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EN FRANCE, L'ISLAM EST CONQUÉRANT
 

C'est ce qu'affirme Marco Tosatti, journaliste à La Stampa (un journal modéré, appartenant au groupe Fiat), dans un article pour Vatican Insider. Et c'est un étude américaine qui le dit. C'est toujours intéressant de savoir ce qu'on dit de nous à l'étranger... et dont on évite soigneusement de nous parler en France. Sur le même sujet, un texte prophétique de 1999 (27/8/2011)




 

La mosquée de Strasbourg inaugurée le 1er Août 2011

 

Décidément, il n'y a pas que le nuage de Tchernobyl, qui s'est arrêté aux frontières de notre beau pays.
Ceux qui sont derrière les medias dominants ne sont pas étrangers à cette vague de fond, mais n'en sommes-nous pas les premiers responsables, par notre veulerie, notre amnésie culturelle et historique, la perte acceptée de notre "identité", et l'abandon de toutes nos "valeurs"?
La voix de Benoît XVI est la seule qui s'élève pour nous expliquer comment nous en sortir. Et ce n'est pas un hasard si ces mêmes medias dominants utilisent tous les moyens pour la parasiter et l'étouffer, comme on en a eu une preuve supplémentaire à Madrid.




 

France: En nombre de mosquées et de fidèles, les musulmans passent en tête
Résultats d'une étude de l'Institut Hudson
(think tank basé aux USA, voir ici), qui fournit un cadre certainement sans précédent dans le paysage religieux du pays
Marco Tosatti (Vatican Insider)
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En France, on construit davantage de mosquées, et plus fréquemment, que d'églises catholiques, et il y a plus de musulmans pratiquants que de catholiques pratiquants dans le pays.

Près de 150 nouvelles mosquées sont en construction actuellement en France, qui abrite la plus grande communauté islamique en Europe, les projets sont à divers stades d'achèvement, selon Moahmmed Moussaoui, président du Conseil musulman de France, qui ont fourni ces données dans une interviewe du 2 août dernier à la radio RTL.

Le nombre total de mosquées en France a déjà doublé les dix dernières années, pour atteindre plus de deux mille, selon une étude intitulée: "la construction de mosquées: le gouvernement de l'islam en France et en Hollande." Le plus important leader français musulman, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris a récemment suggéré que le nombre total de mosquées devra doubler, jusqu'à quatre mille, pour répondre à la demande croissante.

En revanche, l'Eglise catholique en France a construit seulement vingt nouvelles églises au cours des dix dernières années, et a officiellement fermé plus de 60 églises, dont beaucoup pourraient devenir des mosquées, selon les recherches effectuées par le quotidien catholique La Croix.

Bien que 64% de la population française (41,6 millions de personnes, sur 65 millions d'habitants) se définisse comme catholique, seulement 4,5% (environ un million 900 mille personnes) se déclarent catholiques pratiquants, selon l'Institut français d'opinion publique (IFOP).

Toujours dans le domaine de la comparaison, 75% (4 millions et demi) des quelque 6 millions des musulmans d'Afrique du Nord et d'Afrique sub-saharienne en France, se déclarent «croyants», et 41% (environ deux millions et demi) assurent être «pratiquants», selon un rapport sur l'islam en France publié par l'IFOP le 1er août dernier. L'étude affirmait que plus de 70% des musulmans français disent observer le Ramadan en 2011.

Mettant ces éléments, l'un à côté de l'autre, ces données fournissent des preuves empiriques de la thèse selon laquelle l'Islam est sur le point de dépasser le catholicisme romain comme religion dominante en France. Comme les chiffres sont en augmentation, les musulmans en France s'affirment plus que jamais. Un cas parmi d'autres: des groupes musulmans en France demandent à l'Eglise catholique la permission d'utiliser ses églises vides, comme instrument pour résoudre les problèmes de circulation causés par des milliers de musulmans qui prient dans la rue.
Dans un communiqué de presse du 1er Mars dernier, adressée à l'Eglise de France, la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris, le Conseil français des démocrates musulmans et un groupe islamiste appelé Collectif Banlieues Respect a demandé à l'Eglise catholique, dans un esprit de solidarité inter-religieuse, de permettre que des églises vides soient utilisés par des musulmans pour les prières du vendredi, afin que les musulmans «ne sont pas obligés de prier dans la rue» ou «pris en otage par les politiciens." (ndt: cet épisode et ce qui suit a fait l'objet d'un article du Père Samir, sur Asia News, que j'avais traduit ici: benoit-et-moi.fr/2011-I/.. )

