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saidileforestier
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c'est un blog d'un jeune forestier marocain,pour partager les infos forestieres,et echange d'idées..
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Date de création :
26.10.2007
Dernière mise à jour :
18.08.2010

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cher cèdre vengeur, po ur plus de précision, voulez vous bien nous raconter votre expérience personnelle av
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non mais serieusement! croyez vous vraiment a l'intergrite des agents forestiers? c a coute moins cher que
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je m'appelle bouhali residant a rommani. en passant a cote d'une foret tres proche d'un quartier au nom dr qu
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LES CAUSES DE DEGRADATION DE LA FORET MAROCAINE

LES CAUSES DE DEGRADATION DE LA FORET MAROCAINE

Publié le 08/02/2008 à 12:00 par saidileforestier
Lutter contre la dégradation persistante et alarmante des espaces forestiers est un défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers. L'ensemble des acteurs et partenaires, publics et privés, devra assumer concrètement sa responsabilité au service de notre forêt.


La forêt marocaine, constituée d'écosystèmes fragiles à variation écologique accentuée, est domaniale (domaine privé de l'Etat) et grevée de droits d'usage reconnus aux populations riveraines, en particulier le parcours en forêt, le bois de feu et de service , les menus produits pour l'autoconsommation.



La forêt souffre d'un triple déséquilibre :



- entre les besoins des populations et les ressources disponibles;

- entre les prélèvements actuels et la possibilité biologique de la forêt;

- entre le niveau de développement des zones de piémont et de grandes plaines agricoles et les zones forestières et périforestières.



Le taux moyen de boisement au Maroc est de l'ordre de 8 %, ce qui est en deçà du taux optimal (15 à 20 %) nécessaire à l'équilibre écologique et environnemental.



une couverture forestière qui régresse chaque année de l'équivalent de 31.000 hectares sous la pression du parcours et des prélèvements effectués pour le bois de feu.



la dégradation du couvert herbacé et les éclaircies excessives des peuplements entraînent un affaiblissement du rôle protecteur des forêts à l'égard du SOS. Une érosion importante se traduit par l'envasement des barrages, eux même garants de l'agriculture irriguée et par la menace d'une progression de la désertification.

cette situation est attribuée à la forte croissance de la pression démographique mais elle tient également à une insuffisante adaptation des modes d'exploitation des ressources naturelles.



Causes de dégradation de la forêt

Le bois de feu :

Le bois combustible constitue la deuxième source d'énergie utilisée au Maroc après le fuel et représente 30 % du bilan énergétique national. La consommation annuelle porte actuellement sur l'équivalent de 10 millions de m3 , dont 53 % proviennent de la forêt; elle est répartie entre les ménages ruraux (89 %), les établissements socio-économiques (fours publics, bains maures, etc., 8 % et les ménages urbains (3%)).

Les forêts existantes, dont la productivité en bois de feu est estimée à 3 millions de m3 / an, sont dans l'impossibilité de produire les quantités d'ores et déjà nécessaires. L'évolution de la demande en bois de feu dépend de paramètres démographiques, de la politique énergétique du pays, du comportement et des modes de vie des habitants eu égard au niveau de développement socio-économique.

La demande croissante en bois de feu est l'une des sources de dégradation de la forêt

Parcours de forêt et droits d'usage :

Les forêts et les nappes alfatières représentent 40 % des parcours naturels ;elles offrent, annuellement, 1,5 milliard d'unités fourragères (UF;l'UF équivaut à 1 Kg d'orge) représentant l'équivalent de 17 % du bilan fourrager national. Dans de nombreuses régions du pays, le parcours en forêt constitue la source principale de revenu des populations. La réduction des surfaces des terres de parcours et l'abandon des pratiques pastorales (transhumance, parcours de jachère, etc.), par la mise en culture de terrains collectifs et forestiers, ont favorisé l'allongement du séjour des troupeaux en forêt et la surcharge des massifs de l'équivalent de trois à cinq fois la possibilité réelle des forêts selon les régions. Dans de nombreuses forêts, cette situation de déséquilibre a conduit au surpâturage, au tassement du sol, à l'absence de régénération naturelle, au vieillissement des boisements et à la disparition à terme de ces forêts.


Incendies de forêts :

De façon générale, le feu menace de plus en plus les forêts marocaines, même si la superficie forestière brûlée annuellement reste relativement faible comparativement aux pays nord-méditerranéens. Au cours de la période 1960 - 1969, la superficie moyenne parcourue par le feu n'était que de 1.883 ha/an ; elle est passée à 2.962 ha/an entre 1970 - 1979 (soit une augmentation de 57 %), puis à 3.138 ha/an durant la période 1980 - 1990 (soit une augmentation de 6% par rapport à la période de 1970 - 1979) pour atteindre 4.503 ha durant les cinq dernières années. Ainsi, la moyenne annuelle des surfaces incendiées est de l'ordre de 2.700 ha pour la période 1960 - 1995.

La gravité des incendies de forêts varie selon les régions. Elle est directement liée au type de végétation et notamment du sous-bois. La région rifaine est plus sensible mais la plus touchée ; elle perd environ 1.185 ha/an, soit 43 % de la superficie globale incendiée au niveau national.

Les feux répétés menacent l'équilibre global des forêts

Attaques parasitaires :

Les attaques parasitaires, eu égard aux conditions écologiques difficiles (climat aride et sol fragile), aux pressions de surpâturage, de prélèvement de bois de feu et à la mutilation des arbres, mettent l'écosystème forestier dans un état physiologique déficient. Cet état est encore aggravé par les sécheresses périodiques qu'a connues le pays et qui se sont traduites par des explosions spectaculaires de parasites. notamment. défoliateurs : Thaumetopia pityocampa sur pins et cèdre, Lymantria dispar sur le chêne-liège et Phoracantha sur l'eucalyptus, et par des attaques de champignons pathogènes, par exemple Hypoxylon sur le chêne-liège. Le processus de dépérissement des forêts s'en trouve accéléré.

Urbanisation :

L'urbanisation croissante, l'essor du tourisme et l'insuffisance actuelle en aménagement forestier et espaces naturels ou paysagers à vocation récréative sont autant de facteurs marquant la priorité qui s'impose pour le pays de développer un "Maroc vert" pour le bien-être et l'accueil des populations. La forêt est de plus sollicitée pour des projets de développement et d'aménagement du territoire (infrastructures publiques, équipements collectifs, scolaires, sanitaires ou autres, habitat, industrie, tourisme...).

L'utilisation du domaine forestier a lieu sous forme d'occupation temporaire lorsqu'il s'agit d'usages provisoires (recherche minière, exploitation de mines ou de carrière, passage de lignes électriques, apiculture, infrastructure légère, etc.) ou par distraction du régime forestier dans le cas où l'utilité publique est démontrée.

Les occupations temporaires du domaine forestier s'étendent actuellement sur une superficie d'environ 17.000 ha. Les terrains forestiers sont souvent considérés comme une réserve foncière que l'on a tendance à utiliser pour satisfaire les besoins des promoteurs immobiliers et touristiques, des administrations et des collectivités.

