SNCM : Manuel Valls veut préserver un "maximum" d'emplois
Lors d'un déplacement à Nantes pour les Assises de l'économie de la mer, le Premier ministre a affirmé qu'il veillera "scrupuleusement" à préserver un "maximum" d'emplois. La compagnie maritime vient d'être placée en redressement judiciaire. Elle emploie 2000 personnes.
Le Premier ministre, Manuel Valls a assuré lors d'un déplacement à Nantes devant le monde maritime qu'il veillera "scrupuleusement " à garder un "maximum " des 2000 emplois de la SNCM, placée en redressement judiciaire, vendredi par le Tribunal de Commerce de Marseille. Un redressement qui est un "aboutissement malheureux mais inéluctable après une décennie de déficits lourds " a déclaré le chef du gouvernement.
Revenant sur la situation "difficile" du secteur des ferries, le Premier ministre a jugé que "le soutien public a pu conduire à la surcapacité de certaines liaisons" et "à une compétitivité insuffisante des armements".
La compagnie, qui compte environ 2.000 salariés, s'est trouvée en cessation des paiements après que l'actionnaire Transdev a volontairement provoqué le dépôt de bilan de la compagnie en exigeant le remboursement immédiat de créances que la SNCM n'est pas en mesure d'honorer.
Des propos inacceptables pour Jean-Luc Mélenchon
Le fondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon qui était présent aux Assises de l'économie a jugé "inacceptables" les propos de Manuel Valls sur ce dossier qui "a donné raison, en quelque sorte, aux compagnies low-cost en mer qui continuent à accepter ce genre de pratiques".
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