Statistiques ethniques: l'affaire Ménard réveille le débat
Les mots du maire de Béziers sur le décompte des élèves musulmans font polémique.
«Pas de fichier», ni même de «comptabilité». Le maire de Béziers apparenté FN Robert Ménard, visé par une enquête après avoir évoqué un décompte des élèves musulmans de sa commune, a répété mercredi devant les policiers de la PJ de Montpellier qu'«il n'existe pas, (qu') il n'a jamais existé, de fichiers ou de fichage d'enfants» dans sa mairie. Mardi, «le SRPJ de Montpellier a perquisitionné en mairie de Béziers, rappelle un communiqué de l'hôtel de ville. En vain. Il appartient désormais à la justice de mettre un terme à cette affaire».
En attendant, bien que les «deux choses n'(aient) rien à voir», comme l'explique le Conseil représentatif des associations noires (Cran), cette affaire de «fichier» relance le débat sur les statistiques ethniques. «Les statistiques ethniques ne comportent pas de noms, elles n'ont besoin que de nombres, détaille le Cran. Les fichiers ethniques sont interdits, ce qui est normal, les statistiques ethniques sont autorisées, quoique peu utilisées, ce qui est dommage.»«C'est…
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Je suis persuadé que le délis de faciès n'existe pas, et ce n'est pas les statistiques ethniques qui prouveront le contraire. A l'opposé, elles tendraient plutôt les justifier, au nom de l'efficacité! Les contrôles aléatoires se font dans les endroits où il y a des trafic de drogues et d'armes. L'essentiel est que ces controles se fassent dans courtoisie mutuelle. Il sont faits dans l'interêt des nombreuses populations honnêtes de des cités. Lorsqu'il y a un pb (affaire Théo) on voit vite que l'interessé n'est pas très net...