergman, une photographie superbe. L’acteur principal, assez fade, n’est pas à la hauteur d’Andersson, mais le film doit s’apprécier pour ce qu’il est : une friandise inconséquente.

L'Œil du diable
6.6
9.

L'Œil du diable (1960)

Djävulens öga

1 h 26 min. Sortie : 17 octobre 1960 (Suède). Comédie

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il est amusant de constater que les films ayant fait la réputation de Bergman sont souvent ses œuvres les plus austères (ou bien, n’ayons pas peur des mots, les plus chiantes). Pourtant, le cinéaste était infiniment meilleur pour dépeindre des personnages légers et des histoires frivoles, ce qui n’empêchait nullement la réflexion que semblent adorer tant de critiques pseudo-intellectuels. « L’œil du diable » fait partie des comédies un peu simples du maître suédois, même si, comme de juste, elle s’accompagne de méditations sur la séduction et la dualité entre les côtés charnels et spirituels des relations amoureuses. Les réguliers de Bergman s’agitent joyeusement devant la caméra pour un petit film léger sans prétention, ce qui n’est pas synonyme d’idiot ou d’inintéressant.

Rêve de femmes
6.8
10.

Rêve de femmes (1955)

Kvinnodröm

1 h 27 min. Sortie : 22 août 1955 (Suède). Drame

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

« Rêves de femmes » est passé inaperçu, car la seconde partie des années 50 est si riche pour la carrière de Bergman que le film y fait figure de petit poucet… Il n’est pourtant pas inintéressant ! Le cinéma de Bergman, de manière générale, semble toujours trouver quelque chose à dire, même à partir des situations les plus anodines, en apparence. Le film met en scène Eva Dahlbeck, que Bergman considère dans son autobiographie comme la meilleure actrice avec laquelle il ait travaillé. Elle interprète Suzanne, la directrice et photographe d’une agence de mannequins, qui se rend en ville avec l’une de ses modèles. C’est un film de femmes ; omniprésentes et fortes, elles écrasent les hommes qui brillent par leur lâcheté.

Le Silence
7.5
11.

Le Silence (1963)

Tystnaden

1 h 36 min. Sortie : 11 mars 1964 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

Après une période assez délicieuse dans les années 50, la filmographie de Bergman décroît nettement en qualité dans la décennie suivante. Ses œuvres y sont plus sombres, plus austères, et, malheureusement, plus prétentieuses. « Le Silence » échappe au naufrage grâce aux interprétations habitées de ses deux actrices, la charnelle Gunnel Lindblom et l’éthérée Ingrid Thulin, déjà radieuse dans « Les Fraises sauvages » et « Le Visage ». Le film se passe dans une ville qui ne sera jamais nommée, probablement durant la guerre. Deux sœurs et un petit garçon vivent dans un grand hôtel silencieux. Les non-dits et la difficulté à communiquer constituent le sujet principal du film, qui peut rebuter par son côté très froid.

À travers le miroir
7.4
12.

À travers le miroir (1961)

Såsom i en spegel

1 h 30 min. Sortie : 5 septembre 1962 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 6/10.

Annotation :

« À travers le miroir » est un huis-clos familial sur un décor paradisiaque. Le photographie, superbe, est indéniablement l’une des grandes réussites du film. On assiste à la déconstruction d’une cellule familiale : un père, écrivain minable, retrouve son fils et sa fille avec lesquels il ne sait pas parler. Sa fille, schizophrène en rémission, cristallise les craintes et les blessures de la famille. Le propos n’est pas dénué d’intérêt et Bergman sait toujours filmer une famille dysfonctionnelle. Néanmoins, l’insistance sur des thèmes un peu lourds (la folie, Dieu), cette fixation sur l’inceste et les excès un peu hystériques d’Harriet Andersson gâchent un peu le plaisir que l’on prend à voir le film.

Persona
8
13.

Persona (1966)

1 h 24 min. Sortie : 21 décembre 1966 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Aramis a mis 5/10.

Annotation :

Gros morceau… Il s’agit probablement de l’un des trois films les plus connus de Bergman, si ce n’est le plus célèbre. « Persona » met en scène deux femmes, incarnées avec justesse par Bibi Andersson (qui n’a qu’à jacasser) et Liv Ullmann (qui n’a qu’à fermer sa gueule). D’une durée de 90 minutes qui en paraissent le double, le film est incroyablement prétentieux et cède à une facilité terrifiante. N’ayant pas grand-chose à raconter, Bergman se contente de filmer ses actrices – alors, certes, le noir et blanc est très beau – allant jusqu’à passer la même (longue) scène de dialogue deux fois de suite. Appréciant beaucoup son cinéma que je trouve passionnant et intelligent, je ne peux cautionner la paresse manifeste qui caractérise ce film extrêmement décevant.

Aramis

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