3702 LUS –



NEWS NEWS NEWS En avril dernier, le célèbre pochoiriste anonyme Banksy a réalisé son oeuvre urbaine la plus monumentale, « One nation une CCTV », « Une nation sous vidéo-surveillance » où il dénonce l’inquiétante généralisation des caméras de surveillance dans toute l’Angleterre. Aujourd’hui, les sérigraphies et pochoirs de Banksy l' »anartiste » insaisissable connaissent une envolée de prix. La célèbre affiche intitulée « Riot green » acquise 300 livres en 2000 par un étudiant londonien a été mis en vente 150.000 livres. Durant la dernière exposition de la galerie Andipa, Londres, un stencil représentant une jeune fille enlaçant une bombe s’est vendu 100.000 livres. Angelina Jolie, Brad Pitt, Christine Aguilera figurent parmi ses collectionneurs. Bientôt les immeubles graffités par Banksy deviendront-ils les plus chers de Londres ? PORTRAIT-ENQUÊTE
.
Riot green. Stencil acheté 300 livres en 2000, mis en vente 150.000 livres
Enquête
Comment le roi des peintres de rue devient un roi du marché
… Le public n’a jamais vu son visage. Une seule photo de lui a circulé, floue, prise par un téléphone portable, alors qu’il peignait un mur dans l’est de Londres. On devine un homme solide, la trentaine, blanc, avec des pattes en crochet. Qui est-il, d’où vient-il ? Les rumeurs vont bon train. Ce serait un ancien peintre en bâtiment, voilà pourquoi il sait si bien s’y prendre pour peindre un mural, imprimer un pochoir, sans se faire surprendre. Son dernier graffiti, haut de six mètres, «ONE NATION UNDER CCTV» (Une nation sous vidéo-surveillance), réalisé fin avril à Londres sous une caméra vidéo, aurait été exécuté derrière une bâche de travaux publics. Pour certains journalistes anglais, l’homme s’appelle Robin ou Robert Banks, serait né en 1974 ou 1978, son père était ingénieur dans les machines à photocopier et lui apprenti boucher.
Pour d’autres, il serait décorateur, ce qui explique son don pour les parodies humoristiques d’œuvres classiques – car Banksy ne réalise pas que des graffitis, des pochoirs et des sérigraphies, mais aussi des peintures et des trompe-l’œil. À la vénérable galerie londonienne Andipa – «dealers in fine art since 1593»-, où Banksy exposait le mois dernier, on dénie tout contact direct avec lui, tout moyen de le joindre. «Nous n’avons aucune relation avec Monsieur Banksy. Nous exposons ses œuvres sur toile et sur papier, pas ses photos de rue ».
Même réaction à la galerie Lazarides, le plus ancien soutien de Banksy – «our most infamous artist» dit-on là-bas. No comment : «Ecrivez lui à info@pestcontroloffice.com». Je l’ai fait. Pas de réponse. Banksy se protège. Il veut rester anonyme, comme à Paris l’audacieux graffeur de pubs et «flasheur d’ombres» Zeus (signature ZEVS), autre figure de la nouvelle génération des artistes urbains vandales.
Stencil vendu 100.000 livres, qui a révélé le succès de Banksy sur le deuxième marché
En Angleterre, Banksy s’est vite fait remarquer par son insolence, son humour libertaire et la qualité de ses peintures parmi les pochoiristes londoniens. Il représente par exemple deux bobbies s’embrassant, ou urinant contre un mur, un enfant fait éclater un sac en papier derrière un tireur d’élite embusqué, un hélicoptère de la police avec un nœud rose, des rats armés de perceuses dans un quartier voué à la démolition, une petite fille enlaçant une bombe. Des scènes à la fois poétiques et politiques, toujours avec esprit. Parfois, il graffite des slogans protestataires, comme celui dénonçant les caméras de rue, ou encore satiriques «Sur ordre de l’Agence des autoroutes, cet espace est réservé aux graffitis», ou bien bombe sur des monuments historiques «Ceci ne vaut pas la peine d’être photographié».
