Published on Africa Can End Poverty

La facilitation des échanges comme réponse à la crise et le développement en Afrique

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La réponse de l’Afrique à la crise économique actuelle doit se faire sur plusieurs façades. Une reforme des politiques commerciales permettant l’épanouissement du secteur privé devrait être au centre de tout effort tendant à minimiser l’impact sur les économies africaine à  court terme et à long terme des perturbations des marchés. Comme noté par Shanta dans son exposé de novembre à l’Université Columbia de New, la croissance du secteur privé doit être une priorité pour l’Afrique. Des barrières de toutes sortes dues aux politiques économiques, aux institutions inefficientes et aux politiques commerciales mal conçues ou mal mises en œuvre doivent être éliminées. C’est ce message principal qui est aussi ressorti de nos travaux sur les obstacles potentiels aux échanges en Afrique. Au rang de ceux-ci, on peut citer les opérations portuaires, les environnements douanier et réglementaire et les services d’infrastructure. En particulier, nos travaux montrent que l’amélioration des opérations portuaires et la mise à niveau des services d’infrastructure sont les meilleurs leviers pour stimuler le commerce intra-regional. Investir dans ces domaines pourrait avoir des effets d’entraînement qui permettraient non seulement de sortir rapidement de la crise actuelle mais aussi et surtout de préparer un avenir radieux. Ces résultats sont aussi valables pour tous les accords d’intégration régionale.

La réponse de l’Afrique à la crise économique actuelle doit se faire sur plusieurs façades. Une reforme des politiques commerciales permettant l’épanouissement du secteur privé devrait être au centre de tout effort tendant à minimiser l’impact sur les économies africaine à  court terme et à long terme des perturbations des marchés. Comme noté par Shanta dans son exposé de novembre à l’Université Columbia de New, la croissance du secteur privé doit être une priorité pour l’Afrique. Des barrières de toutes sortes dues aux politiques économiques, aux institutions inefficientes et aux politiques commerciales mal conçues ou mal mises en œuvre doivent être éliminées. C’est ce message principal qui est aussi ressorti de nos travaux sur les obstacles potentiels aux échanges en Afrique. Au rang de ceux-ci, on peut citer les opérations portuaires, les environnements douanier et réglementaire et les services d’infrastructure. En particulier, nos travaux montrent que l’amélioration des opérations portuaires et la mise à niveau des services d’infrastructure sont les meilleurs leviers pour stimuler le commerce intra-regional. Investir dans ces domaines pourrait avoir des effets d’entraînement qui permettraient non seulement de sortir rapidement de la crise actuelle mais aussi et surtout de préparer un avenir radieux. Ces résultats sont aussi valables pour tous les accords d’intégration régionale. Les efforts pour combler les lacunes dans le domaine des infrastructures et les nouveaux engagements pour réduire les barrières commerciales devraient se concevoir et être mis en œuvre de manière concertée dans le cadre des communautés économiques régionales.


Authors

John Wilson

Former Lead Economist, Development Research Group, World Bank

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