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Billetterie

Cité de Refuge, Armée du Salut

Paris, France, 1929-1933

« D’une part, les progrès réalisés dans la vitrerie, qui met à notre disposition toute sorte de verres en toutes sortes de dimensions, et surtout l’intervention de l’acier et du ciment armé qui permettent de supprimer complètement tout mur portant les planchers, ont permis d’aboutir à la solution même recherchée depuis longtemps : le pan de verre »
Lettre de Le Corbusier à Albin Peyron, 3 août 1931

La commande

L’Armée du Salut développe un ambitieux programme architectural après la Première Guerre mondiale pour aider les plus défavorisés. La Cité de Refuge est la troisième réalisation de Le Corbusier et Pierre Jeanneret pour l’Armée du Salut, après l’Annexe du palais du Peuple et L’asile flottant. Elle leur est confiée cette fois encore par Albin Peyron, commandant de l’Armée du Salut avec le soutien de la Princesse Singer de Polignac.

Le bâtiment doit répondre aux trois prérogatives de l’Armée du Salut : l’hébergement en asile de nuit, la préparation et la distribution de repas, et le recyclage dans des ateliers.

La capacité d’accueil est de cinq cents lits environ en dortoirs, ou en petites chambres pour les mères célibataires avec enfants qui disposent également d’une crèche, ce qui reste très exceptionnel à cette époque.

Entre juin 1929 et juin 1930, Le Corbusier conçoit cinq projets différents pour la Cité de refuge. La dernière étude lui permet de supprimer deux ailes du bâtiment pour diminuer les frais de construction et de chauffage.  Ces modifications lui permettent également de respecter le gabarit fixé par le Conseil général des bâtiments civils. Les travaux débutent en Juin 1930 avec la pose de la première pierre, et l’inauguration a lieu le 7 décembre 1933.

Le Corbusier crée un bâtiment hermétiquement clos « à respiration exacte », répondant au principe de l’air conditionné, avec un chauffage à air pulsé. Il s’agit pour l’architecte d’une notion qu’il a théorisée à la fin des années 1920, et qu’il a voulu mettre en œuvre, sans succès, au Centrosoyus à Moscou.

La Cité de refuge est donc le premier bâtiment de Le Corbusier entièrement hermétique, doté d’une façade complétement vitrée, constituée notamment de briques de verre Nevada. Mais cette première version de l’édifice, notamment de la façade sud en pan de verre, sera rapidement modifiée par les architectes, en raison de l’inconfort thermique et des dégâts de la Seconde Guerre mondiale.

Armée du Salut, Cité de refuge © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier
Armée du Salut, Cité de refuge © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier

Le projet

Le Corbusier décide d’établir une classification nette des éléments de la Cité pour répondre aux contraintes du terrain.  

Le premier élément présente deux façades constituées de pans de verre, passant au-devant des planchers de béton. Il comprend une partie hôtellerie et réfectoires, pour hommes et femmes séparés ; une cuisine avec ses dépendances et le chemin ou « route intérieure » de ravitaillement pour les camions.

Au sommet du bâtiment dédié à l’hébergement se trouve l’appartement du gouverneur de la Cité et les appartements du personnel, couronnés par une toiture-terrasse.

Le second élément, disposé devant le bâtiment de l’hôtellerie, comporte le portique d’entrée sur la rue Cantagrel et le service de contrôle, les services communs avec le hall de réception pour les visiteurs, le hall d’attente et les bureaux.

Enfin, le dernier élément construit sur pilotis, propose un sous-sol lumineux, avec dispensaire et le vestiaire du pauvre (rotonde) en-dessous.

En face, sous le hall d’entrée, se trouvent la salle de réunion avec la bibliothèque des hommes au-dessus.

Une entrée pour les personnes âgées donne sur la rue Cantagrel et permet d’accéder directement à un dortoir et à un réfectoire.

Du côté de la rue Chevaleret, la route des camions conduit à un petit jardin entourant la rotonde, avec à l’ouest les ateliers de matelasserie des femmes. Derrière, on accède par le jardin à l’atelier de menuiserie des hommes.

Afin de réaliser l’étage de la crèche sans dépasser le gabarit imposé par le Comité Supérieur des Bâtiments civils, Le Corbusier a l’idée d’incliner la façade du bâtiment de 40 cm. Cette inclinaison, presque invisible, donne à l’ensemble du bâtiment une impression de légèreté accentuée par le caractère vitré des façades. Les escaliers extérieurs, les rambardes métalliques et les cheminées rappellent le modèle du « paquebot ».

Le Corbusier, Armée du Salut, Cité de refuge © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier
Le Corbusier, Armée du Salut, Cité de refuge © FLC / ADAGP / Olivier Martin-Gambier

Le devenir de la Cité de Refuge

Dès 1935, pour améliorer le confort de la façade sud, complétement vitrée, les architectes apportent les premières modifications par la création d’ouvrants.

La Cité du Refuge ayant subi des dégradations importantes pendant la guerre, Le Corbusier modifie encore cette façade. Entre 1948 et 1952, elle fait l’objet d’un remplacement complet du pan de verre. Le nouveau projet de Le Corbusier prévoit la mise en œuvre d’un brise-soleil devant des menuiseries en bois colorées.

Les extérieurs de la Cité de Refuge sont inscrits en 1974 au titre des monuments historiques. La demande de permis de construire en 1969 pour l’extension de la Cité de Refuge, sur la parcelle voisine de la rue du Chevaleret, est probablement à l’origine de cette protection.

En 1975, l’autorisation de travaux pour le ravalement de la Cité de Refuge et le permis de construire pour le « Centre Espoir » par les architectes Georges Candilis et Philippe Verrey, sont accordés.

Des nouveaux travaux sont réalisés entre 1988 et 1994 pour une mise en conformité, apportant des modifications importantes notamment au niveau des garde-corps, des châssis et des allèges maçonnées colorées.

Entre 2009-2015, le dernier chantier de restauration de la Cité de Refuge a permis de réparer de nombreux désordres et d’améliorer le confort de ses habitants (suppression des dortoirs pour des chambres individuelles), tout en restaurant ou restituant des espaces identifiés comme patrimoniaux. Des espaces témoins ont aussi été aménagés pour permettre les visites.

  • Armée du Salut, Cité de Refuge, Paris
    Photo : Olivier Martin-Gambier 2005
    © FLC/ADAGP
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    Photo : Olivier Martin-Gambier 2005
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