IL DESSINE DES FENÊTRES SUR LE MUR DE BETHLEHEM CONSTRUIT PAR ISRAËL
Banksy l’anartiste n’intervient pas qu’en Angleterre. Plusieurs de ses peintures faites en 2005 à Bethlehem sur le haut mur d’enceinte de la Cisjordanie construit par Israël l’ont rendu mondialement célèbre. On y voit un enfant rêvant à une faille dans un mur de béton laissant voir le ciel en trompe l’œil
À New York, la même année, il est allé clandestinement accrocher quatre tableaux de lui, des faux classiques bien exécutés (un gentilhomme en perruque arborant un bombe de peinture, une noble dame portant un masque à gaz, une boite de soupe de Warhol, une fresque préhistorique ironique) au musée de Brooklyn, au Metropolitan, au Muséum of Modern Art (MoMA) puis au Muséum d’Histoire naturelle – on trouve les films de ces interventions pirates sur You Tube, où Banksy apparaît affublé d’un postiche. À Los Angeles, où il exposait plusieurs pochoirs et sérigraphies en septembre 2006, il a réussi un coup fameux : il a installé un mannequin vêtu du costume orange des prisonniers de Guantanamo dans le parc de Disneyland. Il y serait resté quatre-vingt-dix minutes.
A lire aussi


« GEORGE DAVIS IS INNOCENT »
D’où vient Banksy ? De la banlieue de Bristol, les journalistes anglais s’en accordent. Il a commencé adolescent, comme beaucoup d’autres jeunes gens énervés, à taguer et graffiter les murs de la ville à la fin des années 1980 – après la vague « no future » des punks. Sur son site, bankzy.co.uk, il explique pourquoi les graffitis le fascinent, et le rôle résistant qu’ils jouent. Il raconte comment en 1974 un certain George Davis, âgé de 33 ans, a été convaincu à tort d’avoir braqué la caisse des dépôts d’Ilford. Accusé sur la foi des déclarations de deux policiers, pourtant absents des lieux pendant le vol, il est condamné à 20 ans de prison. Mais voilà que Peter Chappell, un ami proche, lance la plus grande campagne de graffitis jamais vue en Angleterre. Pendant plusieurs mois, le slogan «GEORGE DAVIS IS INNOCENT» est tagué sur d’innombrables murs, tunnels et ponts de Londres.
Le 15 août 1995, Chappel et quatre complices s’introduisent de nuit sur le terrain de cricket d’Headingley, la veille d’un match très attendu entre l’Angleterre et l’Australie. Ils creusent des trous dans le gazon, les remplissent de pétrole et peignent en énormes lettres blanches sur les murs des gradins «Désolé cela devait être fait, car Georges Davis est innocent». Alerté, le ministère de l’intérieur ordonne alors une contre-enquête. Innocenté, Georges Davis est libéré après deux années de prison – il sera arrêté trois ans plus tard pour vol.
Que Banksy raconte cette histoire d’un «héros du graffiti » sur son site officiel, en le présentant comme un «manifesto», éclaire le rôle contestataire qu’il accorde au bombage. Il y voit une manière de se faire entendre malgré tout, manifester envers et contre tous sur le dernier espace libre qu’il reste, les murs. Le graffe «GEORGES IS INNOCENT» ne prétend pas être de l’art, mais exprime la colère, l’expression directe, le refus – c’est l’énergie première du graffiti. Jean Dubuffet, la grande figure de l’art brut, défendait déjà dans les années 1940 ces forme rageuses d’expression (voyez son « Paysage vineux » de 1944). Des grandes figures de l’expressionnisme abstrait comme Jackson Pollock, ou encore le peintre Cy Twombly s’en sont inspiré dans les années 1950-60.
C’était avant le déferlement des tags et des bombages des années 1980, quand les jeunes des gangs et des quartiers ont commencé de couvrir de leurs signatures et lettres géantes leurs cités, puis les trains et les wagons des métros, puis des villes entières, en des lieux parfois extravagants, supposant d’invraisemblables les prises de risque. Ils ont bientôt été repris, retravaillés, par des peintres célèbres comme Keith Harring ou Jean-Michel Basquiat.
Le style Banksy : insolent, impudent, en trompe-l’oeil. Wikimedia Commons.