Expansion démographique :

La tendance à l'urbanisation (de 3.411.000 habitants en 1960 à 13.400.000 habitants en 1994), comme le montre le tableau ci-dessous, s'impose à l'évidence.

Malgré la diminution de la proportion de la population rurale nationale (664,81 % en 1971 contre 48,60 % en 1994), ce pourcentage reste important dans les zones forestières principales, comme c'est le cas des provinces suivantes : Azilal (85 %), Essaouira (83 %), Kénitra (54%), Khénifra (53 %), Chefchaouen (88 %) et Al Hoceima (72 %). L'éclatement de l'habitat, la forte densité de la population dans ces zones (Rif, Haut-Atlas et Sous) et le faible niveau de revenu conduisent à une pression continue qui a pour conséquences :

- sur le plan écologique : régression de la forêt, des parcours et de la faune sauvage, amplification des phénomènes d'érosion, dérèglement du régime hydrique, détérioration de l'environnement et du cadre de vie;

- sur le plan économique : diminution de la productivité des ressources forestières, pastorales et agricoles qui, associée à une pression démographique croissante, conduit à une paupérisation des population des zones rurales périforestières (condition de vie précaires et sous-emploi.

- Sur le plan socio-culturel : rupture des modes traditionnels d'organisation de l'utilisation de l'espace rural par suite de l'extension des cultures au détriment des formations sylvo-pastorales, dérèglement des mouvements de transhumance et estompage de bois mort pour les besoins domestiques.


Fragilité des écosystèmes :


Le Maroc est soumis à des conditions climatiques sévères puisque la majeure partie de son territoire est située dans les zones bioclimatiques semi-aride, aride et saharienne. D'une manière générale le climat marocain se caractérise par :



- une période de sécheresse estivale, coïncidant avec les maxima thermiques, plus ou moins accentuée suivant les zones, de 3 à 5 mois en ambiance bioclimatique subhumide et humide, jusqu'à 9 mois en ambiance climatique aride et hyper-aride;



- une période de froid hivernal dans les chaînes de montagnes et les plateaux continentaux induisant une aridité bioclimatique qui s'eplique par la combinaison de la période sèche, de la période froide et de l'action des vents dessé-chants;



- une grande irrégularité des pluies mensuelles allant de 10 à 100 %;



- une intensité élevée des précipitations qui tombent en averses concentrées sur un nombre de jours limités dans l'année.

Faiblesse des filières :

Malgré la grande diversité des produits forestiers et les spécificités particulières qu'on relève au niveau de chaque produit ou sous-produit de la forêt, la filière de produits forestiers peut être scindée en trois filières types : les produits ligneux, le liège et les produits non ligneux. L'ensemble de ces filières dégage une nette dépendance de l'extérieur pour la satisfaction des besoins nationaux, notamment en produits ligneux et dérivés. La balance commerciale accuse un déficit très net, de l'ordre de 55 %, sui ne cesse de s'amplifier. L'exploitation forestière représente l'interface entre l'offre et la demande.

Limitation des moyens :


Les taux d'encadrement de la forêt restent faibles par rapport aux exigences d'une question durable. La situation générale des effectifs techniques et administratifs met en évidence un chiffre de 5.145 personnes dont seulement 7 % d'ingénieurs et 24 % de techniciens. Le niveau de ces taux, accentué par la faiblesse des moyens matériels et de déplacement, constitue une contrainte majeure à une gestion rationnelle des forêts.



Le secteur forestier dispose de deux sources de financement : le budget général de l'Etat et les budgets affectés en comptes spéciaux du trésor provenant de la taxation des produits forestiers. De façon générale, le budget alloué à la forêt ne représente que 9 à 12 % du budget global du département de l'agriculture avec une tendance à la baisse du niveau d'investissement entre la période 1985-1995 de l'ordre de 56 %



La forêt marocaine est un système ouvert complexe et multifonctionnel qui présente des atouts en rapport avec sa grande diversité biologique et le support qu'elle représente pour l'agriculture. Néanmoins, elle connaît des formes d'exploitation à l'origine de l'émergence d'enjeux et d'intérêts conflictuels.



La fragilité et la sensibilité des écosystèmes forestiers et de leur évolution actuelle imposent une réflexion profonde quand aux vecteurs de changement, ensemble de facteurs dynamiques qui peuvent infléchir la problématique de dégradation et conduire au maintien de l'équilibre entre conservation et développement de la forêt et de ses ressources.




source : HCEFLCD


:: Les commentaires des internautes ::

tounsi manar le 23/05/2008
j'avais un examen en cours de géographie économique. j'ai trouvé exactement ce que je voulais cool


la vraie et la seule cause de déforestation le 03/06/2008
Si la raison même d’exister du département des eaux et forêt est la forêt elle même, sa protection, sa mise en valeur et son développement durable ; Donc toute dégradation ou déforestation rapproche chaque jour la fin de ce métier de forestier qui est le plus beau métier après celui du Roi.
Après un demi siècle d’indépendance les forestiers ne veulent pas se rendre à l’évidence que :
Le problème de déforestation est un phénomène qui a ses racines ancrées dans le volet juridique et institutionnel car la législation forestière a déterminé une mission de l’administration forestière qui a surtout consisté à protéger et à conserver des espaces incompatibles avec leurs pratiques sociales, sans qu’un autre appareil législatif et institutionnel puisse lui donner les moyens opérationnels de modifier ces pratiques sociales ou de contrôler pleinement ces espaces, en les soustrayant à l’habitation et à l’exploitation des populations d’une part, et qui aurait permis un développement économique et social durable de ces populations, d’autre part.
Donc il serait plus utile de chercher les solutions ailleurs que dans des opérations de restructuration purement esthétiques préparées dans une langue de bois, c’est comme si l’on fait subir une opération pour augmenter le volume des ***** d’une vielle femme atteinte d’infarctus du myocarde ! (maladie grave du cœur) .