Chaque vendredi, des milliers de musulmans à Paris et dans d'autres villes françaises ferment les rues et les trottoirs (et par conséquent, bloquent le commerce local, et piégent les résidents non-musulmans dans leurs maisons et leurs bureaux) pour accueillir les fidèles qui ne peuvent pas entrer dans la mosquée pour les prières du vendredi. Certaines mosquées ont commencé à diffuser les sermons et les chants de "Allahu Akbar" dans les rues (?). Ces difficultés ont provoqué de la colère et des réactions, mais malgré de nombreuses plaintes officielles, les autorités ne sont pas intervenues à ce jour dans la crainte de déclencher des incidents. La question de la prière de rue illégale a atteint le sommet de l'agenda politique français en Décembre 2010, lorsque Marine Le Pen, le nouveau leader charismatique du Front National (ndlr: on notera que Tosati, pas plus que Massimo Introvigne, ne parle d'"extrême-droite!!) l'a dénoncée comme "une occupation sans troupes ni chars."

Lors d'un meeting à Lyon, "la" Le Pen a comparé les prières islamiques dans les rues à l'occupation nazie. Elle a dit: "Pour ceux qui aiment tellement parler de la Seconde Guerre mondiale, nous pouvons aussi parler de ce problème (les prières islamiques dans la rue, ndlr), parce que c'est une occupation du territoire. C'est une occupation de zones, de districts où la loi religieuse entrera en vigueur. C'est une occupation. Bien sûr il n'y a pas de chars ou de soldats, mais ce n'en est pas moins une occupation, et elle pèse lourdement sur les résidents. "

Beaucoup de Français sont d'accord. En fait, la question des prières islamiques dans les rues - et la question plus large du rôle de l'islam dans la société française - est devenu un problème de première grandeur dans l'élection présidentielle de 2012. Selon une enquête de l'Ifop, 40% des française sont d'accord avec Le Pen sur le fait que les prières dans la rue semblent une occupation. Un autre sondage publié par Le Parisien montre que les électeurs voient "la" Le Pen, qui affirme que la France est envahie par les musulmans, et trahie par ses élites, comme le meilleur candidat pour résoudre le problème de l'immigration musulmane.

Le président français Nicolas Sarkozy, dont la popularité était à 25% en Juillet, le chiffre le plus bas jamais enregistré pour un président sortant un an avant l'élection présidentielle, selon TNS-Sofres, semble déterminé à ne pas se laisser distancer par "la" Le Pen, dans cette bataille. Il a récemment déclaré que les prières dans la rue sont «inacceptables» et que les rues ne peuvent pas devenir "une extension de la mosquée". Et il a averti que cela pouvait miner la tradition laïque de la France de séparation entre Etat et religion. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a déclaré aux musulmans de Paris, le 8 août, qu'au lieu de prier dans la rue, ils pouvaient utiliser une caserne désaffectée. "Prier dans la rue n'est pas quelque chose d'acceptable, cela doit cesser."

Certaines déclarations de leaders musulmans ne semblent pas destinées à apaiser les inquiétudes des Français (et pas seulement les Français). Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan, par exemple, qui a fait comprendre que la construction de mosquées et les migrations, font partie d'une stratégie d'islamisation de l'Europe. Il a répété en public les mots d'un poème turc, écrite en 1912 par le poète nationaliste Ziya Gökalp: "Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats" (ndt: il semble que cela remonte à 1997). L'Archevêque émérite de Smyrne, Giuseppe Germano Bernardini, raconte une conversation qu'il a eue avec un leader musulman: "Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons. Grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons. " (ndt: lors du Synode des évêques, en 1999).




Note

Dans la même intervention, Mgr Bernardini disait: L'histoire nous apprend que les minorités décidées, parviennent toujours à s'imposer aux majorités silencieuses et renonciatrices.

