Cessez les abus psychiatriques & arrêtez les internements forcés

Cessez les abus psychiatriques & arrêtez les internements forcés

Lancée le
30 novembre 2018
Adressée à
Signatures : 144Prochain objectif : 200
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par Autiste ASPERGER

Cette pétition a pour but d'arrêter de façon définitive les internement forcés, maltraitance et tout autre abus psychiatrique qui, hélas, ne sont pas rares.

SVP, signez cette pétition afin de stopper ces pratiques inhumaines! De plus, ces pratiques (telles qu'entraver un patient, lui donner des médicaments psychotropes de force, l'isoler dans une pièce pendant des durées allant de plusieurs heures a plusieurs ANNÉES) ne serait permise dans aucune spécialité médicale ni dans aucune institution.

Je ne veux pas la suppression d'aide pour les gens, je voudrais qu'elle soit adaptées, et je voudrais qu'il n'y ai plus d'internement forcés, c'est très grave ce qui se passe dans ces endroits horribles, cela peux aller de "simples" abus de pouvoirs (interdiction de fumer, règles absurdes type ne pas regarder la télé après telle heure) a de graves atteintes aux droits de l'hommes (nous avons par exemple exposé le cas d'une personne qui a été laissé dans ses excréments pendant 48 heures)

De plus, la psychiatrie se base sur une doctrine complètement bidon : le principe de "psychée" qui n'existe pas en médecine (tout ce qui est soigné en médecine relève d'un organe ou d'une fonction biologique précise), aucun diagnostic n'est posé et les protocoles de traitement n'ont parfois aucun sens (Par exemple associer un médicament qui libère de la dopamine a un médicament qui bloque la dopamine...)

De plus, les abus ne sont pas rares : On estime qu'il y aurais 10 000 Internement abusifs par an en France. Alors ne venez pas me parler me parler de cas individuels.

Je vais vous raconter mon histoire, et je vous mettrais dans ce pavé des sources pour montrer que ce n'est pas un cas isolé. 

 


Sans suspens, je vous le dit tout de suite, je suis autiste Asperger, aucune "maladie mentale" ou que que ce soit d'autre. Juste une différence au niveau du cerveau, qui ne nuit a personne.

Il y a quelques années, on m'a proposé d'aller dans un hôpital psychiatrique, j'ai pensé que ce serais bien, mais non! j'y ai passé une semaine, mais dès le premier jour, ça se passais mal! (je n'étais pas encore diagnostiqué asperger)

Ensuite, je n'y suis plus retourné pendant pas mal de temps, jusqu'à une difficulté dans ma scolarisation

(on m'avais changé les médicaments que je prenais  avant, qui fonctionnais bien)

Ce n'était qu'une jalousie, assez tendu, mais rien qui peut permettre de dire que je suis dangereux

Puis, on m'y a remis, plus ou moins sans mon consentement

Et là, les problèmes ce sont enchaînés, entre les "aide soignant" entre guillemets bien sûr qui ne comprenais RIEN, qui a la moindre occasion ou je me sentais mal émotionnellement, me mettais dans la chambre d'apaisement (une pièce VIDE avec un seul matelas et la fenêtre fermé + le store fermée, ou l'interrupteur se trouve a l'extérieur, et on m'y enfermais pendant des heures)

Il y avais aussi le chantage au dessert, au repas, la maltraitance (blocage au sol, j'ai même été pris et soulevé par la gorge!!) et en plus de ça les traitement qu'on me donnais ne servais a rien, et aujourd'hui je pense (mais je suis pas sûr) qu'ils avais des effets mauvais, tel que des modifications dans mon comportement on des choses comme ça (oui, ces médicaments me causais des problèmes qu'ils était censé guérir, exactement comme du Tramadol qui donne la nausée quand il est souvent  pris sans raison)

Un jour, ils sont venu me chercher et j'ai décidé de ne pas y aller, je ne voulais pas revivre ça et depuis je n'y suis pas retourné, et je suis traumatisé depuis, et je suis toujours comme je l'étais avant, asperger, cela n'a rien changé...

