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Guerre Israël-Hamas : le ministre israélien de la Défense affirme que le groupe terroriste a « perdu le contrôle à Gaza »

L’armée israélienne a annoncé que 44 soldats israéliens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.

Maugan Rambour
Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © GIL COHEN-MAGEN / AFP

Après plus de cinq semaines de guerre, les forces israéliennes avancent de manière significative dans le nord de l’enclave palestinienne. Ce lundi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé que le Hamas a « perdu le contrôle à Gaza », et que les combattants du groupe terroriste palestinien fuient « vers le sud », rapporte BFMTV.

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Selon Yoav Gallant, les Gazaouis « ne croient plus au gouvernement » du Hamas au pouvoir, le ministre israélien affirmant même que certains civils « pillent les bases » du mouvement islamiste. Selon des sources militaires israéliennes, le Hamas disposait avant le 7 octobre d’environ 30 000 combattants. L’armée israélienne a, par ailleurs, assuré que les bataillons du groupe terroriste ont subi ces dernières semaines des « coups importants », dans le nord de l’enclave palestinienne.

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Les hôpitaux de Gaza au centre du conflit

Si le mouvement islamiste n’a pas réagi dans l’immédiat à ces affirmations, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé ce lundi que 11 240 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, depuis le début de la guerre. De son côté, l’État hébreu a fait état de 44 soldats israéliens tués dans la bande de Gaza.

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Au nord de l’enclave palestinienne, les combats se concentrent notamment autour de certains hôpitaux, que l’armée israélienne soupçonne d’abriter des infrastructures stratégiques du Hamas. Une situation dramatique pour les Gazaouis, alors que des milliers de personnes sont bloquées à l’intérieur de ces établissements. Dimanche, le chef de la diplomatie de l’Union européenne a notamment condamné « l’utilisation par le Hamas d’hôpitaux et de civils comme boucliers humains », appelant néanmoins Israël à faire preuve de « retenue » pour protéger les civils.

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