Jour gris aujourd’hui (enfin le 16 juin). La météo n’étant pas décidée à nous gratifier d’un soleil de plomb, une partie s’est déroulée en intérieur avec la visite d’un porte-avions, l’USS Intrepid, et d’un sous-marin datant de 1954, l’USS Growler. Mais il n’y avait pas que ça, et avant d’y aller, nous sommes sortis sur Time Square, où Chérie a eu l’immense chance et l’insigne honneur de poser avec une star de cinéma de renommée mondiale. Enorme coup de chance que de l’avoir croisée ce matin là, mais une chance que nous n’avons pas laissé filer ! Par contre, j’ai l’impression qu’il était de mauvais poil, personnellement, je trouve inadmissible – surtout qu’il a accepté de faire la photo – de faire la gueule alors qu’il devrait au contraire, être ravi. Bref, l’essentiel étant qu’il a bien voulu et pour ça nous le remercions.

 

 

Donc voilà, une chance prise sur le vif et… et… Excusez-moi, on me signale dans l’oreillette depuis le canapé à côté de moi, que… que… Non, non non, je suis sur que non et qu’elle se trompe. Je vérifie la photo et je reviens.

Me revoilà, bon, j’ai encore un doute mais je lui en accorde le bénéfice (surtout qu’elle ne se trompe que très rarement), on me signale que la star croisée ce matin là n’est autre que la réplique en cire du musée de Mme Tussaud ! Un comble tout de même ! Ah et moi qui croyais… Tant pis, une prochaine fois peut-être.

 

Plus loin, alors que nous longions un mur, une vision d’horreur (mais amusée) sachant à quel point je n'aime pas le foot, s’offrit à nous. Les USA, pour qui le soccer (équivalent anglais de notre football – qui lui-même est un mot anglais, un comble) n’est pas le sport national, affichaient des dessins représentant chaque pays. Ces dessins étaient fait en fonction d’une particularité propre au pays. Vous comprendrez naturellement que, même si j’ai pris la photo  des français, je n’ai aucune, mais alors aucune envie de la présenter ici tellement la honte est grande. Autant je ne suis pas chauvin pour deux cennes, autant là, non, désolé. Je ne vous montrerai pas les 3 mousquetaires ! Par contre je veux bien vous montrer les autres :

 

 

 

 

Une fois fait, direction le porte-avions et le sous-marin.

 

L’USS Growler, destiné à la destruction et racheté par un philanthrope millionnaire pour en faire un musée. Resté en service seulement 6 ans à compter de 1958 pour la seule raison qu’il était équipé d’un moteur… diesel ! Pourtant il embarquait deux missiles nucléaires.

 

 

 

 

L’USS Intrepid, un monstre d’acier datant de 1943, mis au rebut à la fin de son service en 1974 puis racheté par le philanthrope millionnaire cité plus haut pour en faire aussi un musée. Idée que je trouve particulièrement chouette. Par ailleurs, cela faisant deux décennies qu’il ne bougeait plus, au moment de la guerre du golf, la marine demanda qu’on le remette en service, juste au cas où. Il n’est pas parti mais à servit de base.

Petit aparté : Nous avons eu la désagréable surprise de voir qu’il nous manquait des photos de ce jour là, je pense qu’il s’agit d’une mauvaise manip de ma part, celle-ci ayant éradiqué purement et simplement lesdites photos. Désolé.

Sinon, le musée est vraiment très intéressant, on y voit comment les hommes vivaient à bord, des pièces d’époque de pilotes (tenues etc), des capsules spatiales (que le navire à ramené) bref, c’est à voir, vraiment ! Voici le lien du site : http://www.intrepidmuseum.org/The-Intrepid-Experience.aspx

 

 

 

 Le pont du navire n’est pas en reste non plus car il possède une collection d’hélicoptères, d’avions américains, dont le légendaire Blackbird

 

 

et le F-14 Tomcat (le même que celui piloté dans le film Top Gun et d'autres russes et français.

 

 

Sur le plancher des vaches, agréable surprise que de voir un concorde ! Naturellement, celui-ci étant une invention française très jalousée par les américains, il va de soit que ce n’est pas un avion d’Air France mais de British Airways qui trône ici. Petit mot en passant, je le dis et le redis, je ne suis pas chauvin mais le Concorde à été, et sera toujours, un avion qui me fait rêver, ce fût réellement une belle fierté !

 

 

 

 

Une fois plein les guiboles, nous sommes allés leur en remettre une couche (aux guiboles) direction Wall Street. Sur le chemin, Trinity Church, au croisement de Brodway et de Wall Sreet :

 

 

Malheureusement fermée, nous nous sommes rabattus sur le cimetière attenant, presque beau car je le trouve sorti tout droit d’une autre époque avec ses tombes presque illisibles :

 

 

 

 

Arrivés à Wall Street. Rien de spécial outre les buildings et les andouilleries de Chérie (ce qui, sommes toutes, n'est déjà pas si mal, vous en conviendrez) :

 

 

Le bâtiment de New York Stock Exchange, magnifique architecture plantée dans l’art moderne et contemporain :

 

 

Nous arrivons ici à un moment sensible de notre balade (qui le sera encore un peu plus lorsque nous retournerons voir le mémorial dont nous vous parlerons plus avant dans les articles), il s’agit bien entendu de l’emplacement du World Trade Center. Inutile d’épiloguer sur le sujet en lui-même, je vais juste vous livrer quelques impressions. Tout d’abord celle au moment de lever la tête, s’imaginant ces deux tours, s’imaginant les avions les frappant, la fumée, la poussière bref, tout ce que vous avez pu en voir à la télé, mais sur place. Puis quelque chose qui m’a un peu mis mal à l’aise c’était d’imaginer, en levant la tête, les gens sauter pour échapper à leur sort puis de me dire qu’à l’endroit où l’on marche, quelqu’un y était mort, quelqu’un qui s’est dit que de sauter aurait pu lui sauver la vie. Glaçant.

Depuis peu, après 10 ans, la reconstruction s’est mise en route, voici le lien (en anglais) menant au site du nouveau projet : http://www.nyc-tower.com/

 

 

Puis, pour finir la 6è journée, voici une plaque commémorative créée pour rendre hommage aux pompiers morts en service ce jour là :

 

 

 

 

 

 

Encore une journée de passée sous le soleil de l’Amérique.

 

P.S : L’article précédent laissait prévoir une série sur l’architecture, mais en fait, ce n’est pas pour cette fois. Avec toutes mes excuses. Ça sera pour une prochaine fois ;)

 

A bientôt !

