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Les phrases qu'il ne faut plus dire aux célibataires 

Alors comment vont les amours ?
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UNITED STATES - MAY 03: Paris Hilton Dancing With Alexandra Aitkin, New York Socialite Paris Hilton Celebrated Her New Movie And Her 21st Birthday With Dinner At Drones Then Party At The Stork Rooms In Wallow St, Where She Managed To Dance The Night Away Even After Tripping Over Her 6 Inch Heels, She Then Consoled Herself By Changing In Another Dress This One Was More Comfortable. (Photo by Dave Benett/Getty Images)Dave Benett

Même si elles partent d'une bonne intention, ces petites remarques dites à la chaîne (et sur le long terme) peuvent se révéler particulièrement agaçantes lorsque l'on est célibataire.  Voici donc un petit panel de réflexions, dites d'ailleurs le plus souvent machinalement, qu'on ne vous en voudra pas de garder pour vous. Mieux, ça limitera les clichés et autres stigmatisations inutiles que subissent trop fréquemment les âmes esseulées (et le plus souvent les femmes soyons honnêtes). 

"Je ne me fais pas de souci pour toi"

Même si c'est gentil dans le fond. Ce type de réflexion est pénible pour deux raisons. La première, c'est qu'elle sous-entend que le célibat peut être un souci. Donc, l'air de rien, vous suggérez que la personne à qui vous vous adressez doit remédier à un problème dans lequel elle se trouve (quand bien même vous soulignez que vous la sentez capable de le faire). Par ailleurs, affirmer de façon aussi frontale votre “confiance” en l'autre (pour remédier encore une fois manifestement à son état de célibataire), lui met au passage une forme de pression. Car si la personne concernée souffre et lutte réellement face à son célibat, elle doit en plus subir votre étonnement, voire votre déception de la voir encore et toujours “dans cette situation”. 

"Pour être aimé, il faut d'abord s'aimer soi-même" 

Alors c'est sûrement vrai, dans le fond, mais ce genre de mantra à la Gandhi, surtout quand on n'a rien demandé et qu'on ne se sent pas forcément au top, est particulièrement lourd. Déjà parce qu'il culpabilise le/la célibataire. (Une façon un peu détournée de lui dire que dans le fond, si elle est seule c'est de sa faute). Deuxièmement, personne ne s'aime tout le temps, et n'est pas Constance Debré qui veut (écrivaine qui prône une indépendance totale, seule sans attache familiale ou amoureuse, dans un cadre quasi nihiliste). Dans le sens, où c'est ok de ne pas avoir toujours confiance en soi, de ne pas aimer être seul(e) et d'avoir du mal à vivre seul(e). Et que si certaines personnes le vivent incroyablement bien, ce n'est pas le cas de tout le monde et il n'y a pas à culpabiliser de cela. 

“As-tu pensé aux apps ?” 

On les connait ses ami(e)s, ses proches, ses collègues, ses couples qui vous contemplent l'œil brillant en évoquant les différentes possibilités que proposent les applications de rencontre. Pire ceux/celles qui insistent lourdement pour vous créer là, tout de suite, un compte. Voire répondre carrément à votre place aux inconnu(e)s. Rêvant de frissons par procuration, racontant cette légende urbaine, qui voudrait, qu’un(e) ami(e) d’ami(e) ait sauté(e) le pas et trouvé(e) au passage la perle rare (drôle, sublime et sympa). Cela arrive bien sûr, et heureusement ! Mais c'est aussi un nouvel espace digital qui rassemble autant de promesses que de terrains minés de frustration. Sorte de boite de Pandore aux contours infinis, les champs de possibles sont tels que cela peut aussi être vertigineux, voire une nouvelle source d'angoisses. Surtout si l'on sait, comme l'explique très bien, Judith Duportail, dans son livre Dating Fatigue, qu'elles fonctionnent selon des algorithmes précis dont les intérêts sont fatalement pécuniaires (les hommes hétéros qui ne les payent pas n'ont, par exemple, accès qu'à une infime partie des abonnées, vos likes vers des physiques redondants vous enferment dans des cases stéréotypées, ce principe de swipe à la chaîne déshumanise ceux qui sont derrière l'écran…). Bref, elles ne sont clairement pas pour tout le monde et ce n'est pas forcément votre place, surtout si vous n'êtes pas dessus, d'en assurer l'efficacité. 

“Je n'arrive pas à croire que tu sois célibataire, tu es tellement bien”

On est tous d'accord. Dommage que ce ne soit pas la personne avec qui vous avez envie de rentrer qui vous le fait (encore) remarquer.  

“Ça arrive quand tu t'y attends le moins et que tu arrêtes de chercher" 

De la même façon que le fait de devoir s'aimer soi-même, c'est une réflexion aussi facile que culpabilisante. Parce qu'en gros, cela sous-entend qu'on y penserait trop (aka ce serait encore de la faute du/de la célibataire), donc qu'il faudrait lâcher prise, accepter de finir seul(e) manger par des bergers allemands pour que le perfect catch débarque. Hors, on sait tous qu'il/elle ne viendra pas sonner à la porte. Même si c'est (peut être) plus difficile de trouver l'amour quand on est obnubilé(e) par la question, comment blâmer les concerné(e)s de penser ou d'aspirer à être dans une relation ? C'est même bien d'en espérer une. Et cela ne signifie pas pour autant qu'un génie maléfique sabotera immédiatement vos chances.

“Alors les amours ?”

S'il y avait quelque chose de particulièrement notable à partager, la personne concernée vous le dira spontanément. Dans le cas contraire, il vaut mieux s'abstenir, en particulier si vous ne l'avez pas vue depuis longtemps. 

“Mais toi, tu aimerais avoir des enfants ?”

Si l'on ne voit pas quelqu'un de façon régulière, il est peu probable que l'on soit en train de réfléchir à la possibilité de faire des enfants. Même si c'est sûrement une question candide, cela peut être très indélicat, sans oublier les sous-entendus désagréables sur l'âge et “le temps qu'il resterait pour en faire”, qui la suivent généralement en lot de consolation (surtout quand on est une femme). 

“Je ne sais pas comment tu fais, moi je serais incapable de dater à nouveau”

La fin justifie les moyens. Vous le serez pourtant bien obligés, si la situation le dictait (si vous vous rendiez compte que vous n'êtes pas heureux/se, dans le cas où vous vous feriez larguer brutalement, tromper avec votre bff, la mort…). On vous le dit pas mais on le pense très fort. 

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