LA RUE EST MA GALERIE
Cependant, si Banksy perpétue ces traditions réfractaires, il se fait vite remarquer à Bristol par des images au pochoir élaborées et politiques. L’un d’entre, toujours en place, représente un grand ourson armé d’un cocktail molotov affrontant trois policiers anti-émeute. Elle inaugure la série des innombrables peintures de rue, toujours engagées, soignées et drôles, parfois réalisées avec une audace impayable, qui vont devenir son image de marque. Pourquoi passe-t-il au pochoir ? Il s’en est expliqué dans son livre « Existencilism », publié à compte d’auteur en 2002 : «Comme je ne savais pas bien manier la bombe de peinture, j’ai commencé par découper des pochoirs. Au fond, le fait de tagger est avant tout une question de reconnaissance. La moitié de la ville peut t’appartenir si tu griffonnes ton nom dessus.» En passant du bombage colérique au pochoir, du tag à la peinture de rue, Banksy réalise un saut qualitatif. Mais aussi expressif. Il abandonne la dimension tribale, territoriale des bombages pour transformer la ville en son terrain de jeu et de combat – en sa propre galerie, où exposer ses œuvres éphémères.
Sa nouvelle stratégie agit comme une démonstration par l’action. Si les nouvelles politiques urbaines imposent une série de règles de plus en plus strictes – interdit d’afficher et peindre les murs, d’aller de nuit dans les jardins, de jouer de la musique de rue, vendre à la sauvette, se promener sur les toits et dans les égouts, de descendre dans les voies du métro et les tunnels, tirer ses chaises sur les trottoirs, uriner dans le caniveau, se moquer des policiers, etc -, si «la rue» libre d’hier devient un espace étroitement surveillé, si le dehors devient aussi policé que le dedans, les trottoirs des couloirs de grands magasins, rien n’empêche des artistes libres de défier ces interdictions. À eux d’aller peindre où personne n’ose aller, de détourner les interdits, d’initier de nouvelles manières de vivre, d’inventer des formes d’art insolent, ou poétique, utilisant la ville comme support, matière première, lieu d’exposition…

« MENTIR A LA POLICE N’EST JAMAIS MAUVAIS »
Avec ses pochoirs, pendant dix ans, insaisissable, Banksy va caricaturer les policiers de mille manières («Mentir à la police n’est jamais mauvais» fait-il dire à des dizaines de petits singes), décréter des murs «Graffiti area», installer des faux panneaux de signalisation, embrouiller les lignes jaunes du macadam, mettre des cuissardes à la statue de la justice, peindre des émeutiers lançant des bouquets de fleurs ou d’énormes rats déclarant «Vous mentez». Il va devenir une sorte de Robin des villes, le justicier artiste de Londres, dont les graffes sont attendus et souhaités – si bien que plusieurs fois, des passants empêchèrent les services municipaux de les lessiver
Si Banksy amuse tant Londres, c’est sans doute parce qu’il reprend une tradition artistique vandale assez peu développée jusque-là en Angleterre, mais beaucoup en France. Ainsi le fameux pochoiriste « Blek le Rat » a fait courir des centaines de rats blancs (et des moutons, des astronautes…) sur les murs de Paris au début des années 1980, vingt ans avant Banksy. Il est aujourd’hui considéré comme le précurseur de tout le mouvement actuel des peintres, pochoiristes et affichistes urbains français : la célèbre Miss.Tic et ses silhouettes de femme accompagnées de phrases provocantes («Fais de moi ce que je veux»), Jérôme Mesnager et ses corps blancs désarticulés, Jef Aérosol et ses immenses portraits de stars, Nemo et ses hamacs accrochés partout, Mosko et ses animaux multicolores, David Gouny et ses grosses femmes – ou encore l’audacieux ZeVs, qui fait pleurer du sang aux mannequins des affiches. Banksy les connaît tous, et s’en inspire. Il a même reconnu qu’à chaque fois qu’il réalisait un pochoir, «Blek le Rat (l’avait) déjà fait plus simplement vingt ans auparavant».

Il faut reconnaître à Banksy une qualité picturale, une invention, un sens de la provocation – mais aussi de l’impact – qui surpasse parfois les pochoiristes français. Nonobstant ces différences, tous ces bombeurs, taggeurs, pochoiristes, affichistes forment aujourd’hui une constellation internationale d’artistes de rue, à la fois vandales et souvent talentueux, dont on retrouve œuvres et pochoirs (parfois à découper) sur le Net : voyez le site français lapanse.com («Mieux vaut panser son cheval qu’à la mort »), Woostercollective.com, ou encore le très anarchiste prank.com. Certains exposent désormais dans des galeries connues, comme Miss.Tic à Saint Germain des Près ou Jérôme Mesnager à Ménilmontant.