Voilà bien quelque chose qui nous a changé du métro de Montréal, c’est le métro de NYC.

 

 

D’abord parce qu’il est plus complexe et surtout… il est climatisé ! Ça fait changement. Puis la petite voix à chaque départ de station qui vous dit « Stand clear of the closing door please », ben ça a fait tripper Chérie. Voilà c’était la petite anecdote de début d’article.

En passant, nous avons pris un camion, bon, on le trouvait sympa, jolie déco etc :

 

 

Nous sommes à NYC, aux Etats-Unis, pays du cinéma par excellence. Et il n’y a pas que les acteurs qui font leur cinoche, que nenni. Un soir (dans le futur de ce blog, au sein de ces articles) alors que nous traînions nos âmes sur une place baignée de néons, d’écrans, vantant les mérites d’une boisson corrosive et autres produits high-tech se tenaient là des diligences à lumières conduites par des hommes vêtus de bleu foncés. Garées le long de cette place où une seconde d’électricité pourrait alimenter une maison pour 6 mois, n’étaient là que pour le spectacle, la scène est plantée. Ces diligences stationnaient le long d’un trottoir, dans celles-ci, les hommes en bleu, généreuses forces de l’ordre, prêts à rendre service, dévoués corps et âme, heureux acteurs que ces gens, sur place, prêts à…à…ben à sortir pour se faire prendre en photo avec les nanas. Voilà à quoi servent (entre autre) les flics, le soir sur Time Square. Cet après-midi là, c’était la cavalerie. Jouant leur rôle à merveille car faisant une gueule de six pieds de long, demandant presque de ne pas les prendre en photo… Et pourtant… ils étaient bien là pour ça.

 

 

Là, je sais que je vais toucher beaucoup d’entre vous (enfin, façon de parler vu le peu de gens qui lisent nos articles) donc vous, ceux qui restent encore parmi nous, oui vous que le chocolat n’effraie pas une seconde, vous qui seriez capable d’avaler au moins… Je sais pas, deux sachets de M&M’s d’affilé et que… Ah tiens, ça me fait penser que, justement, à Time Square se tient LA boutique M&M’s world. LA MEGA boutique devrais-je dire, sur trois étages, des boîtes de toutes les formes pleines de ces petites boules croquantes et fondantes, remplies de cacahuètes, d’amandes, de beurre d’arachides, des petites, des rondes, des ovales ! Des vêtements, dont un blouson à 3000$ unique, incrusté de dizaines de petits cristaux Swarovski que voici :

 

 

Tout ce qu’il faut pour ressortir ruiné et prêt à prendre des kilos, vous êtes prêts ?

 

 

 

 

 

Bien, maintenant que vous avez bien mangé, je vais vous filer un peu le vertige histoire de voir si votre foie tiens le choc :

 

 

 

 

 

New York est une ville pleines de surprises, comme à Montréal, on se balade parmi les buildings et on tombe, coincée entre deux bâtiments de 80 étages, sur une église ou une cathédrale. Dont celle-ci, la cathédrale St-Patrick (ou St-Paul, je sais plus), l’une des plus connues :

 

 

 

 

Depuis le début du parcours, on s’était dit Chérie et moi, que nous ne monterions pas nous geler les fesses au plus haut de l’Empire State Building, non non non, nous avons préféré allez nous les geler tout en haut du Top of the Rock, le Rockfeller Plaza. Pourquoi ? Simplement parce que si nous étions montés sur l’ESB (Empire State Building) Nous n’aurions pas eu cette vue là :

 

 

Ni celle-là :

 

 

Ni celle-là d’ailleurs :

 

 

Ni encore celle-ci

 

 

 

Ou bien celle-là :

 

 

Et d’ailleurs nous ne pouvons que vous conseiller d’en faire autant, car la vue depuis l’ESB sur le Rockfeller Plaza ne vaut pas le coup.

Une fois redescendus de là-haut, j’ai vu quelque chose que je ne pensais voir que dans les films, si si !! Quand je l’ai vu j’ai dit à Chérie « Hey regarde, comme dans les films !! Je croyais qu’ils faisaient ça exprès ! » Eh bien non, il faut vraiment aller à New York pour voir ça. Enfin, personnellement, moi j’y ai fait attention, peut-être que vous seriez passés à côté sans même vous en rendre compte. Et bien dites-vous que grâce à moi, maintenant, vous savez qu’on ne voit pas ça qu’au cinéma ou dans les séries tv ! C’est quand même quelque chose, et j’ai trouvé ça quand même bien marrant !

En fait… Ce que vous vous demandez depuis 2 mn c’est « mais de quoi il parle ? » ou alors « bon, tu la craches ta Valda ouais ? » Bon bon, voilà ça vient ! Enfin quand même, c’est fou, moi je pensais qu’ils faisaient ça pour donner une atmosphère spécifique, voyez, un truc dans le genre, ben non ! J’ai quand même eu du mal à prendre la photo parce que ça bougeait tout le temps et que l’appareil n’arrivait pas à faire la mise au point dessus, ça m’agaçait parce que je voulais vraiment l’avoir cette photo, mais bon, je parle je parle je parle, mais vous devez certainement attendre la fameuse photos ! Celle que j’ai prise parce que franchement, des trucs comme ça, on ne s’imagine les voir que dans des films, ben non, la preuve en est, j’ai même pris la photo pour montrer à tout le monde qu’on ne voit pas ça qu’à la télé ni au ciné.

Attention la voilààààà, tadaaaaaaaaaaaaaa !!

 

 

Ben ouais, alors là je sais que vous n’en croyez pas vos yeux, les fameuses plaques d’égout qui fument ! Alors, ça vous la coupe hein ?

 

Voilà, le jour 5 s’achevant ici même, je vais repartir (mais pas tout de suite, laissez-moi respirer que diable !) pour mettre en route le 6è jour , au menu, visite d’un porte avion, un peu d’architecture et le WTC.

 

Salut !

Alors, où en étions-nous ? Ah oui, 4è jour. Si les pieds étaient au courant  qu’ils repartaient le lendemain pour le même supplice, voire plus, je pense que nous serions restés couchés jusqu’à la fin du voyage tellement ils ont pris cher ! Mais fort heureusement, l’expression « con comme ses pieds » arrange bien nos affaires, ceux-ci ne sont au courant de rien, ce qui nous permet de repartir pour une nouvelle journée.

