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Il a réussi à obtenir des plaques personnalisées au goût douteux

Un homme de 46 ans a payé 500$ pour avoir «ANUS» et «PENIS» sur ses camions

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Photo courtoisie


Un homme de Baie-Comeau est fier, mais surpris d’avoir réussi à obtenir des plaques d’immatriculation personnalisées sur lesquelles il est inscrit « PENIS » et « ANUS ».

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Photo courtoisie

 

« Je suis un clown dans la vie, j’aime faire des niaiseries et tester les limites du système », se justifie Sylvain Poirier, 46 ans.

Depuis un mois, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) donne la possibilité aux automobilistes de choisir les chiffres et les lettres qu’ils souhaitent inscrire sur leur plaque d’immatriculation pourvu que cela respecte quelques règles.

Parmi celles-ci, l’inscription choisie ne peut comporter un message « qui exprime une idée obscène, scandaleuse ou de nature sexuelle ».

Or, fin juillet, M. Poirier a fait plusieurs demandes de plaques personnalisées pour ses deux camions Ford qui pourraient être jugées indécentes. Les termes « CUL », « TABARNAK », et « CALISS » lui ont été refusés, mais pas « ANUS » et « PENIS ».

Pas « vulgaire »

« Je ne trouve pas que ce sont des mots vulgaires, mais c’est surprenant qu’ils aient été autorisés », confie M. Poirier qui a déboursé 250 $ par plaque.

Il affirme que des gens ont des réactions amusées. Certains se font même prendre en photo à côté, assure-t-il.

« J’ai croisé deux policiers qui étaient crampés, raconte-t-il. L’un d’eux m’a dit : “Là, t’es certain d’être le seul au Québec à avoir cette plaque”. »

Du côté de la SAAQ, on confirme qu’il n’y a pas lieu d’interdire les deux mots, puisqu’il s’agit de « parties biologiques du corps ».

« Toutefois, si des gens ont des commentaires à faire sur les choix de numéros de plaques, ils peuvent nous les acheminer et nous les traiterons », indique Mario Vaillancourt, porte-parole de la SAAQ.

Peu de plaintes

Pour le moment, moins de 10 plaintes ont été formulées au sujet des plaques personnalisées, précise-t-il.

En juillet, Le Journal s’était entretenu avec plusieurs automobilistes déçus de voir que leurs choix de combinaison n’avaient pas été autorisés. Ainsi, « BATMAN », « EXIT » ou encore « PEPSI » avaient été refusés parce qu’ils sont protégés par la loi.

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