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Si les taureaux pouvaient ériger des statues à leurs héros, ils en consacreraient une au plus brave d'entre eux, Islero ! Ce vaillant combattant à corne a mis hors d'état de nuire un des plus célèbres matadors du XXe siècle, Manolete ! Olé ! La scène se déroule dans les arènes de Linares, une petite ville du sud de l'Espagne. L'affiche de la corrida de ce 28 août 1947 est exceptionnelle : les taureaux de la très célèbre ganadería de don Eduardo Miura sont invités à affronter Manolete, 30 ans, mais aussi l'immense Luis Miguel Dominguín, 21 ans, à l'orée de sa carrière. Il y a un troisième matador, moins célèbre, Gitanillo de Triana (de son vrai nom, Rafael Vega).
Le paso commence à 17 heures. Les trois toreros saluent la présidence et les 10 500 spectateurs. Comme à son habitude, Manuel...
J'ai assisté une fois à une corrida qui s'est terminée comme d'habitude en véritable boucherie. Je suis donc pour l'inte...rdiction totale de cette pratique, d'ailleurs introduite en France seulement au milieu du XIX eme siècle, qui n'a donc rien de "traditionnel" et est bien plus conforme aux goûts espagnols que français.
Quel « sport » abominable !
Prêter à un toro de lidia, aussi célèbre soit-il que le Miura Islero, des sentiments et des préméditations (il teste les... risques que prend Manolete) est aussi puéril et révélateur de fantasme d'animaliste voulant interdire la corrida et donc supprimer cette race magnifique.