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Maroc

Mobilisation au Maroc pour les victimes des intempéries

Les autorités et l’opinion prennent la mesure de l’ampleur des dégâts occasionnés par les intempéries qui se sont abattues sur le sud du pays ces deux dernières semaines. Le bilan est lourd : une cinquantaine de morts, auxquels il faut ajouter des dizaines de millions d’euros de dégâts. des voix s'élèvent pour dénoncer le manque d’anticipation et de coordination des services de l’Etat. Parallèlement un mouvement de solidarité s'est formé pour venir en aide aux sinistrés. 

Pont brisé dans le sud du Maroc. Les intempéries de la fin novembre ont provoqué la mort de 34 personnes et fait de nombreux dégâts matériels.
Pont brisé dans le sud du Maroc. Les intempéries de la fin novembre ont provoqué la mort de 34 personnes et fait de nombreux dégâts matériels. AFP/Fadel Senna
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Par la superficie de la zone touchée, et l’importance des dégâts, ces intempéries font partie des événements les plus destructeurs de ces cinq dernières années au Maroc.

Selon le ministère des Transports, le coût de la réhabilitation des routes s’élèverait à 80 millions d’euros. Outre la vétusté des infrastructures, la presse dénonce les retards pris dans l’installation de système d’alerte dans les zones à risques. C’est le cas pour la ville d’Agadir et ses environs ou une étude datant de 1999 préconisait déjà des aménagements pour anticiper les risques d’inondations de zones habitées.

Mobilisation des réseaux sociaux

Dans la région la plus touchée, à Guelmim, le maire de la ville a dénoncé le manque de concertation entre les différents services publics. Des lacunes d’organisation qui ont selon lui retardé l’arrivée des secours. Enfin malgré les centaines d’opération de sauvetage et d’approvisionnement en zones reculées certains douars et villages restent encore coupées du monde. Dans l’extrême Sud du pays, à Sidi Ifni, certaines denrées ont dû être acheminées par bateau, en l’absence de route praticable pour accéder à cette ville de plus de 20 000 habitants.

Depuis une semaine, les appels aux dons se multiplient sur les réseaux sociaux. Le hashtag #100DHpouraider a été lancé au profit de la Banque alimentaire du Maroc et en l’espace de huit jours près de 50 000 euros ont été récoltés via notamment une plateforme de financement participatif. Les sites de crowfunding tendent à se multiplier dans les pays musulmans. 

 

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