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Le socialiste Jérôme Cahuzac a estimé mercredi que pour sortir de "la crise de régime" entraînée par l'affaire Bettencourt/Woerth, Nicolas Sarkozy doit soit "dissoudre" l'Assemblée nationale, soit changer de gouvernement.
"Le problème Woerth" dans l'affaire Bettencourt "est le révélateur de quelque chose de plus grave qui est probablement une crise de régime", a affirmé sur Europe 1 le président PS de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
"Il faudrait des actes pour sortir de cette crise de régime", a-t-il ajouté, jugeant que pour cela le chef de l'Etat a "deux solutions" : "soit il dissout, soit il remanie le gouvernement" pour faire "un gouvernement de combat, un gouvernement resserré, moralement irréprochable".
"S'il n'a pas les moyens d'imposer" un tel remaniement "à sa majorité, alors il faut qu'il en appelle au peuple", a insisté le député du Lot-et-Garonne.
"C'est déjà arrivé qu'un président de la République sentant sa légitimité chanceler en appelle au peuple qui seul est souverain", a-t-il fait valoir.
Selon lui, les anciens présidents "Jacques Chirac et François Mitterrand avaient conservé une distance au pouvoir et aux affaires de l'Etat que Nicolas Sarkozy n'a pas su conserver, et c'est une des origines de la crise de régime que nous connaissons".
D'ailleurs, on me rapporte qu'il n'est pas le seul à penser cela, y compris dans d'autres partis que le PS.
Quand tant de voix s'élèvent, il devient difficile de cacher la réalité.
N. Sarkozy et sa garde rapprochée sont totalement disqualifiés au sein du gouvernement, et auprès de l'opinion française et internationale.
Il n'est plus possible pour les français de continuer avec ce gouvernement.
Il faut un grand changement, une grosse rupture, une chute de ce régime, pour revenir vers une démocratie parlementaire digne.
Ceux qui encore au sein de l'UMP désirent sauver leur place devraient s'inquiéter, et revenir vers les partis de raison.
L'UMP est fortement entachée, elle est complètement discréditée.
Le 14 juillet approche, il n'est pas trop tard pour se ranger derrière le bon sens.
à Mitterrand et Chirac démontre que Cahuzac se complaît dans des situations contre nature qui ont donné des résultats désastreux que l'on veut attribuer à l'omniprésence de Sarkozy, mais qui ne sont en fait que des processus pseudos démocratiques favorisant les crises économiques, et à plus forte raison quand elles sont mondiales. En dépit des actes subversifs de la gauche dont le programme alternatif est pire que le mal qu'ils disent vouloir combattre, n'impose pas une dissolution mais la poursuite des réformes engagées.
Sans être un partisan du PS, je dois avouer que je rejoins entièrement les conclusions de Jérôme Cahuzac. Nicolas Sarkozy est plus qu'un président, il est à la limite du dictateur. Il lui reste donc deux possibilités : il dissout son gouvernement, ou il se présente devant les citoyens, car pour l'instant, il n'a plus aucune légitimité pour gouverner, ou trop peu.