 

Par avance, je vous prie de bien vouloir m’excuser, je me sens un peu énervé, voire un peu maussade, car, voyez-vous, la photo qui suit fait partie du drame qui nous a touché Viviane et moi. Oui, c’est précisément dans cette cathédrale QUE DES CONS DE FRANÇAIS nous on volé notre guide du routard… Oui, Messieurs Dames, c’est ici, précisément sur une chaise, alors que nous venions de terminer une séance de photos, que quelqu’un (ou quelqu’une) nous a lâchement, oui je le dis haut et fort, lâchement carotté notre bible (ironique dans une église non ?). On avoue notre étourderie de l’avoir laissé là mais, je n’arrive toujours pas à comprendre comment des gens puissent être malhonnêtes au point de voler dans une église… Sûrement des parisiens ! Ce fût tragique, oui, heureusement qu’une librairie – dont le libraire était ravi de pouvoir parler en français et ainsi l’exercer - à pu nous vendre un ouvrage suffisamment garni, et à ce titre, nous le remercions d’avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour palier au manque qui nous étreignait et ainsi de pouvoir terminer notre aventure au pays du hot-dog.

 

Au cas où vous auriez oublié, les photos sont cliquables pour être affichées en grand !

 

 

Cette cathédrale, St John, à une histoire. Triste histoire d’ailleurs. Regardez bien la photo. Est-ce que quelque chose vous choque ? Je m’en doutais… Je vais vous expliquer pourquoi elle a l’air « bancale », dans le sens où un des côtés n’est pas terminé. S’il n’a pas été fini, c’est par faute de moyen. Et ce depuis 1892 ! Ensuite, (non ce n’est pas fini sinon ça ne serait pas drôle), le transept, que l’on ne voit pas sur la photo et qui est en fait la partie transversale de l’église. La partie nord n’a pas été construite pour les raisons citées plus haut, tandis que la partie sud elle, ben elle a pas eu de bol, elle à brûlé et non reconstruite. Ce qui n’empêche pas les messes de se faire et de réclamer à l’entrée, un petit don afin d’aider à terminer cette église (sont pas arrivés…).

 

 

 

Sortis de là, nous sommes allés faire le tour du monument puis voici de que nous avons croisé :

 

Une fois par derrière :

 

 

Et une fois par devant :

 

 

Il avait l’air assez vindicatif d’ailleurs, Môsieur n’aimait pas quand je m’approchais de lui. Ensuite nous sommes allés du côté de Chelsea, où Chérie a acheté pour 5 dollars, deux jolis portefeuilles. Alors que nous étions assis prêt d’un terrain de basket, Chérie vidait l’ancien pour remplir l’un des nouveaux achats, tandis que moi je regardais des jeunes jouer au basket.

 

 

Toujours dans Chelsea, nous avons traversé une superbe galerie dans le Chelsea Market, où se tenait une exposition sur les barbes et les moustaches du monde. Nous avons voulu nous mesurer à ça :

 

 

Mais ça a donné ça…

 

 

 

Nous ne sommes pas sortis vainqueurs ! Etonnés ? Chemin faisant, nous sommes avons croisé le « fer à repasser » appelé « flatiron building » (prononcez flatte-aïe-ronne). Petit chef-d’œuvre de construction de style renaissance française et italienne, il trône entre la 5è avenue et Broadway, il est le premier building de New York à recevoir une armature toute en acier. De nombreux New-yorkais prédiront que le bâtiment ne tiendrait pas debout six mois, il est là depuis 1902 !

 

 

Puis nous avons soupé sur le pouce d’un kebab poulet à Herald Square, de là, le soleil couchant offrait une vue superbe entre les buildings.

 

 

 

et notamment sur l’Empire State Building (communément appelé ESB). Tous les soirs, ou presque, celui-ci est éclairé sur ses derniers étage de couleurs différentes selon un évènement dont voici le code couleur :

 

-Bleu : Memorial Day de la police

-Bleu et blanc : Jour de l’indépendance de la Grèce et Jour des Nations Unies

-Bleu, blanc et bleu : Jour de l’indépendance d’Israël

-Rouge, blanc et bleu : Bastille day, le nom donné par les Américains au 14 juillet français, en mémoire de la prise de la Bastille

-Jaune et blanc : Printemps et semaine de Pâques

-Lavande et blanc : Gaypride

Noir, jaune et rouge : Jour de la réunification allemande

-Pas de lumières Jour sans art, Nuit sans lumières et Lutte contre le sida

-Pourpre et blanc : Cause contre la maladie d’Alzheimer

-Rose et blanc : Lutte contre le cancer du sein

-Rouge : Saint-Valentin, Semaine de prévention contre les incendies et LOVE Day célébré par Cartier en Juin

-Rouge et blanc : Croix rouge Rouge,

-Blanc et vert : Columbus Day

-Rouge et bleu : Journée des parents et du Droits des enfants

-Rouge et/ou bleu : Election Day (rouge et bleu pendant l'élection, puis bleu si les démocrates gagnent, rouge si les conservateurs gagnent)

-Rouge, blanc et bleu : Jour du Président, Memorial Day, Jour de l’Indépendance et Jour des Anciens combattants

-Rouge et jaune : L’automne

-Rouge, jaune et vert : Jour du Portugal Rouge

-Noir et vert : Jour du Dr. Martin Luther King Jr

-Rouge et vert : Fêtes de fin d’année

-Vert : Jour de la Saint Patrick, Journée de la Terre et l'Aid qui annonce la fin du Ramadan

-Vert et blanc : Jour de l’indépendance du Pakistan

-Vert, blanc et orange : Jour de l’indépendance de l’Inde

 

 

Puis petit passage obligé par Macy’s, qui est un énorme centre commercial genre Les galeries Lafayette ou BHV :

 

 

Pour finir, nous sommes allés au DUMBO – Non, nous ne sommes pas allés voir un éléphant aux grandes oreilles (ça suffit déjà avec moi :), DUMBO signifie : Down Under the Manhattan Bridge Overpass, difficilement traduisible par : Sous le viaduc du pont Manhattan. Il est vrai que c’est une vue tout ce qu’il y a de plus typique et banale, car tellement aperçue à la tv qu’on n’y fait peut-être plus attention MAIS (et là vous allez dire « ben ouais j’me doute ») quand on y est, c’est vraiment autre chose. Outre la vue, le manque du WTC est flagrant, ça fait un vide.

 

 

Voilà, le 4è jour est terminé, ne vous inquiétez pas, il en reste encore 6 !!