Les 3, 4 et 5 mai à Londres, vingt-six d’entre eux, surtout anglais – parmi lesquels Bsas Stencil, Bandit, P.Insect, Pure Evil, Asbestos, Artiste-ouvrier, Blek le Rat, Coolture… – se sont retrouvés au «CANS Festival. A street party of stencil art». L’exposition, géante, était organisée par… Banksy. Il a gardé secret le lieu d’exposition jusqu’au dernier jour. Elle s’est tenue dans un tunnel désaffecté du sud de Londres, où gisaient plusieurs voitures accidentées et brûlées. Des fausses caméras vidéos étaient accrochées partout.
Taggueurs et peintres de rues s’en sont donné à cœur joie tout le week-end. D’énormes pochoirs et affiches ont été réalisés. Certains très élaborés. Un inquiétant jeune en capuche portant un grand couteau. Madonna embrassant Britney Spears sur la bouche. Un employé du nettoyage lessivant des peintures rupestres. Banksy a déclaré : « J’ai toujours pensé qu’un citadin armé d’une bombe de peinture a autant à dire sur l’image d’une ville qu’un architecte ou un publicitaire. »

200.000 DOLLARS LE POCHOIR REBELLE
Aujourd’hui Banksy réalise beaucoup de sérigraphies, affiches et toiles pour plusieurs grandes galeries londoniennes – et américaines. Il y reprend les images politiques de ses pochoirs, réalise des originaux. Toutes conservent le même ton rebelle et moqueur que ses œuvres de rue. Voici un Lénine en roller, un portrait de Kate Moss colorisée à la manière des Liz Taylor de Warhol, un policier matraque à la main arborant un sourire de smiley, une affiche détournée de la Paramount Paranoïd picture. Certaines pratiquent l’autodérision, comme cette affiche où une bande de punks fait la queue pour aller acheter un t-shirt «Destroy the capitalism». En 2005, ces œuvres étaient estimées à 100 dollars.
Introduites sur le second marché par Sotheby’s, leurs prix explosent. Des amateurs fortunés veulent l’insolence de Banksy sur leurs murs. Ainsi la sérigraphie de l’émeutier au bouquet de fleurs, achetée 150 livres en 2004, s’est vendue 150.000 livres. Le Lénine sur roue, 48000 livres. Les deux bobbies rivés à leur jumelles 96.000 livres. Brad Pitt et Angelina Jolie ont acquis plusieurs de ses toiles 200.000 livres chacune. En avril 2007, un acheteur inconnu a acheté 288000 livres la peinture sur acier « Space girl and bird » reproduite sur le dernier C.D du groupe rock Blur – elle était estimée 10.000 livres.

UN OURSON JETANT DES COCKTAILS MOLOTOV
D’après le New Yorker de mai 2007, Michael Fisher, le responsable d’un hedge-fund qui a commencé à collectionner des Banksy, aurait déclaré : « Il est passé de 0 à 100 en, disons, 3 secondes. » Ralph Taylor, un des spécialistes de l’art contemporain chez Sotheby’s, a surenchéri, mais faut-il le croire : « Il est l’artiste qui monte le plus rapidement de tous les temps ». Comment réagit Banksy à cette extraordinaire envolée ? Il a posté sur son site un dessin représentant une vente aux enchères, où on lit « I can’t believe you morons actually buy that shit » (« Je ne peux pas croire que ces crétins achètent cette merde »). Une phrase à double sens, bien dans l’esprit de Banksy. Sa dérision n’a pas arrêté sa côte de grimper. Le critique d’art du quotidien The Guardian, Jonathan Jones, a proposé cette analyse du phénomène : «Il y a de l’esprit dans les œuvres de Banksy, et un énorme sens du coup à la mode (…) Il me semble juste de l’aimer, tant que vous ne croyez pas qu’il s’agit d’art (…) Si les collectionneurs le croient, hé bien moquons-nous d’eux (…) Avec Banksy, les philistins prennent leur revanche».
