Jonathan Legear restera-t-il à Verlaine (D2 ACFF) la saison prochaine? "Ma décision n'est pas encore définitive"
Battus à Tournai, les Verlainois ont désormais huit points de retard sur le Top 5. Jonathan Legear évoque la situation des Taureaux.
- Publié le 12-02-2024 à 18h12
- Mis à jour le 12-02-2024 à 18h58
Blessé au mollet depuis le 6 janvier dernier, Jonathan Legear était titulaire, ce dimanche, lors de la défaite (2-0) des Taureaux sur la pelouse de Tournai. Un revers, le huitième de la saison, somme toute logique au regard de la prestation des Hesbignons qui alignaient une défense inédite. Le jeune Stasse et Limbourg composaient en effet la charnière centrale. "On aurait pu égaliser à 1-1 et cela aurait été un autre match. Finalement, même si nous avions beaucoup d’absents, on n’a pas livré une mauvaise prestation. Les jeunes ont fait leur match. Le seul petit bémol c’est que nous étions un peu trop bas" résume le T2.
Une défaite qui n’arrange donc pas les Verlainois qui rentrent dans le rang et se retrouvent maintenant à huit longueurs du Top 5.
"Cela fait beaucoup, c’est vrai, explique Jonathan Legear. Mais je ne suis pas surpris. Quand on a perdu Bonemme, Dequaire et que les blessures de Reciputi et Ramadani étaient plus graves que prévu, je savais que nous n’allions pas jouer le Top 5. Notre place se situe maintenant entre la 6e et 10e position. En termes de qualité, on a perdu 35% du noyau par rapport au début de saison. Du coup, on ne peut plus revendiquer de jouer les quatre premières places."
Des ambitions clairement revues à la baisse qui n’inquiètent pas l’ancien joueur pro. "Notre noyau est trop étriqué pour revendiquer la montée. Quand je vois les six équipes devant nous, ils possèdent un noyau de minimum vingt joueurs. Nous pas et il faut l’accepter. Sans les départs et les blessures, on serait troisième ou quatrième, poursuit le Verlainois. Mais le projet de Mario Franchi est basé sur du long terme. Le connaissant, il va constituer un noyau encore plus compétitif la saison prochaine. Il veut monter en N1."
Bientôt trois entraînements par semaine?
Pour arriver, le club devra forcément se professionnaliser davantage. "La clé, ce sont les trois entraînements par semaine. Regardez Rochefort, Mons ou Stockay. Depuis qu’ils sont passés à trois entrainements, les résultats suivent, note Jonathan Legear avant de statuer sur son futur. Il n’est pas encore certain que je parte du club. Je suis très bien là où je suis. Pour l’instant, c’est du 50-50. Je n’ai jamais caché mon ambition de grandir dans le coaching et si un club me propose un beau projet, j’y réfléchirai. Par contre, c’est sûr : je ne jouerai plus."