AIT MOUHATTA MOHAMED le 07/07/2008
je pense que la réunion tenue le 2/7/08 entre ATF, les Igénieurs généreaux et la DRH et la preuve irréfutabe du rejet catéguorique de la nouvelle structure,sinon demandez à la cellule chargée du projet de ladite structure de vous expliquer pourquoi elle a crée de nouveaux postes dits CDRF et en contre partie,elle a éliminé les districts,brigades de chasse et triages.


abdoo le 11/10/2008
Mer Saidileforestier, a brillement étalé les principales causes de la dégradation que connaissent, malheureusement nos forêts. Dégradation qu’il a d’ailleurs qualifiée de défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers.
Mais, nos responsables qui ont la prérogative de prendre unilatéralement des décisions, persistent d’adopter la fameuse restructuration qu’ils croient être le remède magique tendant à guérir nos forêts du marasme qu’elles endurent.
Le limogeage des anciennes unités de gestion (district et triage) me fait rappeler les scènes du conte suivant :
« Il était une fois, un équipage de « rameurs » qui participa à une compétition avec 11 percussionnistes et un rameur. Les équipes adverses étaient, elles, composées chacune de 11 rameurs et un ajusteur de rythme (tambour).
A la fin de la course, notre équipe était étonnée de sa défaite, pourtant les onze tambours n’ont pas cessé de retentir durant tout le trajet de la course. Il se peut, murmura un membre de l’équipage, que la faute incombe au rameur. L’assemblée d’évaluation a alors décidé, à l’unanimité de changer, tout simplement de rameur. »


abdoo le 11/10/2008
Mer Saidileforestier, a brillement étalé les principales causes de la dégradation que connaissent, malheureusement nos forêts. Dégradation qu’il a d’ailleurs qualifiée de défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers.
Mais, nos responsables qui ont la prérogative de prendre unilatéralement des décisions, persistent d’adopter la fameuse restructuration qu’ils croient être le remède magique tendant à guérir nos forêts du marasme qu’elles endurent.
Le limogeage des anciennes unités de gestion (district et triage) me fait rappeler les scènes du conte suivant :
« Il était une fois, un équipage de « rameurs » qui participa à une compétition avec 11 percussionnistes et un rameur. Les équipes adverses étaient, elles, composées chacune de 11 rameurs et un ajusteur de rythme (tambour).
A la fin de la course, notre équipe était étonnée de sa défaite, pourtant les onze tambours n’ont pas cessé de retentir durant tout le trajet de la course. Il se peut, murmura un membre de l’équipage, que la faute incombe au rameur. L’assemblée d’évaluation a alors décidé, à l’unanimité de changer, tout simplement de rameur. »


abdoo le 11/10/2008
Mer Saidileforestier, a brillement étalé les principales causes de la dégradation que connaissent, malheureusement nos forêts. Dégradation qu’il a d’ailleurs qualifiée de défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers.
Mais, nos responsables qui ont la prérogative de prendre unilatéralement des décisions, persistent d’adopter la fameuse restructuration qu’ils croient être le remède magique tendant à guérir nos forêts du marasme qu’elles endurent.
Le limogeage des anciennes unités de gestion (district et triage) me fait rappeler les scènes du conte suivant :
« Il était une fois, un équipage de « rameurs » qui participa à une compétition avec 11 percussionnistes et un rameur. Les équipes adverses étaient, elles, composées chacune de 11 rameurs et un ajusteur de rythme (tambour).
A la fin de la course, notre équipe était étonnée de sa défaite, pourtant les onze tambours n’ont pas cessé de retentir durant tout le trajet de la course. Il se peut, murmura un membre de l’équipage, que la faute incombe au rameur. L’assemblée d’évaluation a alors décidé, à l’unanimité de changer, tout simplement de rameur. »


le bou3ari le 28/10/2008
L’ "ECOLOGUE LEGISTE (le BOU3ARI )"
VOUS PRESENTE SON RAPPORT :
A vous les forestiers "décideurs"

H+CE*F—LC**D++ : c’est la formule d’un cancer fatal spécifique à la forêt marocaine…, qui se traduit par une gestion basée sur le virus Hache Hachette renforcé par l’effet catalyseur de la bactérie tronçonneuse, sur la base d’une fièvre de surpâturage agressive fongique, soumis aux effets d’un traitement locale analgésique de reboisement à échec sure et répété, dont les réussites sporadiques agonise dès sa puberté. Après analyse de ce cancer il s’est avéré qu’il est dans l’état de métastase, et que même soumis à une forte chimiothérapie, le phénomène est irréversible : la forêt devrait paraître incessamment sur la page nécrologique des journaux indépendants …. !

Vous êtes à votre insu l’axe du mal qui ronge la forêt

L’ « écologue légiste » vous dira de quoi est morte votre forêt et ainsi votre région…

Détruire pour chercher ensuite à sauvegarder ce qui n’est plus relève de la pantomime politicienne. Dans bien des régions du MAROC, contrée rongée par l’abus pastoral, l’écologue n’est plus que le pathologiste au service d’un corps sans vie. Appelé au chevet d’un écosystème meurtri, on lui demande de procéder à une dernière évaluation d’une biodiversité posthume, de dresser l’inventaire d’espèces disparues dans des espaces décapés. Que faire quand il n’y a plus rien à faire ? Sinon inscrire le spectre de forêt sur la longue liste nécrologique des écosystèmes ayant rendu l’âme. L’heure est à l’autopsie des biocénoses. Il n’y a pas de résurrection possible. Alors, face au grand trépas de la Nature, préliminaire au prochain exil des populations usagères menacées d’un avenir très incertain, une question devient hantise : pourquoi ce grand sabotage, pourquoi se faire les bourreaux d’un tel cadre de vie ?

Éreinter la forêt, en gruger la biodiversité, en scalper le substrat, en dénaturer le sol, c’est non seulement écocide considérable du capital naturel marocain, mais c’est aussi génocide culturellement un des plus riche aspect du monde berbère. On survit parce qu’on économise, ou du moins par ce que l’on gère avec vigilance, et non pas parce que l’on gâche, parce que l’on dépense. User sans abuser est le plus légitime des préceptes quand il s’agit des ressources de la Terre nourricière.

Vous ne voulez pas encore vous rendre à l’évidence que les méthodes d’aménagement forestier du nord de la méditerranée sont inapplicables chez nous !!!

Alors continuez chers amis les forestiers à vous consoler dans vos réunions interminables meublées de discutions mondaines et de bavardages délicieux au goût d’ " AJMOUAA N’TAMGHARINE " en attendant d’inhumer votre défunt et de lire en groupe le verset " yassine ".


le BOU3ARI


le bou3ari le 28/10/2008
L’ "ECOLOGUE LEGISTE (le BOU3ARI )"
VOUS PRESENTE SON RAPPORT :
A vous les forestiers "décideurs"

H+CE*F—LC**D++ : c’est la formule d’un cancer fatal spécifique à la forêt marocaine…, qui se traduit par une gestion basée sur le virus Hache Hachette renforcé par l’effet catalyseur de la bactérie tronçonneuse, sur la base d’une fièvre de surpâturage agressive fongique, soumis aux effets d’un traitement locale analgésique de reboisement à échec sure et répété, dont les réussites sporadiques agonise dès sa puberté. Après analyse de ce cancer il s’est avéré qu’il est dans l’état de métastase, et que même soumis à une forte chimiothérapie, le phénomène est irréversible : la forêt devrait paraître incessamment sur la page nécrologique des journaux indépendants …. !