 

See U ;)

Bon ben voilà, j’ai fait la boulette. Actuellement en mode nostalgie, je viens de relire l’article de remerciements, ce qui m’a replongé naturellement les deux pieds dans le St Laurent, prêt à couler… Bref ! On se reprend et on envoie le paquet (pas par Poste Canada parce que ça coûte un rein) mais via ce blog.

Donc le voici, le jour deux (même 2-3 je crois) mais c’est exceptionnel, c’est juste que les photos de ces deux jours sont mélangées. Et s’il y a bien une chose que je n’ai pas envie de faire, c’est bien de les trier !

 

Je vous présente tout d’abord : Grand central. Lieu de croisement de voyageurs de tout poil, travailleurs, touristes etc. De là partent métros, bus et trains. Sur plusieurs étages se côtoient boutiques et fast food.

Comme vous pouvez le constater sur l’image qui suit, l’intérieur est typique à l’architecture américaine (l’extérieur aussi mais je n’ai pas de photo – QUOI « RHOOOOOOOOOO » hey râlez pas hein ! Non mais ho ! Sales gosses -au sens français s’entend) Sa construction s’est terminée en 1871. Je précise tout de même que Grand Central est la plus grande gare au monde avec quelques 44 quais et 67 voies.

 

 

Ensuite nous sommes allés faire un petit tour sur Union Square, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, « Sex and the city 2 » venait de sortir – hey la classe Carrie quand même non ?

 

 

Mais Union Square c’est aussi un petit marché bio, c’est un endroit où l’on trouve des chats venant de refuges et que l’on aimerait adopter (pas le refuge, le chat suffit).

 

 

Mais c’est aussi un endroit où fleurissent aussi les petites échoppes vendant des photos de NYC et tout ce qui s’y rapporte, puis on trouve aussi des t-shirt comme celui-ci, d’une éloquence sans commentaire.

 

 

Puis nous avons commencé le planning mis en place par Chérie, planning qui lui a pris tout de même presque 15 jours à faire pour 9 jours passés à NYC. On a quand même, à peu de chose près, réussi à s’y tenir.

 

Petit tour aux environs de Washington Square : Là je m’en réfère à feu le guide du routard (c*nnards de français !) car c’est grâce à lui que les découvertes furent les plus intéressantes. La photo qui suit est une série d’entrées construites sur le thème « greek revival » s’étalant sur une rue dont la construction date des années 1820-50. Remarquez les colonnes aux entrées.

 

 

Un petit quelque chose qui vous a sans doute échappé. Avez-vous déjà vu dans les films ou les séries tournés à NYC, qu’il existait de petites voitures de police ? Non ? Nous non plus, jusqu’à ce qu’on en voit en vrai :

 

 

Du coup, cela devient systématique, quand on regarde un film ou une série « ah tiens les petites voitures de polices !! » puis on se regarde en souriant d’un air niaiseux .

 

Chelsea + Greenwich :

 

A la base deux quartiers à communautés gay assez importantes, même si c’est à Greenwich que je me suis fait draguer par un homo très… féminin ? Ben oui, nous étions assoiffés Chérie et moi (pas que mais je vous passe les détails), du coup, il nous fallait trouver un Starbuck café (c’est devenu notre référence en matière de café-pipi), il y a en a à tous les coins de rue ou presque. A côté de nous se tenaient deux gays dont l’un, celui assis à côté de moi, m’a fait du pied ; Bon je pense que la première fois c’était par inadvertance, mais la seconde beaucoup moins. Ça nous a bien fait marrer.

 

Chelsea est un quartier à la base très irlandais, les maisons de briques rouges et la verdure environnante en font un quartier vraiment très agréable.

 

 

 

Composé de galeries en tous genres, il possède l’un des plus imposant building - non par la hauteur mais par la longueur - d’appartements assez luxueux :

 

 

 

Une rue qui portait un nom prédestiné, car à la base elle n’avait rien à voir avec les communautés susnommées : La rue Gay. Elle ne paye pas de mine, n’a rien d’affriolant, mais c’était drôle.

 

 

Allez, je vous pose une colle (ou pas), reconnaissez-vous la façade de  l'immeuble ci-dessous ? Allez cherchez bien, je suis sur que vous l’avez déjà vu quelque part ! Un petit indice : vu dans une série tv. Si vous ne trouvez pas, rendez-vous à la fin de cet article pour la réponse.

 

 

Nous somme passés devant le « wall of tiles », comprenez « mur de carreaux »,  l’endroit n’a aucun rapport avec la tragédie du 11 septembre, mais à érigé ici un lieu de commémoration à ce jour. Des gens ont peint, décoré, écrit sur des carreaux de faïence ce qu’ils avaient sur le cœur en regard de cette date :

 

 

 

Voici une traduction du texte ci-dessus :

 

"Nous y étions. Admettant le désespoir et le ciel obscurcit, c'était en un sens, un endroit plein d'espoir. des milliers de gens ont inondé ces rues, venant pour donner du sang, les volontaires sont apparus.Les héros du quotidien venant aider de n'importe quelle manière. Nous avons pensé que plusieurs seraient secourus, amenés ici, puis sauvés... Nous avons attendu comme un seul, nous sommes venus aider. C'était un endroit plein d'espoir..."

 

Plus loin, voici la maison la plus étroite de NYC !

 

 

Cette maison à, en fait, été construite pour boucher une ruelle, elle ne mesure que 2.74m de large sur 12.80 de long mais possède une surface habitable de 92M² ! Son entrée porte le numéro de :

 

 

Plus tard dans la soirée, nous cherchions l’antre du blues, du rock ! Dans Greenwich village s’en trouvent plusieurs, dont un, « The Bitter End » qui à vu commencer les Bob Dylan et autre Stevie Wonder. Bonne soirée, bons groupes, bonne musique donc, bonne bière ! Go !

Ensuite nous sommes quand même rentrés, les journées à galoper sont assez épuisantes.

 

 

 

Le lendemain nous sommes allés voir, comme tout bon touriste qui se respectent (pour peu qu’on aime le gospel of course) une messe du même nom dans le quartier de Harlem. Quartier pauvre comme chacun le sait mais qui possède une particularité qui lui est propre. A savoir que leur église, souvent, ne ressemblent pas forcément à des églises :

 

 

Nous avons manqué la première partie de la première messe, nous sommes arrivés au début du sermon du pasteur. Il faut bien avouer une chose, un prêtre parlerait de cette manière chez nous, il aurait encore des adeptes. C’était tout simplement captivant tellement il avait l’air de croire en ce qu’il disait !

