Pourquoi La Belle et la Bête avec Emma Watson est aussi attendu

Plus que Cendrillon ou Alice, le remake du célèbre conte français fait trépigner d'impatience les fans du monde entier. Explications.

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Emma Watson campe Belle
Emma Watson campe Belle © DR

Temps de lecture : 5 min

Un château à l'abandon, des lustres qui prennent la poussière, une porte qui s'ouvre et, soudain, une apparition. Celle de la rose découverte par Emma Watson, symbole de la malédiction de la Bête. Révélée hier, la première bande-annonce du remake de La Belle et la Bête nous a ramenés des années en arrière, face à ce même château rayé par les ans, à force de remettre la cassette dans notre vieux magnétoscope. Plus encore que Maléfique, Cendrillon ou Alice au Pays des Merveilles, le retour de La Belle et la Bête sur grand écran, prévu le 29 mars 2017, suscite l'impatience des fans. Voilà cinq raisons pour lequelles cette nouvelle adaptation de Disney est la plus attendue jusqu'ici.

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Parce que c'est l'un des plus grands classiques de l'histoire du cinéma

Si la traditionnelle question « Quel est ton Disney préféré ? » vous a déjà été posée, il y a de fortes chances pour que vous ayez répondu : La Belle et la Bête. Avec Le Roi lion et Aladdin, le long-métrage d'animation sorti en 1991 compte parmi les classiques Disney les plus appréciés au monde. Alors que Cendrillon et La Belle au bois dormant parlent davantage aux petites filles devenues grandes, l'histoire d'amour de Belle et de son prince pas très charmant est universelle, presque aussi culte que celle de Roméo et Juliette.


Qui ne s'est jamais identifié à cette « étrange mademoiselle Belle » croqueuse de livres, ou à cette Bête pourtant humaine qui ne demande qu'à être aimée ? Qui n'a pas versé sa petite larme à la fin du film, lorsque la Bête gise, blessée, aux côtés de Belle, alors que la dernière pétale se détache de la rose enchantée ? Énorme succès au box-office (425 millions de dollars accumulés dans le monde), le film a remporté deux oscars en 1992 : l'oscar de la meilleure bande originale, et celui de la meilleure chanson originale.

Parce les chansons sont signées Alan Menken

Si le film fut un tel succès, c'est essentiellement grâce à Alan Menken, compositeur vivant le plus oscarisé au monde (et le deuxième plus oscarisé de l'histoire) avec 8 statuettes. Aux côtés de Howard Ashman, le parolier de La Belle et la Bête, Menken a écrit des chansons inoubliables, reconnaissables dès les premières notes. À commencer par « Beauty and the Beast/Histoire Éternelle », immortalisée à l'époque par Céline Dion. Dans la version française du film, le titre est interprété par Charles Aznavour et Liane Foly, puis par Patrick Fiori et Julie Zenatti.

Contrairement à La Belle au bois dormant ou à Cendrillon, où l'on ne retient généralement qu'une ou deux chansons, l'album de La Belle et la Bête est une compilation de tubes. Aujourd'hui encore on ne peut s'empêcher d'entendre « Tuons la bête ! Tuons la bête ! » en imaginant une porte enfoncée dès que quelqu'un prononce le mot bélier. On ne peut pas s'empêcher de danser sur l'air de « C'est la fête » de Lumière. Or Alan Menken, qui avait déjà revisité la bande originale pour la comédie musicale tirée du dessin animé (lancée en 1994 à Broadway), nous prépare trois nouvelles chansons pour le remake qui sortira en 2017. Raison de plus de trépigner d'impatience.

Parce qu'on peut crier cocorico

La Belle et la Bête est aussi un récit bien de chez nous. D'abord apparue sous la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve en 1740, puis reprise par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, l'histoire se déroule dans un petit village français. Avant son adaptation par les studios Walt Disney, le conte est d'ailleurs passé entre les mains de Jean Cocteau, dont la version de 1941 – en noir et blanc – reste une référence. En 1991, Disney a fait de Lumière le plus bel ambassadeur du service à la française. Puis à son tour, le réalisateur Christophe Gans a voulu donner – avec plus ou moins de réussite – une seconde jeunesse à l'histoire éternelle en 2014, avec Léa Seydoux et Vincent Cassel dans les rôles principaux.


La France a également eu droit à sa comédie musicale La Belle et la Bête. Lancé au théâtre Mogador en octobre 2013, le spectacle a attiré plus de 300 000 spectateurs entre octobre 2013 et juillet 2014. Les artistes ont dû jouer les prolongations pour répondre à l'affluence. Pendant de longues semaines, trouver une place à un prix abordable relevait souvent du parcours du combattant.

Parce que le casting envoie du lourd

Dan Stevens (le beau Matthew de Downton Abbey) dans le rôle de la Bête, Luke Evans (le bel archer du Hobbit) en Gaston, Ewan McGregor en Lumière, Ian McKellen en Big-Ben, Emma Thomson en Madame Samovar... Le casting de ce remake est presque trop beau pour être vrai. Certes, le remake d'Alice au pays des merveilles a aussi sa brochette de stars – Johnny Depp et Helena Bonham Carter en tête –, mais après avoir vu Luke Evans et Hugh Jackman s'affronter sur la chanson de Gaston à la télévision américaine, une chope de bière à la main, on se dit qu'on ne pouvait pas rêver mieux.


Et surtout, surtout, parce qu'Emma Watson !

Inutile de nous leurrer. Si cette nouvelle version de La Belle et la Bête est presque plus attendue que le prochain James Bond, c'est parce qu'on veut tous savoir ce qu'Hermione Granger donnera en robe jaune pétard. Bien plus iconique que Lily James et Mia Wasikowska, Emma Watson, qui manque à tout le monde depuis la fin des aventures de Harry Potter, est attendue au tournant. La preuve : il a suffi que l'actrice publie la bande-annonce sur sa page Facebook pour que la vidéo soit « likée » par 938 000 personnes en 24 heures.


On se souvient que la première de la classe s'était métamorphosée en beauté fatale le jour du bal de Noël, dans Harry Potter et la Coupe de feu, faisant fondre au passage le pauvre Ron Weasley. Alors en Belle valsant au son d'Histoire éternelle ? On n'ose imaginer le carnage auprès de la gent masculine.

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