Vous êtes à votre insu l’axe du mal qui ronge la forêt

L’ « écologue légiste » vous dira de quoi est morte votre forêt et ainsi votre région…

Détruire pour chercher ensuite à sauvegarder ce qui n’est plus relève de la pantomime politicienne. Dans bien des régions du MAROC, contrée rongée par l’abus pastoral, l’écologue n’est plus que le pathologiste au service d’un corps sans vie. Appelé au chevet d’un écosystème meurtri, on lui demande de procéder à une dernière évaluation d’une biodiversité posthume, de dresser l’inventaire d’espèces disparues dans des espaces décapés. Que faire quand il n’y a plus rien à faire ? Sinon inscrire le spectre de forêt sur la longue liste nécrologique des écosystèmes ayant rendu l’âme. L’heure est à l’autopsie des biocénoses. Il n’y a pas de résurrection possible. Alors, face au grand trépas de la Nature, préliminaire au prochain exil des populations usagères menacées d’un avenir très incertain, une question devient hantise : pourquoi ce grand sabotage, pourquoi se faire les bourreaux d’un tel cadre de vie ?

Éreinter la forêt, en gruger la biodiversité, en scalper le substrat, en dénaturer le sol, c’est non seulement écocide considérable du capital naturel marocain, mais c’est aussi génocide culturellement un des plus riche aspect du monde berbère. On survit parce qu’on économise, ou du moins par ce que l’on gère avec vigilance, et non pas parce que l’on gâche, parce que l’on dépense. User sans abuser est le plus légitime des préceptes quand il s’agit des ressources de la Terre nourricière.

Vous ne voulez pas encore vous rendre à l’évidence que les méthodes d’aménagement forestier du nord de la méditerranée sont inapplicables chez nous !!!

Alors continuez chers amis les forestiers à vous consoler dans vos réunions interminables meublées de discutions mondaines et de bavardages délicieux au goût d’ " AJMOUAA N’TAMGHARINE " en attendant d’inhumer votre défunt et de lire en groupe le verset " yassine ".


le BOU3ARI


le bou3ari le 28/10/2008
D++E-S+E++R—TI++FIC++A-T+++ION-- : c’est la formule d’un cancer fatal spécifique à la forêt marocaine…, qui se traduit par une gestion basée sur le virus Hache Hachette renforcé par l’effet catalyseur de la bactérie tronçonneuse, sur la base d’une fièvre de surpâturage agressive fongique, soumis aux effets d’un traitement locale analgésique de reboisement à échec sure et répété, dont les réussites sporadiques agonise dès sa puberté. Après analyse de ce cancer il s’est avéré qu’il est dans l’état de métastase, et que même soumis à une forte chimiothérapie, le phénomène est irréversible : la forêt devrait paraître incessamment sur la page nécrologique des journaux indépendants …. !

Vous êtes à votre insu l’axe du mal qui ronge la forêt

L’ « écologue légiste » vous dira de quoi est morte votre forêt et ainsi votre région…

Détruire pour chercher ensuite à sauvegarder ce qui n’est plus relève de la pantomime politicienne. Dans bien des régions du MAROC, contrée rongée par l’abus pastoral, l’écologue n’est plus que le pathologiste au service d’un corps sans vie. Appelé au chevet d’un écosystème meurtri, on lui demande de procéder à une dernière évaluation d’une biodiversité posthume, de dresser l’inventaire d’espèces disparues dans des espaces décapés. Que faire quand il n’y a plus rien à faire ? Sinon inscrire le spectre de forêt sur la longue liste nécrologique des écosystèmes ayant rendu l’âme. L’heure est à l’autopsie des biocénoses. Il n’y a pas de résurrection possible. Alors, face au grand trépas de la Nature, préliminaire au prochain exil des populations usagères menacées d’un avenir très incertain, une question devient hantise : pourquoi ce grand sabotage, pourquoi se faire les bourreaux d’un tel cadre de vie ?

Éreinter la forêt, en gruger la biodiversité, en scalper le substrat, en dénaturer le sol, c’est non seulement écocide considérable du capital naturel marocain, mais c’est aussi génocide culturellement un des plus riche aspect du monde berbère. On survit parce qu’on économise, ou du moins par ce que l’on gère avec vigilance, et non pas parce que l’on gâche, parce que l’on dépense. User sans abuser est le plus légitime des préceptes quand il s’agit des ressources de la Terre nourricière.

Vous ne voulez pas encore vous rendre à l’évidence que les modèles d’aménagement forestier du nord de la méditerranée sont un fiasco chez nous, alors oubliez un peu ce que vous aviez appris pour les examens, et créons de nouveaux modèles adaptées à nos terroirs!!!

En attendant, continuez chers amis les forestiers à vous consoler dans vos réunions interminables meublées de discutions mondaines et de bavardages délicieux au goût d’ " AJMOUAA N’TAMGHARINE " en attendant d’inhumer votre défunt et de lire en groupe le verset " yassine ".

le BOU3ARI


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Éreinter la forêt, en gruger la biodiversité, en scalper le substrat, en dénaturer le sol, c’est non seulement écocide considérable du capital naturel marocain, mais c’est aussi génocide culturellement un des plus riche aspect du monde berbère. On survit parce qu’on économise, ou du moins par ce que l’on gère avec vigilance, et non pas parce que l’on gâche, parce que l’on dépense. User sans abuser est le plus légitime des préceptes quand il s’agit des ressources de la Terre nourricière.

Vous ne voulez pas encore vous rendre à l’évidence que les modèles d’aménagement forestier du nord de la méditerranée sont un fiasco chez nous, alors oubliez un peu ce que vous aviez appris pour les examens, et créons de nouveaux modèles adaptées à nos terroirs!!!

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le BOU3ARI


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D++E-S+E++R—TI++FIC++A-T+++ION-- : c’est la formule d’un cancer fatal spécifique à la forêt marocaine…, qui se traduit par une gestion basée sur le virus Hache Hachette renforcé par l’effet catalyseur de la bactérie tronçonneuse, sur la base d’une fièvre de surpâturage agressive fongique, soumis aux effets d’un traitement locale analgésique de reboisement à échec sure et répété, dont les réussites sporadiques agonise dès sa puberté. Après analyse de ce cancer il s’est avéré qu’il est dans l’état de métastase, et que même soumis à une forte chimiothérapie, le phénomène est irréversible : la forêt devrait paraître incessamment sur la page nécrologique des journaux indépendants …. !

Vous êtes à votre insu l’axe du mal qui ronge la forêt

L’ « écologue légiste » vous dira de quoi est morte votre forêt et ainsi votre région…

Détruire pour chercher ensuite à sauvegarder ce qui n’est plus relève de la pantomime politicienne. Dans bien des régions du MAROC, contrée rongée par l’abus pastoral, l’écologue n’est plus que le pathologiste au service d’un corps sans vie. Appelé au chevet d’un écosystème meurtri, on lui demande de procéder à une dernière évaluation d’une biodiversité posthume, de dresser l’inventaire d’espèces disparues dans des espaces décapés. Que faire quand il n’y a plus rien à faire ? Sinon inscrire le spectre de forêt sur la longue liste nécrologique des écosystèmes ayant rendu l’âme. L’heure est à l’autopsie des biocénoses. Il n’y a pas de résurrection possible. Alors, face au grand trépas de la Nature, préliminaire au prochain exil des populations usagères menacées d’un avenir très incertain, une question devient hantise : pourquoi ce grand sabotage, pourquoi se faire les bourreaux d’un tel cadre de vie ?