Puis nous sommes allés voir une autre messe, prise depuis le début celle-ci. Seul regret envers mon guide du routard favori. Il nous a indiqué une église sensé être à l’abri des touristes, ouais ben… Raté ! Il n’y avait que ça. Installés au premier étage, nous avons quand même pu suivre 3 heures de messes intenses. Les sermons étaient moins énergiques que la messe précédente mais la musique était vraiment à la hauteur de nos attentes. Un prêtre ferait des messes comme ça, il aurait encore (bien plus) d'adeptes... A faire !

 

Bon, ben voilà, les journées des 12 et 13 juin sont terminées, prochain arrêt : une cathédrale atypique, re Chelsea, le flat iron (entre autre)

 

Salut !!

 

Ah j’oubliais, voilà la réponse à la question sur la façade de l’immeuble ;)

 

 

 

Eh ben ouais ;)

Ça faisait un moment que l’éclipse durait, le drapeau français ayant caché le soleil qui nous éclairait durant ces quelques mois passés sous le drapeau « fleurdelysé ». Puis il y a eu le manque flagrant d’envie de continuer. Mais ça je crois que vous l’avez compris et en parallèle, je tiens à vous remercier une nouvelle fois pour vos commentaires sous le dernier article. Pourtant, ce blog n’est pas terminé, enfin, disons qu’il en manque encore un petit peu, deux parties, une grande, celle qui va suivre, et le final. Celui-ci n’aura rien de grandiose, mais je pense que le thème clôturera cette aventure quasi définitivement.

Donc, disais-je, nous revoilà le temps de quelques articles concernant un superbe voyage (qui n’inclut pas l’arrêt à la douane qui fut simplement chiant parce que long à l’aller et le trajet retour durant lequel nous n’avons pas pu fermer l’œil de la nuit). Que nenni, Mais juste de nos quelques jours au pays du hot-dog de coin de rue et des yellow cabs.

Pour commencer, savoir que l’on va à New York, c’est un peu comme réaliser un rêve. A ce titre nous remercierons bien entendu les séries tv et les films américains sans qui cela ne serait jamais devenu un rêve à réaliser. Je ne vais pas tenter de vous expliquer ici le pourquoi du  comment, d’une part parce que je n’ai pas les mots, d’autre part parce que je pense juste que l’on est des millions à vouloir y aller pour diverses raisons qui nous regardent, point barre. (M’en suis bien sorti hein ?). Entrons donc dans le vif du sujet !

Tout d’abord, on a du mal à réaliser qu’on est à NYC (sans doute à cause de ce rêve débile de tant vouloir y aller – en ce qui me concerne). Ça commence comme ça :

 

 

Nous étions dans un hôtel situé à deux cent mètres de Central Park presque au nord de celui-ci dans upper west side (comprendre « le haut de la partie ouest de Manhattan), sur la 94ième rue ouest. L’hôtel en lui-même était amplement suffisant, correct, sans plus (on a quand même collectionné les savons et les shampooings changés tous les jours – ben oui on est comme tout le monde). L’endroit où nous étions est un coin sans grand immeuble donc, à part les taxis jaunes (les yellow cabs suscités) nous étions assez peu dépaysés. Montréal étant, rappelons-le pour ceux qui viennent de nous rejoindre et qui n’auraient aucune notion de géographie, une ville nord-américaine. Nos premiers pas furent pour Central Park, le mythique Central Park, lieu de joggeurs par excellence, où la nature fusionne avec les ipod et les chiens en laisse. Fait amusant, il est interdit de courir autour du réservoir (voir photo ci-après) dans le sens des aguilles d’une montre sous peine de se faire houspiller par les coureurs, vous doutez ? Regardez :

 

 

 

Le réservoir :

 

 

 

 

 

Ensuite nous y avons déjeuné puis, à l’aide notre super guide du routard (que des c*nnards de français nous ont piqué dans une cathédrale – faut le faire hein ? Depuis je le pleure, oui, 24$ acheté à Montréal pour l'occasion, bande de cons ! C'était pour la rime), donc, à l’aide de feu notre guide, nous avons passé le plus gros de la première journée au musée d’histoires naturelles, regroupant des animaux naturalisés, des minéraux, squelettes de dinosaures, des sections sur les amérindiens, les incas et autres civilisations…

 

 

Je tiens à préciser que, comme dans tous grands musées qui se respectent, quand on manque de temps, il vaut mieux aller là où cela nous intéresse. La taille des musées à NYC demandent au minimum la journée et au moins deux jours complets pour ne faire par exemple que le MET (Metropolitan Muséeum). A savoir que certains musées ont des tarifs préférentiels certains jours et d'autres fois, le prix est en fonctions de ce que vous donnez.

En ce qui concerne la bouffe, nous ne sommes pas allés au resto, grignotant le midi dans un snack et préférant manger dans la chambre le soir. Nous avions la chance d’avoir pas loin une épicerie de quartier où l’on trouvait (ahhh quel bonheur) du fromage pas cher (6$ de moins qu’à Montréal) et non pasteurisé. Pour tout dire, on avait même droit à un avant goût pour savoir lequel nous allions acheter car le rayon était présenté avec plusieurs fromages ouverts, présentés accompagnés de crackers et un couteau pour se servir. Oui, nous pouvions les goûter avant d’acheter !

 

Autre chose assez burlesque (que j’avais déjà vu sur l’île de la visitation mais que Viviane ne connaissait pas) c’est le fitness en plein air de jeunes (ou moins jeunes) mamans. Leur petit lardon dans la poussette, elles font leurs exercices à plusieurs, sous la houlette d’un coach qui, lui, n’en fout pas une ramée (coach à gauche sur la photo)

 

 

 

Voilà en gros pour la première journée, on vous laisse avec autre chose typique : le camion de glaces ;)

 

 

@+ pour la deuxième journée !

 

A l'heure où vous lirez ces lignes, pour la plupart d'entre vous, nous serons à quelques  heures de notre départ, de notre retour. S'il s'avère difficile, il n'en est pas moins  nécessaire... Malgré l'ineffable et profonde tristesse qui nous prend à mesure que le celui- ci approche, je tiens à remercier les personnes qui on rendu notre séjour formidable,  inoubliable, qui nous ont donné l'envie de revenir au coeur de la province du Québec. Cette  jeune province encore assez vierge de fausseté, d'hypocrisie, où le contact est facile,  presque impudique et le sourire chaleureux. A tout ce qui fait, tout ceux et toutes celles  qui font qu'on s'y sente bien dès notre arrivée, je dédie ces remerciements avec tout le  coeur que j'ai pour eux. Je souhaite pour beaucoup d'entre vous de venir visiter le Québec,  même aux plus chauvins car on ne le regrette jamais... Ah si, pardon, oui on le regrette, on  le regrette à chaque fois qu'on le quitte.

