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À Saint-Nazaire, la police pratique la «tolérance zéro»

Patrouille de la BAC à proximité des chantiers navals de Saint-Nazaire, le 7 février. Jean-Christophe MARMARA/JC MARMARA/LE FIGARO

Les 170 policiers du commissariat de cette ville portuaire de Loire-Atlantique ont pour mission de ne rien laisser passer, de l'incivilité à la sortie du collège au trafic de drogue. Le taux d'élucidation des crimes et délits à bondi.

Le petit matin s'est à peine levé sur la Bouletterie, quartier sensible de Saint-Nazaire engourdi par un vent glacial soufflant du littoral. Deux voitures banalisées viennent de se garer au pied d'une barre d'immeubles en granit grisâtre. Trois policiers des «stups», en civil et gilet pare-balles, en descendent. Ils montent quatre à quatre les étages, suivis par un collègue de la brigade cynophile tenant en laisse Asia, un malinois «sniffeur» de drogue. Bud, molosse noir et feu, dressé à l'attaque, surveille les abords. La cible, Kevin, dealer de 25 ans, soupçonné de trafiquer du haschisch, de la cocaïne et de l'héroïne, vit au deuxième étage avec sa femme et ses enfants. En quelques secondes, l'appartement est investi. Au milieu du capharnaüm, les policiers découvrent des emballages ayant contenu au moins 600 grammes de cannabis, des puces téléphoniques ainsi que des plants d'herbe séchée.

Avant de lever le camp, Asia renifle avec frénésie les locaux techniques encombrés d'ordures, les…

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