Éreinter la forêt, en gruger la biodiversité, en scalper le substrat, en dénaturer le sol, c’est non seulement écocide considérable du capital naturel marocain, mais c’est aussi génocide culturellement un des plus riche aspect du monde berbère. On survit parce qu’on économise, ou du moins par ce que l’on gère avec vigilance, et non pas parce que l’on gâche, parce que l’on dépense. User sans abuser est le plus légitime des préceptes quand il s’agit des ressources de la Terre nourricière.

Vous ne voulez pas encore vous rendre à l’évidence que les modèles d’aménagement forestier du nord de la méditerranée sont un fiasco chez nous, alors oubliez un peu ce que vous aviez appris pour les examens, et créons de nouveaux modèles adaptées à nos terroirs!!!

En attendant, continuez chers amis les forestiers à vous consoler dans vos réunions interminables meublées de discutions mondaines et de bavardages délicieux au goût d’ " AJMOUAA N’TAMGHARINE " en attendant d’inhumer votre défunt et de lire en groupe le verset " yassine ".

le BOU3ARI


le bou3ari le 28/10/2008


L’ "ECOLOGUE LEGISTE (le BOU3ARI )"
VOUS PRESENTE SON RAPPORT :
A vous les forestiers "décimateurs"

D++E-S+E++R—TI++FIC++A-T+++ION-- : c’est la formule d’un cancer fatal spécifique à la forêt marocaine…, qui se traduit par une gestion basée sur le virus Hache Hachette renforcé par l’effet catalyseur de la bactérie tronçonneuse, sur la base d’une fièvre de surpâturage agressive fongique, soumis aux effets d’un traitement locale analgésique de reboisement à échec sure et répété, dont les réussites sporadiques agonise dès sa puberté. Après analyse de ce cancer il s’est avéré qu’il est dans l’état de métastase, et que même soumis à une forte chimiothérapie, le phénomène est irréversible : la forêt devrait paraître incessamment sur la page nécrologique des journaux indépendants …. !

Vous êtes à votre insu l’axe du mal qui ronge la forêt

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Vous êtes à votre insu l’axe du mal qui ronge la forêt

L’ « écologue légiste » vous dira de quoi est morte votre forêt et ainsi votre région…

Détruire pour chercher ensuite à sauvegarder ce qui n’est plus relève de la pantomime politicienne. Dans bien des régions du MAROC, contrée rongée par l’abus pastoral, l’écologue n’est plus que le pathologiste au service d’un corps sans vie. Appelé au chevet d’un écosystème meurtri, on lui demande de procéder à une dernière évaluation d’une biodiversité posthume, de dresser l’inventaire d’espèces disparues dans des espaces décapés. Que faire quand il n’y a plus rien à faire ? Sinon inscrire le spectre de forêt sur la longue liste nécrologique des écosystèmes ayant rendu l’âme. L’heure est à l’autopsie des biocénoses. Il n’y a pas de résurrection possible. Alors, face au grand trépas de la Nature, préliminaire au prochain exil des populations usagères menacées d’un avenir très incertain, une question devient hantise : pourquoi ce grand sabotage, pourquoi se faire les bourreaux d’un tel cadre de vie ?

Éreinter la forêt, en gruger la biodiversité, en scalper le substrat, en dénaturer le sol, c’est non seulement écocide considérable du capital naturel marocain, mais c’est aussi génocide culturellement un des plus riche aspect du monde berbère. On survit parce qu’on économise, ou du moins par ce que l’on gère avec vigilance, et non pas parce que l’on gâche, parce que l’on dépense. User sans abuser est le plus légitime des préceptes quand il s’agit des ressources de la Terre nourricière.

Vous ne voulez pas encore vous rendre à l’évidence que les modèles d’aménagement forestier du nord de la méditerranée sont un fiasco chez nous, alors oubliez un peu ce que vous aviez appris pour les examens, et créons de nouveaux modèles adaptées à nos terroirs!!!

En attendant, continuez chers amis les forestiers à vous consoler dans vos réunions interminables meublées de discutions mondaines et de bavardages délicieux au goût d’ " AJMOUAA N’TAMGHARINE " en attendant d’inhumer votre défunt et de lire en groupe le verset " yassine ".

le BOU3ARI


Abdoo le 28/10/2008
Mer Saidileforestier, a brillement étalé les principales causes de la dégradation que connaissent, malheureusement nos forêts. Dégradation qu’il a d’ailleurs qualifiée de défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers.
Mais, nos responsables qui ont la prérogative de prendre unilatéralement des décisions, persistent d’adopter la fameuse restructuration qu’ils croient être le remède magique tendant à guérir nos forêts du marasme qu’elles endurent.
Le limogeage des anciennes unités de gestion (district et triage) me fait rappeler les scènes du conte suivant :
« Il était une fois, un équipage de « rameurs » qui participa à une compétition avec 11 percussionnistes et un rameur. Les équipes adverses étaient, elles, composées chacune de 11 rameurs et un ajusteur de rythme (tambour).
A la fin de la course, notre équipe était étonnée de sa défaite, pourtant les onze tambours n’ont pas cessé de retentir durant tout le trajet de la course. Il se peut, murmura un membre de l’équipage, que la faute incombe au rameur. L’assemblée d’évaluation a alors décidé, à l’unanimité de changer, tout simplement de rameur. »



Abdoo le 28/10/2008
Mer Saidileforestier, a brillement étalé les principales causes de la dégradation que connaissent, malheureusement nos forêts. Dégradation qu’il a d’ailleurs qualifiée de défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers.
Mais, nos responsables qui ont la prérogative de prendre unilatéralement des décisions, persistent d’adopter la fameuse restructuration qu’ils croient être le remède magique tendant à guérir nos forêts du marasme qu’elles endurent.
Le limogeage des anciennes unités de gestion (district et triage) me fait rappeler les scènes du conte suivant :
« Il était une fois, un équipage de « rameurs » qui participa à une compétition avec 11 percussionnistes et un rameur. Les équipes adverses étaient, elles, composées chacune de 11 rameurs et un ajusteur de rythme (tambour).
A la fin de la course, notre équipe était étonnée de sa défaite, pourtant les onze tambours n’ont pas cessé de retentir durant tout le trajet de la course. Il se peut, murmura un membre de l’équipage, que la faute incombe au rameur. L’assemblée d’évaluation a alors décidé, à l’unanimité de changer, tout simplement de rameur. »