Au début de l’année, la maison de Bristol où Banksy avait peint un ourson jetant des cocktails Molotov a été mise en vente. Au cours d’un réunion, les habitants ont voté pour qu’elle soit sauvegardée et protégée. Plus encore, un guide pour touristes indiquant les emplacements de ses meilleurs graffitis et pochoirs a été mis en ligne. Un graphe de l’anarchiste Banksy contribuera-t-il bientôt à faire monter les loyers à Bristol ? Joint par la journaliste du New Yorker Lauren Collins sur cet extraordinaire engouement autour de ses œuvres, Banksy a répondu : «Je ne pense pas qu’il soit possible de faire de l’art inspiré par la pauvreté puis d’empocher tout le pactole. Ça serait trop ironique, même pour moi.«
Il a ajouté : «J’admire la manière dont le capitalisme trouve une place même à ses ennemis.»
Si vous appréciez cet article, faites-le circuler
merci pour ses informations!
wk du 23 aout, on a découvert par hasard la dernière oeuvre de Banksy de CCTV à coté oxfors street!! c’était un bonheur!!
On est passionné de ses oeuvres…
merci pour l’article
ce mec et son travail me fascinent
bien à vous
SAI
merci pour cet article, je découvre cet artiste engagé dont les pochoirs m ont beaucoup marqué…j’attends la suite!
j’adore se qu’il fait ,une pour ces messages plein de sens et d’autre part pour sont talent .
je lui dit chapo et merci pour l’article
J’aime beaucoup ce qu’il fait. D’ailleurs je l’ai pris comme référence pr mon travail en Arts Plastiques car je considere son travail comme celui d’un artiste assez engagé dirais-je. Voilà!! Merci beaucoup Banksy
Banksy est le meilleur. A Londres c’est une légende mais personne ne le connait, j’ai bien cherché pourtant, j’ai posé des questions, impossible de lui mettre la main dessus. Il doit bien se marrer en pensant à Brad Pitt achetant ses toiles 200.000 livres. La connerie sans borne
Très bel article complet sur cet artiste engagé et subversif.
Un autre point de vue et quelques vidéos sur www.xulux.fr
ou à l’adresse :
Analyse de Banksy sur xulux
Bravo pour votre article trés documenté. A mettre à jour avec le film faites le mur !! Dans l’attente de votre article sur MBW! Mais comme nul n’est prophéte en son pays…on attendra qu’il fasse son trou aux US comme Basquiat !
Si par MBW tu entends Mr.Brainwash, sache que la partie du film de Banksy (Faites le mur) lui faisant référence est d’une ironie sans borne. Mr.Brainwash n’est pas du tout dans une logique artistique comme l’est Banksy mais plutôt dans son exploitation pécunière. Un reflet de notre société en quelque sorte; où on délaisse nos idéaux pour exploiter les bons fillons. Cordialement 🙂
Il a une imagination incomparable à d’autres graffeurs. Ses oeuvre sont fascinantes et très agréable au regards de toute personnes.
on retrouve un peu l essence meme des caricatures
Une vraie rencontre j apprecie beaucoup cet état d esprit un artiste dans le vrais sens du terme bravo
Génial. J’admire l’article, la façon de présenter cette artiste atypique, qui nous fascine d’autant plus qu’il se moque de nous, nous méprise un peu… J’adore
c’est de la pure bombe ce type la c’est un veritable artiste
A voir absolument « Faites le mur » un documentaire sur le street art et une découverte de Banksy pour moi, avec son univers revendicateur et poétique à la fois, chapeau!
tout simplement GENIAL !
Bonjour,
Mon fils a choisi yellow flower de banksy comme sujet, mais on arrive pas à trouver que signifie cette fleur, pourquoi et en quelle année. Merci de nous éclairer sur ce point la.
Yellow flower : Pollard Street ( Londres ) réalisé en 2007
Par contre je ne sais pas ce que sa signifie !!!!
Qui sait ce que représente yellow flower? Merci
Cet artiste est génial !!!
Je parle en tant que pochoiriste.
beaucoup d’infos très utile pour l’histoire des arts merci bcp !!!
My brother suggested I may like this web site.
He used to be totally right. This publish actually made my day.
You can not imagine simply how much time I had
spent for this information! Thank you!