Inutile d'insister sur le caractère extraordinairement prophètique d'un texte datant de plus de 10 ans (depuis, il y a eu l'assassinat de Mgr Padovese!):

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De grandes difficultés dans le dialogue avec l’islam
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Monseigneur Giuseppe Germano Bernardini, o.f.m. cap., Archevêque de Smyrne (Izmir) en Turquie, a présenté son expérience de l'islam au Synode des Évêques qui s'est tenu à Rome en octobre 1999.
(Texte intégral ici)
Je vis depuis 42 ans en Turquie, un pays qui est musulman à 99.9%, et je suis Archevêque de Smyrne - Asie Mineure - depuis 16 ans.
Le sujet de mon intervention est par conséquent évident : le problème de l' islam en Europe, actuellement et dans le proche avenir.

(..) Afin d'être bref et clair, je ferai tout d'abord référence à trois cas qui, compte tenu de leur provenance, ont, selon moi, réellement eu lieu.

1 - Au cours d'une rencontre officielle sur le dialogue islamique et chrétien, un personnage musulman influent, s'adressant aux participants chrétiens, affirme avec calme et sûreté : « Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons : grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons ».
Il faut y croire, car la « domination » a déjà commencé avec les pétrodollars, utilisés non pas pour créer du travail dans les pays pauvres d'Afrique du Nord ou du Moyen-Orient, mais pour construire des mosquées et des centres culturels dans les pays chrétiens de l'émigration islamique, y compris Rome, centre de la Chrétienté. Comment ne pas voir dans tout cela, un programme d'expansion et de reconquête bien précis ?

2 - A l'occasion d'une autre rencontre entre islamiques et chrétiens, organisée comme d'habitude par les chrétiens, un participant chrétien demanda publiquement aux musulmans présents pour quelle raison ils n'organiseraient pas eux aussi, au moins une fois, des rencontres de ce genre. L'immanquable musulman influent présent, répondit textuellement: « Pourquoi devrions-nous le faire ? Vous n'avez rien à nous apprendre et nous n'avons rien à apprendre ».
Un dialogue entre sourds ? C'est un fait que des termes tels que « dialogue », « justice », « réciprocité », ou des concepts tels que « droits de l'homme », « démocratie », ont pour les musulmans une signification complètement différente par rapport à la nôtre. Mais, je crois que ceci est désormais reconnu de tous.

3 - Dans un monastère catholique de Jérusalem il y avait - et peut-être y est-il encore - un domestique arabe musulman. Une personne gentille et honnête, qui était très appréciée par les religieux, mais le contraire n'était pas vrai. Un jour, avec un air triste, il leur dit: « Nos chefs se sont réunis et ils ont décidé que tous les « infidèles » doivent être assassinés, mais vous, n'ayez pas peur, car c'est moi qui vous tuerai sans vous faire souffrir ».

Nous savons tous qu'il faut faire une distinction entre la minorité fanatique et violente et la majorité tranquille et honnête, mais celle-ci, suite à un ordre donné au nom d’Allah ou du Coran, marchera toujours unie et sans hésitation.

D'ailleurs, l'histoire nous apprend que les minorités décidées, parviennent toujours à s'imposer aux majorités silencieuses et renonciatrices.

Il serait ingénu de sous-estimer ou, pire encore, de sourire de ces trois exemples que j'ai indiqués; il me semble qu' il faudrait réfléchir sérieusement sur leur dramatique enseignement.

Mon attitude n'est pas pessimiste, malgré les apparences. Le chrétien ne peut pas être pessimiste, car le Christ est ressuscité et vivant ; Il est Dieu, à la différence de tout autre prophète ou considéré comme tel. La victoire finale sera du Christ, mais les temps de Dieu peuvent être longs, et normalement ils le sont. Il est patient et Il attend la conversion des pécheurs : entre-temps, Il invite toutefois l'Église à s'organiser et à travailler pour accélérer la venue de son Royaume.
Je conclus avec une exhortation qui m'a été suggérée par l'expérience: que l'on ne concède jamais aux musulmans une église catholique pour leur culte; ce serait pour eux la preuve la plus certaine de notre apostasie.

http://maranatha.mmic.net/Mgr-Bernardini.html




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