Abdoo le 28/10/2008
Mer Saidileforestier, a brillement étalé les principales causes de la dégradation que connaissent, malheureusement nos forêts. Dégradation qu’il a d’ailleurs qualifiée de défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers.
Mais, nos responsables qui ont la prérogative de prendre unilatéralement des décisions, persistent d’adopter la fameuse restructuration qu’ils croient être le remède magique tendant à guérir nos forêts du marasme qu’elles endurent.
Le limogeage des anciennes unités de gestion (district et triage) me fait rappeler les scènes du conte suivant :
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Abdoo le 28/10/2008
Mer Saidileforestier, a brillement étalé les principales causes de la dégradation que connaissent, malheureusement nos forêts. Dégradation qu’il a d’ailleurs qualifiée de défi qui ne peut être relevé par les seuls acteurs forestiers.
Mais, nos responsables qui ont la prérogative de prendre unilatéralement des décisions, persistent d’adopter la fameuse restructuration qu’ils croient être le remède magique tendant à guérir nos forêts du marasme qu’elles endurent.
Le limogeage des anciennes unités de gestion (district et triage) me fait rappeler les scènes du conte suivant :
« Il était une fois, un équipage de « rameurs » qui participa à une compétition avec 11 percussionnistes et un rameur. Les équipes adverses étaient, elles, composées chacune de 11 rameurs et un ajusteur de rythme (tambour).
A la fin de la course, notre équipe était étonnée de sa défaite, pourtant les onze tambours n’ont pas cessé de retentir durant tout le trajet de la course. Il se peut, murmura un membre de l’équipage, que la faute incombe au rameur. L’assemblée d’évaluation a alors décidé, à l’unanimité de changer, tout simplement de rameur. »



dahmani le 19/12/2008
Je tiens à vous féliciter de votre effort qui tentait un diagnostic du malaise de la forêt marocaine. Certe tout ce qui est dit à ce sujet est judicieux. Je voudrai quand même attirer votre attention sur l'anarchie totale de la chasse "dite sportive", la foret est livrée à tous les préjudices, l'anéantissement de la faune est extrêmement grave au point que nous assistons à la disparition à jamais d'un bon nombre de gibiers plumé et poilu, je pourrai vous donner pus de détail sur ce sujet. Où sont les services concernés de la protection de la biodiversité et notamment les EetF? Les communes? et les habitants, des flagrants délits s'estompent quotidiennement dans nos forets sans que personne y parle
au revoir!


bedhril le 02/03/2009
C'est un article très intéressant
http://http://membres.lycos.fr/mohammedbed.centerblog.net


Anonyme le 21/12/2009
Si Abdallah te dis en chantant avec Braim Elalami " LLAH ISAMHAK WAKHA NTA DALAMNI!!!


le petit technicien forestier le 26/01/2010
Que fais-tu forestier des temps modernes ?
Que fais-tu petit forestier ?
J'apprends la patience et l'ennui,
Le goût de l'instant, la joie de chaque jour,
J'apprends que la décadence est nuage,
Et le déclin aussi …
Que fais-tu petit forestier, assis-là, dans un point, tout seul?
Eh bien, vois-tu, j'apprends.
J'apprends le petit, le minuscule, l'infini,
J'apprends le corbeau qui craque, devant le charme du renard.
J'apprends à être transparent.
À regarder au lieu d'être regardé.
J'apprends le goût du moisis, et du répugnant.
J'apprends à marcher doucement,
A bouger dans les limites plus étroites qu'avant
Et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.
Comment est-ce que tu apprends tout cela, petit forestier?
J'apprends avec les arbres, et avec les oiseaux.
J'apprends avec les nuages.
J'apprends à rester en place et à vivre dans le silence.
J'apprends à regarder les yeux ouverts et à écouter le vent.
J'apprends la patience et aussi l'ennui:
J'apprends que la décadence est nuage,
Et nuage aussi le déclin…
Et avec tout ça, pour finir, qu'apprends-tu petit forestier?
J'apprends, dit le petit forestier à l'enfant, j'apprends à être une secrétaire !!! Que même le maquillage de l’arc en ciel ne pourra embellir !.
J’apprends à mourir dans le marécage, …sans avoir l’honneur de le faire à l’ombre du grand chêne !


Anonyme le 27/01/2010
cher petit forestier bravo
merci pour le poeme, et c'est vraiment interessant, mais parlant de notre cas au Maroc je crois que nous sommes des forestiers qui souffrent,
qui pleurent
qui chantent les malheurs et les ennuis de notre forets, ainsi que notre situation
qui refusent de ceder au desespoir malgre les contraintes
qui cherche a vivre simplement comme un oiseau qui vole sans boussole
nous somme tous des etres qui luttent pour survivre jusqu'au bout
merci une autre fois sur ton poeme
et bon courage


le petit technicien forestier le 29/01/2010
Quel avenir pour la chasse au Maroc !
"Sans les brigades de chasse"
Ce n’est pas sans regrets et nostalgie que commencera la nouvelle saison de chasse 2009/2010 au Maroc, sans nos brigades de chasse et sans nos braves gardes chasse, pour la première fois depuis bientôt un siècle !
Cependant, il suffirait de jeter un coup d’œil sur la toute nouvelle restructuration mise en application cet été, pour comprendre les mutations profondes que connait l’administration des Eaux et Forêts (Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification "HCEFLCD" ), et comprendre ainsi qu’il s’agit bien d’une volonté de changement, que certains adeptes, n’hésiteraient pas de qualifier de modernisme obligatoire, nécessaire à la bonne "gouvernance !".
Je ne voudrais pas trop m’étaler sur cette restructuration, rejetés à raison ou par incompréhension par les gens les plus concernés qui sont les Techniciens forestiers (sit-in de protestation devant le HCEFLCD). Cependant, il serait utile de rappeler ici qu’environ la moitié des techniciens forestiers qui exerçaient sur le terrain ont été redéployés dans des bureaux et parmi eux les chefs des Brigades de chasse qui n’ont pas changé de fonction, ainsi que, regrettablement, beaucoup de jeunes techniciens qui devaient normalement se retrouver sur le front ! là où ils doivent naturellement se trouver, en forêt ! Car le problème de la forêt (déforestation voir desertification) se trouve sur le terrain, en forêt, et non pas dans les bureaux. C’est pourtant contraire à l’un des principes élémentaires de simple bon sens !
Enfin, il est tout à fait légitime d’éprouver un certain désarroi quand on perd un métier avec lequel on se trouvait en pleine communion d’esprit, c’est le métier de garde chasse, (chef de Brigade de chasse) maintenant perdu à jamais !, c’est un métier que ceux de Rabat ne peuvent pas comprendre (Sauf peut être certains chasseurs parmi eux), Le plus souvent le garde chasse peut avoir à travailler la nuit et le week-end pour des opérations de surveillance, c’est plus qu’un métier, c’est une vocation, et même plus c’est une façon de vivre, si vous l’avez dans la peau c’est comme si vous portez la soutane, vous apprenez à tendre l’oreille et ne fréquentez plus que les milieux où se retrouvent les chasseurs, les cafés maures fréquentés par les braconniers, le terrain vous délivre ses secrets en apprenant à lire les traces, pistes et ruses des braconniers ; à éduquer et développer le flaire ainsi que votre capacité d’observation de jour comme de nuit !
Pour une mise à jour permanente de votre "base de données", vous tissez un réseau d’amitiés parmi les défenseurs anonymes de la nature (des chasseurs avec un grand C, des bergers qui sillonnent quotidiennement les milieux forestiers et qui refusent le massacre du gibier, des bucherons qui sont souvent témoins d’actes de braconnage, de vieux braconniers repentis…etc.).
C’est une partie d’échec qui se joue en permanence entre vous et les braconniers, ils vous observent comme vous les observez, c’est pourquoi vous ne devez jamais avoir d’habitudes régulières…, du moment que vous imposez votre notoriété par votre intelligence et votre habileté, on vous estime à votre juste valeur "professionnelle", et dans ces conditions les braconniers vous prennent au sérieux, et doivent se surpasser pour passer à l’acte !
Le braconnage se pratique le plus souvent la nuit avec des engins artisanaux tels que collets, filets, pièges, fusils traditionnels (bouhaba), fusils de chasse…etc. C’est une forme de criminalité fréquente, souvent poursuivie et sévèrement réprimée. La majorité des braconniers sont des paysans et le braconnage constitue le plus souvent une activité de subsistance; Le braconnage devient une forme de rébellion contre l’autorité et un art de la ruse que certains pratiquent principalement par goût du risque, Le "peuple" admire le savoir-faire du braconnier, considéré comme l’un des leurs. Ce mouvement de sympathie s’est atténuée ces dernières années devant l’apparition d’une nouvelle forme de délinquance cynégétique : le braconnage en bandes organisées, à des fins parfois commerciales et avec emploi de gros moyens (véhicules 4x4, téléphones portables, projecteurs puissants…etc.) Cependant la complaisance dont jouit le braconnier local ou artisanal se rencontre encore aujourd’hui dans les régions à vocation cynégétique*.