Remerciements dans le désordre :

Nos fidèles lecteurs, un blog qui a vu ses articles confirmer son caractère grâce à vos coms. Vous n’imaginez pas à quel point cela est bon pour le coeur de se sentir suivi par amitié, maternité ou tanternité (mot inventé de toutes pièces mais qui a bien sa place).

Florence et Alex, nos colocs et maintenant amis, avec qui les échanges culturels se sont  terminés en fous rires autour d'une fondue suisse (j’en ai jamais bouffé autant !) et toujours d'un remarquable vin. J'aurais encore beaucoup de choses à dire, ils le savent, mais je n'en pense pas moins.

La maman d'Alex, toujours agréable et armé d'un sourire communicatif, toujours prête à rendre service, sans conteste.

Louise, la dame d'en face, dont la voiture était bloquée par un banc de neige et que j'avais  aidé à sortir. Qui m'a, entre autre, initié à l'ornithologie nord-américaine en me présentant  l'ornithologue québécois de référence.

Karine et Fernando, qui nous ont permis de consolider encore plus l’amitié qui nous lie Florence, Alex et nous. On en doutait pas mais vous n’avez fait que confirmer en agissant à contre courant.

Mr Charlebois, le voisin de droite, 75 ans, qui passait tous les jours de neige avec sa  déneigeuse, non seulement chez lui mais aussi chez nous, jardin et entrée de garage comprise.  Et qui refusait toujours un dédommagement pour le service, qu'il fût pécuniaire ou en bouteille. Merci pour l'invitation une après-midi avec le verre de grappa. Elle était simplement excellente.

Mr Duchêne (ou Duchenne) 70 ans environ, que je voyais tous les matins sortir avec sa petite chienne quand je buvais mon café et fumais ma clope assis sur le perron de la maison. Qui me faisait signe de la main, qui traversait la rue et venait me saluer pour taper la causette. Une sacrée belle bonne humeur.

Véro, (que l’on va revoir fin juin avec son chum JF) que je connais depuis maintenant au moins 5 ans, je remercie toujours autant CF qui m’a fait te rencontrer, une amie, une vraie, toujours positive, le cœur sur la main et la main tendue…
Nicole, maman de Véro, la deuxième maman de tout ceux qui la connaissent, et la côtoie. Générosité sans pareille et un cœur tout aussi gros.
Yvon, papa de Véro, toujours égal à lui-même, bout en train et pourvu d’une culture G astronomique. Un puit de discussions intéressantes sans fin.
JF le gars qui chante comme vous auriez eu envie de chanter, comme j’aurais eu envie de chanter. Le gars qui va bien avec Véro et qui le lui rend bien. En ce qui me concerne, le gars que je suis content d’avoir dans mon entourage, faites que ça dure svp !

Jérôme (et Maude) d’une gentillesse déstabilisante, un accueil chaleureux et toujours prêts à se mettre en 4 (x4)

Toni, lapinou, mon pote de bahut, avec qui, rire en se souvenant des conneries passées et présentes, j’espère celles à venir, fait toujours du bien. Surtout voyant que l’on a pas changé.
Sybille, lapinette, content de te connaître, bonne humeur, intelligence et bon public, de quoi passer d’excellentes soirées, encore et encore… merci pour l’invit’ chez nous au BBQ, on attend la chambre au dessus du garage !

Rémi, « mon chum Rémi » comme le chante les CF, rencontre avec un gars réservé sorti d’un forum (et nous aussi) pour se descendre des bières avec une facilité déconcertante en discutant sobrement de choses intéressantes le rire aux lèvres.

La LUDIC, merci de nous avoir fait passer quelques bons lundis soirs, un plaisir de franche rigolade et pour certain(e)s, un talent fou.

Nick, tout un poème celui-là, un peu bourru mais le cœur sur la main. Je continue de dire que les expressos chez toi sont les meilleurs et je ne dis pas ça parce qu’ils sont gratuits !

L’équipe du couche-tard, Wendel, Jean-François et Céline, avec qui il m’arrivait de converser 5 mn dehors avec eux. D’une sympathie à toute épreuve, toujours le sourire (aussi commercialement obligé par la direction soit-il) mais vous en connaissez beaucoup vous des caissiers qui déboursent de leurs propres poches pour vous avancer ce qu’il vous manque ? En France ? Moi pas.

Pour finir, les musiciens du métro, entre les bons et les mauvais, les louches aux synthés et aux enceintes pourries, les bluesmen à la gratte électrique, vraiment très bons, les chanteurs à faire pleurer un oignon tellement ils sont mauvais, mais bien sur tout ça fait que…

Voilà pour le plus gros, naturellement j’en oublie mais le cœur lui, n’oublie rien, ni les sourires, ni la bonne humeur, ni le souverainisme ni… Le Québec.

Merci pour tout.

 

 

 

 

Tout d'abord, nous sommes bien rentrés de New York. Le voyage de retour a été long et difficile mais on a rattrapé notre sommeil en retard et c'est reparti !

 

Nous voulons aussi remercier tous ceux qui se sont pris au jeu de la webcam. Ca nous a vraiment fait tout chaud dans le coeur même si ce n'était pas grand chose, de vous savoir tous ensemble derrière votre écran à nous regarder gesticuler devant une caméra inerte. Ca nous a bien fait rire aussi !

 

A peine de retour à Montréal, notre emploi du temps est déjà surchargé : valises, derniers préparatifs, au revoir à ceux qui ici nous ont donné de merveilleux moments... bref, nostalgie ! Nous nous retrouvons dans la situation paradoxale d'avoir envie de revoir ceux qui sont dans nos coeurs et en France sans avoir envie de quitter ceux qui sont dans nos coeurs mais ici...

Même en sachant qu'il y a internet, ce n'est pas facile de dire "au revoir" sans dire "adieu"... alors on se fait une dernière bouffe, on boit une dernière bière et on se fait des promesses sous la lune, de se revoir très vite, le coeur au bord des yeux...

 

Tout ça pour dire que nous revenons ! "Enfin" ou "déjà", le cul entre deux chaises et le coeur entre deux pays... Bon ok, je suis un peu déprimée à l'heure qu'il est mais je vous assure, j'ai vraiment hate de vous revoir ou de vous rencontrer ! J'en ai pas l'air, là, comme ça, tout de suite, mais c'est vrai, si si !

