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Un Rockefeller Center pour Québec



Avec son projet privé de 600 M$ comprenant une tour de 65 étages qui va redéfinir le visage de la ville, le Groupe Dallaire veut que Le Phare devienne le Rockefeller Center de Québec.

Pour le président du Groupe Dallaire, l’objectif n’est pas de partir «à la chasse» au plus haut gratte-ciel, bien que Le Phare risque de devenir la plus haute tour à l’est de Toronto, avec ses 250 mètres.

Michel Dallaire s’est plutôt laissé guider par le désir de léguer aux générations futures un symbole reconnaissable par tous à l’image du «potentiel économique» de la ville de Québec.

«Au cours des 18 derniers mois, nous avons élaboré un projet unique dont la signature distinctive marquera le visage de la ville pour toujours», a déclaré d’un ton solennel M. Dallaire.

 

Place publique

Au pied de ce géant se trouvera une imposante place publique. L’homme d’affaires imagine déjà une patinoire où petits et grands pourront s’amuser.

«Pour partager avec vous l’idée que j’en ai, je rêve de ce lieu à l’image de Québec comme un Rockefeller Center de New York.»

L’ensemble du complexe offrira deux millions de pieds carrés avec des passerelles commerciales. La tour sera accompagnée à sa base de trois autres édifices comptant chacun entre 25 et 30 étages. La tour principale aura deux fois et demie la hauteur du complexe Jules-Dallaire. Elle abritera des espaces commerciaux, à bureaux, un hôtel de 300 chambres de prestige et des condominiums.

 

Architecture

L’architecture, qui a été pensée par la firme Alpha, rappellera les racines de Québec avec sa pointe en forme de voile. Le promoteur compte réaliser ce projet audacieux dans un horizon de 10 ans et il s’estime prêt à commencer dès qu’il aura les autorisations de la Ville. La tour principale, qui sera construite en premier, devrait être terminée après trois ans.

«C’est un grand projet, mais à l’échelle de croissance de la ville de Québec, c’est un petit projet», a ajouté M. Dallaire.

Le projet devrait créer environ 1000 nouvelles unités de logement sur 10 ans, ce qui fait une moyenne de 100 unités par année, alors que la croissance de Québec est de l’ordre de 4000 unités par année, selon ses calculs.

«Le marché est capable de le prendre. Personne ne va construire des immeubles qui vont rester vides. L’élément important, c’est qu’on va le faire par phases. C’est un projet facilement réalisable sur dix ans.»

Près de 3000 travailleurs et 2000 résidents sont appelés à cohabiter dans ce complexe, ce qui n’est pas sans provoquer des inquiétudes au niveau de la congestion routière, déjà compliquée dans ce secteur.

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