Et maintenant, voilà, c’est un échec et mat ! bien réussi par ceux qui voulaient la tête du garde chasse(ou simplement sa maison !!! ), et ce à la grande joie du braconnier ; et bien bravo les braconniers et complices !? quelle amertume dans la gorge du pauvre garde chasse qui se sent trahi par les siens ! ?
Le gouvernement tente peut être de moderniser la chasse, mais les lois successives ne font que régle des problèmes ponctuels en remettant à plus tard les réformes globales inévitables (notamment et entre autre, le Dahir créant le conseil supérieur de la chasse, ses attributions et sa composition).
Devant l’ampleur et les dangers du braconnage moderne contre lequel les agents chargés de la police de la chasse demandaient qu’on leur donne les moyens de lutter, voilà que du jour au lendemain il n’y a même plus de brigades de chasse !!! on aurait pu au moins laisser entier ce formidable réseau national de brigades de chasse au service de la chasse et le donner en bloc à un autre département capable de le prendre en charge ; tel que le tourisme par exemple ! ou l’environnement ou bien carrément l’intérieur, mais éviter de le condamner bêtement, déjà toutes les maisons brigades de chasse ont été occupées par des cadres !!!
Cette triste ouverture de la chasse me rappelle la mort du célèbre sénateur français, mort à la mi octobre 1974, Fernand Verdeille, ainsi que chacun sait dans les milieux cynégétiques, il était l’auteur de la fameuse loi Verdeille (loi française) sur les associations communales et intercommunales de chasse agrées. Cette loi fut votée en 1964, le sénateur avait voulu résoudre une foi pour toute la problématique de la chasse populaire en France, en tout cas, en France, la chasse populaire avait bien un défenseur sur lequel on pouvait compter. Un défenseur dont les arguments faisait autorité. C’est de ce genre de courage, innovations, et d’initiatives dont on a le plus besoin !
Et du moment que nous n’avons pas dans notre pays des « sénateurs » de cette envergure, et une société civile active (sur le terrain) dans la protection de la nature et de la faune sauvage, profondément convaincue de la nécessité de préserver la diversité biologique. Il ne faut pas s’attendre aux miracles !
Et jusqu’à nouvel ordre, on ne peut que constater que Le HCEFLCD se retire sur les pointes des pieds d’une bonne partie de ses responsabilités concernant l’activité de la chasse, notamment la surveillance et l’encadrement technique qui étaient effectués par le réseau des brigades de chasse sur l’ensemble du territoire national et désiste ainsi, au profit de la FRMC* de ses responsabilités relatives à la chasse, ( l’activité de la pêche continentale en souffrira également par ricochet) ; le droit de chasse au Maroc demeure propriété de l’Etat et cette dernière demeure responsable légalement et éthiquement de cette activité. (FRMC* :federation royale marocaine de chasse/cynégétique* : en relation avec la chasse)
Le défunt garde chasse! Chef de Brigade de Chasse au paradis !!!


le petit technicien forestier le 02/02/2010
a charte marocaine de l’environnement
Dans son discours du trône du 30 juillet 2009, SM le Roi avait appelé le gouvernement à « élaborer un projet de Charte nationale globale de l’environnement,
- permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles, dans le cadre du processus de développement durable.
- devrait également prévoir la préservation des sites naturels, vestiges et autres monuments historiques qui font la richesse d’un environnement considéré comme un patrimoine commun de la nation, dont la protection est une responsabilité collective qui incombe aux générations présentes et à venir. »
Tous les mots clés en gras sont des sujets "propres aux forestiers "
C’est l’occasion inespérée pour tous les forestiers, Ingénieurs et Techniciens, pour monter au créneau : enrichir le débat voir même l’animer. Il est temps de se prendre en charge, et d’empêcher les autres de s’accaparer du sujet et de s’approprier le débat à la place des forestiers !
C’est peut être aussi l’occasion pour ajouter "la culture de l’autocritique" aux quatre cultures stratégiques du HCEFLCD, en passant rapidement à l’évaluation de l’action du forestier dans le développement durable ; afin d’ en tirer les leçons nécessaires à l’enrichissement de la force propositionnelle en faveur d’une charte qui vient justement donner l’occasion aux forestiers pour présenter leurs meilleurs solutions en faveur de la protection et du développement de la forêt .


MERAIM M le 18/03/2010
Mr MERAIM M
Ing forestier

merci c 1 document aide au développement scientifique


benchad le 02/04/2010
L’état actuel des écosystèmes forestiers est le produit d’interactions très anciennes entre:

? les activités humaines (histoire des pratiques agro-sylvo-pastorales et aménagements récents) ;
? la dynamique naturelle de la végétation interne aux écosystèmes (dégradation, adaptation, résilience...) ;
? l’influence des perturbations naturelles (vents, feux...).

Aussi, les fonctions des écosystèmes sont-elles amenées à varier selon les contraintes du milieu et les modalités d’utilisation et d’occupation du sol décidées par l’homme.

Ainsi, la gratuité de la ressource (accès libre aux forêts : pâturage, bois de feu, …) et les droits de propriétés (domaine privé de l’Etat) ne seraient –t-ils pas parmi les principales causes directes de la dégradation des espaces et espèces forestières ? En effet, l’utilisation des biens et services offerts par la forêt doivent faire l’objet de transaction ce qui permettrait de réguler la demande adressée à ce secteur par le mécanisme des prix compte tenu des enseignements de la loi de l’offre et de la demande.