 

Alors on fait les bagages... Et là, y'a 5 minutes, j'étais à genoux dans la chambre, triant les bouquins de mes cours quand j'ai fais le petit calcul : j'ai 21kg de bouquins à rapporter, pour une valeur totale de 678 dollars canadiens soit 530 €... *crise cardiaque*

Mon dilemme : soit je les emporte, ce qui rajoute à la valeur totale le coût d'envoi ou de surplus de bagage, soit je les jette... *deuxième crise cardiaque*

 

Je passe du coq à l'âne pour vous dire aussi que nous avons fait pas loin de 4000 photos à New York. Elle ne sont pas encore triées. Nous avons bien l'intention de continuer le blogue pour vous raconter la fin de notre séjour, même si nous somme déjà revenus en France. Mais par contre, je ne sais pas quand est-ce que ça viendra. Vous comprendrez bien que notre retour sera chargé...

 

Je propose donc à tous ceux qui souhaitent recevoir un message lorsque nous publierons à nouveau de nous le dire ici ou bien de s'inscrire à la lettre d'information du blogue (qui vous envoie automatiquement un message, et rien d'autre, lorsque nous publions un nouvel article) > colonne de droite : "liste de diffusion" > entrez votre adresse de courriel et cliquez sur "Clic !".

 

Dernière info, et non des moindres, nous décollons le samedi 26 au soir (heure canadienne) pour arriver le dimanche 27 au matin (heure française).

 

Nous vous embrassons tous très fort et pensons à vous...

 

<3 A très bientôt <3

Bon alors, voilà des nouvelles rapido parce qu'on a pas souvent internet dans la chambre, parce qu'on n'est pas souvent dans la chambre et parce que nos journées sont remplies et épuisantes, au rythme de la "big apple" donc on se coupe volontiers de l'ordinateur...

 

Est-il besoin de préciser que tout baigne ???

 

En vrac, pour l'instant on a vu / fait (liste non exhaustive) :

messe gospel dans Harlem

Musée d'histoire naturelle

la maison où est né Théodore Roosevelt

Central Parc

Empire State Building

Maddison Square Garden

Soirée blues, pop, rock dans Greenwich

la patisserie de Sex and The City

la façade de l'immeuble de Friends

le Flatiron

la maison la plus étroite de NYC : 1,90m de large sur 3 étages

une moitié de la plus grosse cathédrale de NY (on aurait bien voulu en voir plus mais elle n'est pas encore finie...)

et...

 

 

et........

 

 

et ?????

 

 

...................

 

 

le Starbuck Café de Greenwich où Yann s'est fait draguer par une grande folle black du si célèbre quartier gay ! Si, si, une vrai de vrai !!!

 

 

Bon, venons-en au plus important :

(et cette fois, lisez jusqu'au bout, svp !)

 

Jeudi 17 : 14h heure de NY = 20h heure française = 4h heure d'Australie

et

Samedi 19 : 8h heure de NY = 14h heure française = 22h heure d'Australie

 

Retenez bien ces rendez-vous, faite un noeud à votre mouchoir, mettez un rappel sur votre iphone... nous serons sous une webcam que l'on peut voir en direct sur Internet. A ces dates là, vous pourrez donc nous voir sur Time Square.

 

C'est pas compliqué, promis. Rien à télécharger !

L'adresse de la webcam : http://www.earthcam.com/usa/newyork/timessquare/

=> choisir la webcam n°3 : on y voit une intersection, juste le croisement et les passages piétons.

 

Votre mission, si vous l'acceptez : 

Faire un imprim'écran de nous sur la webcam et nous l'envoyer par mail !

Partis d’Ottawa le lundi matin, direction Montebello, nous avons commencé la journée par le parc Oméga (mettre lien du parc). Parc naturel dans lequel on se promène en voiture parmi des animaux très très très féroces :

 

 

Je tiens à préciser quand même que ce sont de gros gourmands :

 

 

 ils voient arriver la voiture de loin et ils savent que la carotte est au bout du chemin. Le temps de trottiner jusqu’à celle-ci, il se créer… comment dire, une sorte de bulle au dessus de leur tête comme dans les cartoons où le prédateur imagine sa proie comme un poulet rôti (avec les pompons en papier au bout des pattes svp) et qu’il commence à baver. Eh bien c’est précisément ce qu’il s’est passé. Môsieur le wapiti à simplement ouvert la gueule au-dessus de mon bermuda (tout neuf et tout propre) et à laissé tomber l’équivalent d’une verre à café de bave (non torréfiée, non traitée, sans additif ou autre colorant) sur mon joli couvre fesse. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, les animaux croisés n’avaient pas mauvaise haleine – vaut mieux pas remarquez, sinon ils mourraient de faim :).

 

Le petit malin que je vous présente là :

 

 

C’est LE goinfre de service, celui qui flingue nos sacs de carottes plus vite que son ombre. Apparu d’on ne sait où, il nous à cavalé au train (au notre et à d’autres) le reste de la balade dans l’une des aires où l’on pouvait faire un circuit à pieds, parmi le coin des cerfs de Virginie (non la propriétaire ne s’appelle pas Virginie non !)

Puis chemin faisant « Ha ben tiens, je crois qu’on le connaît celui-là »

 

 

« Heuuu Salut, vous n’auriez pas une carotte ou deux qui traîne des fois ? » Nous demande t-il d’une voix faiblarde feignant l’animal au bord de l’inanition… Allez t’as de la chance c’est notre jour de bonté ! Et hop ! Ensuite il est quand même parti quémander d’autres pèlerins qui passaient par là.

Puis Chérie a fait la connaissance d’une jolie demoiselle qui n’osait pas trop s’approcher mais qui a su faire confiance :)

 

 

 Et pour finir la section des cervidés (ça fonctionne aussi les jours de rut) (précisez si vous n’avez pas saisi la blague vaseuse dont je viens de vous faire profiter) on a donné les restes de carottes – que l’autre plus haut à bien voulu nous laisser – aux daims, et j’ai eu droit en prime à un petit bisou sur le front !

 

 

On continue ! Nous voilà dans la section des loups arctiques, bizarrement ceux-ci semblaient avoir peur de nous lorsque l’on s’approchait du grillage (alors qu’on était sensés rester dans la voiture mais bon, si l’on veut satisfaire nos fidèles lecteurs, nous sommes bien obligés de prendre des risques non ?)