On m'a interné de force dans un autre hôpital 1 an et demi plus tard, pendant une semaine ça s'est mal passé (moins que dans le premier) et on m'a ensuite conduit au CRA pour un diagnostic, mais dans cet hôpital là non plus c'est pas tout rose

Je souhaite que cela change, je pense également aux enfants, aux adolescents (et même aux adultes) qui sont internés de force sans AUCUNE raison, ou aucun examen n'est fait avant, et ou les traitement sont monstrueux, avec des psychotropes puissants donnés de force ou des contentions.

 

L'ARGUMENTATION SOIGNANTE 


Pourquoi "argumentation soignante" ? Parce que la plupart des gens avec qui j'ai discuté sont des soignants en psychiatrie, qui sortent une rhétorique bien précise.

Je vais donc la démonter ici, et démontrer que les soins sans consentement, c'est de la torture et c'est inutile.

Danger pour soi-même et pour les autres 

Cet argument montre ouvertement que la psychiatrie est un lieu de détention, et non de soin.

De plus, il est vraiment bidon : les malades "mentaux" ne sont pas plus dangereux pour autrui que la population moyenne : c'est la consommation de substances psychotropes licites et illicites qui cause cette violence. 

Quand au danger pour soi même, chacun fait ce qu'il veux de son corps. Maintenir en vie de force une personne suicidaire en l'entravant, en la bourrant de sédatifs et en l'internant, z'êtes sûrs que c'est une bonne idée ? Et pour preuve, les "soins" psychiatriques ne diminuent pas le risque suicidaire voir l'augmentent.

Et contrairement a ce que disent les pro-soins sans consentement, NON, les suicidaires ne refusent pas les soins sous l'influence de leur maladie : 70% ont consulté avant leur passage a l'acte.

Tant qu'on y est, les diagnostiques psychiatriques n'ont aucune valeur.  

Sans même parler de l'expérience de Rosenhan...

Le manque de moyens

On excuse tout par le manque de moyens, mais vraiment tout. Certains osent même dire que le meurtre d'une infirmière est causé par le manque de moyens.

Ainsi, l'on excuse le manque de moyens pour les contentions ou la hausse des hospitalisations d'office par le manque de moyens. Hors, les services habitués a fonctionner sans isolement les utilisent drastiquement dès qu'on leur en ajoute. Bizarrement, ils arrivaient a faire autrement avant, alors qu'ils avaient les mêmes moyens. 

Alors, si il est vrai que dans le milieu médical il y a un manque de moyens abyssal, et que c'est probablement pareil en psychiatrie, les abus psychiatriques n'en sont pas la conséquence.

Fun fact : Les soignants parlent de "danger pour soi-même" pour excuser une contention chimique. Prennent-ils la température de leur patients ? Une fièvre même légère (38 °C) chez un patient mis sous neuroleptique peux causer le décès du patient, on appel ça le "syndrome malin des neuroleptiques"

Même l'ONU s'y met : les traitements forcés sont comparés a de la torture.

Et encore, ce ne sont que quelques exemples.

Vous en voulez encore ? Et si je vous disais qu'une femme battue peux être enfermée par son mari violent, et perdre la garde de son enfant a cause de ça ? 

Et là, vous allez me dire que c'est un cas isolé, mais non.

Même un bisexuel ou un fonctionnaire (#goulag) peuvent se faire enfermer en psychiatrie.

 


Sans parler des parents qui profitent du système abusif pour enfermer leurs enfants pour des raisons stupides (Par exemple une jeune fille qui s'est faite enfermé car elle était lesbienne, le témoignage était en commentaire sous la vidéo de Thomas Cyrix sur la psychiatrie)

Et, sans parler des gens tout problème confondu, tel que moi autiste asperger avec d'autre enfants de plusieurs années de plus que moi a cette époque là, qui me frappais alors que ça ne devrais jamais arriver...

Si vous voulez approfondir le sujet rapidement, ici sont disponibles des mèmes sur la psychiatrie avec d'autres sources.

Il n'y absolument rien qui justifie des soins contre la volonté explicite du patient (y compris une altération du jugement, d'ailleurs j'attends toujours de savoir quel est la numération sanguine ou la radiographie qui permet de savoir si le patient peux consentir ou non...) 

Ceux qui veulent être "soignés" le pourront toujours, sans isolement, sans contention, sans piqûres et avec leur consentement explicite. Si si c'est possible, c'est ce qui est fait dans les cliniques privées et dans une certaine mesure en Italie, en fait. 

Stop aux soins sans consentement et aux abus psychiatriques !

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