Jugurtha le 06/05/2010
Je trouve ce blog fort intéressant et je voudrais conjuguer ma voix à mes prédecesseurs pour remercier M.Saidi pour l'excellent travail effectué.
Nul doute que je reviendrais bientot commenter et donner mon point de vue sur l'évolution de la gestion forestière du point de vue d'un forestier jaloux de son métier et qui assiste à son suicide institutionnel.
Je voudrais proposer à M. Saidi de s'investir sur l'épineux dossier des distractions ou occupations temporaires et vous verrez que ceci explique celà...! un Domaine forestier( je parle du foncier) qui se réduit comme une peau de chagrin au profit de spéculateurs immobiliers et promoteurs touristiques et au profit de bien d'autres aussi, bien sur, suivez mon regard!!!!


Roxe le 06/05/2010
quel sont les situation pour contrer la dégradation???? besoin urgent


EL ABBASSI M'hamed le 02/06/2010
je m'excuse d'intervenir au problème d'ecosysteme Maroc.Comme technicien principal Topographie Generale(Topo,Carto,photo),ma fonction à la direction de Cartograhie ,etait Etablissement et Révision des Cartes Topographiques de Base et Plans topo des villes Maroc(25 ans de service executant des Opérations présque dans tout le royaume.j'etais appellé à l'Institut Agronomique et Veterinaire HassanII au Département d'Ecologie et Pastoral afin de participer à cértain projets Ecologiques avec des experts Ecologiques à l'Oriental(zone d'halpha,Plaine de Tafrata(maison du fond),Tmanar region d'Essaouira (regoupement vegetale:Argane,Oleastre et et le thuya).aussi j'ai etablis une carte ecosysteme Avec Mr Berkate Departement de Forestier à l'IAV HII,en se basant de plusieurs données comme: carte de zones Structurales,Carte géologique,carte pédologique,carte climatologique,carte de perspitation,carte forestiere,carte pastorale,carte d'irrigation toute ces cartes en 1/2000000,en superposant ces données on obtient un carte Ecosysteme du maroc voir ces données à l'FAO.D'aprés mes expériences topocraphiques,cartographiques et ecologiques et aussi l'interprétation photographique aeriène j' ai conclus que la dégradation des forets causés en premier lieu par l'homme pour qu'il exploite la terre simple interprétation de photo aerienne vous constater ce que j'ai identifié.En deusieme le Feu ,la Sécheresse et aussi les effets des Erosions hydriques et eolienne.Personnellement je supose qu'il ya plusieurs solutions efficasse pour proteger notre espace vegetale par un control permanant par les services competants il y'en a beaucoup en utilisant les moyens thechniques comme le controle photographique tous les saisons,et aussi on dois etablir un système d'information géographique SIG. demenger les douars et les habitaions isolées pres des forets crayants des centres urbains pours groupers les habitations,bon amenagement foréstier,renforcer le reboisement dans les zones dégradées introduire d'autre especes resistantes à differentes zones au maroc comme certains essaie à l'oriental l'Atriplexe et le cactus etc...
je suis pas specialiste mais je peux participer thechniquement pour proteger notre patimoin.wa salam.


Anonyme le 18/01/2011
L’évolution des forêts marocaines durant ces dernières années ?

Notre pays dispose d’un patrimoine forestier riche et diversifié. Les formations forestières naturelles et les nappes alfatières couvrent une superficie d’environ 9 millions d’hectares, soit 8 % du territoire national. Il faut dire que la forêt marocaine connaît des formes d’exploitation à l’origine de l’émergence d’intérêts conflictuels et d’enjeux fonciers, sociaux, économiques et écologiques. Les problèmes de déforestation et de dégradation sont liés actuellement à un triple déséquilibre : d’abord entre les besoins des populations locales et les ressources disponibles, ensuite entre la fragilité des écosystèmes forestiers et les aléas climatiques et enfin entre le niveau de développement des zones forestières et péri-forestières et celui des autres régions agricoles du pays.
l’exploitation des forêts marocaines n’est pas planifiée ?
Les forêts aménagées s’étendent sur une superficie de 2 160 000 hectares, 50 % des formations boisées; cet effort d’aménagement se poursuit dans l’objectif de couvrir l’ensemble des forêts, avec un rythme de 100 000 ha par an. Il est à signaler que les exploitations régulières portent annuellement sur 570 000 m3 de bois d’œuvre, d’industrie et de service, 650 000 stères de bois de feu, 15 000 tonnes de lièges et 16 000 tonnes de produits forestiers non ligneux. A cela s’ajoutent les prélèvements opérés directement par les populations riveraines qui se chiffrent à près de 10 millions de m3 de bois de feu.
Le programme de reboisement planifiés par le Haut Commissariat ?
Le plan directeur de reboisement a défini un plan d’action d’urgence de 500.000 ha à reboiser au cours de 10 ans, comprenant 46 % de plantations de production, 42 % pour la protection du sol et des ouvrages hydro-agricoles, 9 % de sylvo-pastoralisme et 3 % pour le loisir. La nouvelle approche managériale adoptée par le Haut Commissariat vise la rationalisation des moyens et l’efficience des actions. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un programme décennal virtuel, avec des tranches triennales où le reboisement constitue l’action centrale.
Taux de réussite ne dépasse pas 10%
Vos ressources budgétaires permettent-elles de faire face à ce challenge ?
Le rythme de réalisation au cours des dernières années est de l'ordre de 30.000 ha/an. Les efforts consentis par les pouvoirs publics ont permis d’atteindre des niveaux importants de réalisation en superficie mais avec un très grand taux d’échec 10% de réussite
.
Pas de mesures incitatives pour le reboisement
Hafi,dégage,dégage.........


Forestier le 03/05/2011
A l’heure, ou on parle de conservation du patrimoine forestier ,des milliers d’hectares de forêts sont échangés aux prix dérisoires sans tenir compte des valeurs réelles de ce patrimoine.
On peut citer :
Le parc zoologique de Temarra
Le complexe touristique à El Houceima,Kénitra,Agadir
Mais il viendra un jour ou donnera les comptes
Forestier



ghania champignon le 28/06/2011
à lire vos différents écrits j'ai l'impression que vous parlez de nos forêts nos pauvres forêts algériennes.le mal des forêts du maroc est le même sinon bcp moindre que celui dont souffre les notres


Bouhali le 10/10/2011
Je m'appelle Bouhali residant a Rommani. En passant a cote d'une foret tres proche d'un quartier au nom dr Quachla ou Hay Nahda j'ai constate que cette foret est en train de perdre la vie.La cause n'est pas seulement humaine mais en m'approchant tres bien d'un arbre je peux entendre un insecte a l'interieur de l'arbre qui le mange.Quelle catastrophe et quelle perte.Aidez la foret.Merci Messieurs.