 

 

Puis pour finir, balade au-dessus des loups gris, une meute, des bêtes superbes :

 

 

Puis on a quitté le parc (tout bavouillé) en direction du château Montebello :

 

 

 la plus grande bâtisse de bois rond en Amérique du nord, un hôtel 5* appartenant au groupe Fairmount, quand on voit la bâtisse, le cadre etc, on comprend pourquoi. On s’est aperçu que la chaîne Fairmount possède essentiellement des demeures hôtelières de caractère (cf. château Laurier à Ottawa ou encore le château Frontenac à Québec). Un bâtiment en forme d’étoile dont l’intérieur n’a rien à envier aux hôtels de luxe cannois que les peignes-cul en Mercedes s’autorisent pensant être les maîtres du monde mais le plus impressionnant reste la cheminée centrale, un monument à elle seule :

 

 

Pour finir la balade avant de rentrer à Montréal, nous sommes passés par le manoir Papineau (Louis-Joseph de son prénom, homme politique canadien français) :

 

« Situé à Montebello, à mi-chemin entre Hull / Ottawa et Montréal, le lieu historique national du Manoir-Papineau constitue l'un des joyaux patrimoniaux de la région de la Petite-Nation et de la grande région de l'Outaouais. La mise en valeur du site rend d'abord hommage à Louis-Joseph Papineau, personnage historique dont le rôle majeur sur la scène politique nationale du pays au XIXe siècle est largement reconnu. Elle met aussi en relief une imposante œuvre architecturale, conçue et réalisée par Louis-Joseph Papineau, soit l'ensemble du manoir et du domaine de « Monte-Bello ». (Source : Parcs Canada)

 

« Le lieu historique national du Canada du Manoir-Papineau vous fait revivre les belles années de Louis-Joseph Papineau, cette figure légendaire du Québec. Chef du Parti des Patriotes et un des leaders de la rébellion de 1837-1838, Papineau fit construire son manoir ici à Montebello. Construction authentique des années 1800, des jardins, du hangar à grains et de la seigneurie de Papineau. » (Source : guide touristique de l’Outaouais)

 

 

 

Voilà donc une journée bien remplie, un roadtrip super génial comme vous avez pu le constater :), la suite ? New York, mais là il faudra patienter, les photos seront nombreuses, le temps limité car retour en France (pouerk) à préparer et ce sera aussi le dernier article en substance depuis le Québec… Pas d’autres commentaires. A bientôt.

 

 

Ottawa, en effet... LA capitale du Canada, qui d'ailleurs n'a absolument rien d'une capitale puisqu'elle a été construite POUR être la capitale, simplement parce que Toronto et Québec se disputaient la place. Moralité, ils ont pondu une ville entre les deux ! Ottawa est une ville de fonctionnaires, et on y trouve dans celle-ci que des pubs irlandais à tous les coins de rues, il faudra m'expliquer comment gouverner quand on est paqueté :).

En après-midi, on est allés faire une balade dans les rues avec nos amis Véro et JF, un petit passage obligé par le HardRock café :

 

 

 

avec l'achat du t-shirt qui va bien. Nous avons aussi visité le château Laurier, remis au goût du jour en hôtel 5* :

 

 

 

puis direction la visite d'un site peu commun, une auberge de jeunesse... Ok ok ok, je vous vois venir geindre et vous plaindre hein ? "Ouais pffff une auberge de jeunesse, "kesson en a à fout' ?" Oui ben c'est justement là que j'interviens, ce n'est pas une auberge de jeunesse commes les autres :

 

Lisez bien le panneau, vous comprendrez (peut-être) - gnark gnark gnark vengeannnnnnce !!! Ca vous apprendra à vous plaindre tiens !

En fait, il s'agit d'une ancienne prison ! Ca vous la coupe hein ? Non pas la tête non, la chique suffira. Et au dernier étage se trouvait la salle des pendus, que nous aurions dû aller visiter, mais là, c’était pas l’heure et le lendemain on était trop cuits. (Pas sur le bûcher non !) Mais par contre, ils ont la bonne idée de laisser l’engin de punition dans la cour. On s’est dit qu’on ferait peut-être de bien beaux condamnés, et voilàààààà :

 

Sieur JF, vous êtes condamnés pour ne pas avoir eu l'air d'être un vrai prisonnier (et toc!)

 

Dame Véro, arrêtez de faire l'andouille, vous ne voyez pas que vous pouvez facilement enlever la tête et les mains non ?!

 

 

 

Dame Viviane, veuillez rentrer votre langue avant de me donner des idées perverses !

 

Sieur Yann, veuillez svp cesser de baver sur la langue de votre conjointe, merci !

 

On est convaincants hein ? :)

 

Puis après on est rentrés, on était invités pour un BBQ chez un ami de Véro que l'on connaissait déjà, quelqu'un de vraiment très sympathique. Le lendemain, nous sommes partis, chérie et moi, pour la visite du parlement. Avant cela, on nous faisait patienter sous une tente où se trouvait un oratoire, l'envie de faire l'andouille étant chez moi une seconde nature :

 

Hey ça le fait non ?

 

 

Bon, le parlement rien de trippant mais intéressant au niveau architecture intérieure puis la visite de la salle du Sénat - On vous mettra toutes les photos sur Picasa. Pour la fin de la visite, nous sommes montés dans la tour de la paix (regardez la première photo de l'article) pour avoir une vue d'Ottawa. La tour possède un carillon de 53 cloches dont les poids varient de 11 tonnes à 11 livres. Au début de la visite, on a nous bien précisé qu'il ne fallait pas prendre en photo les agents de sécurité, soit... En plus, apparemment, seuls les agents canadien anglais avaient l'air de se faire "royalement" chier et pour le coup, ne donnaient guère l'envie de les encadrer. MAIS par contre, quand nous étions en haut de la tour, j'ai demandé à un agent de sécurité pourquoi nous ne pouvions pas les photographier, celui-ci était québécois, nettement plus jovial et sympa. Il m'a répondu qu'en fait il n'y avait rien de grave à cela, la preuve:

 

 

Ah nous avons aussi traversé une rue assez... Olé olé, ben ouais il paraît que c'est une rue très grivoise :

 

 

Et la visite finale : le musée des civilisations, musée consacrant tout un étage aux nations amérindiennes du continent nord-américain.

Test : Trouvez Viviane sur la photo :

 

 

Petite compil' de masques amérindiens :

 

 

 

  Voici donc l'avant dernier jour de notre roadtrip, la suite ? Le parc oméga, une petite visite du château Montebello et un passage express extérieur du manoir Papineau (homme politique Québecois).

Cadeau :

 

 

 

Ciao !!