Les révélations de Zahia, le "cadeau d'anniversaire" de Ribéry

lepoint.fr

Temps de lecture : 2 min

"Je suis un joli cadeau, non ?" Ainsi va le quotidien de certains footballeurs, des soirées branchées, des "amis d'amis" au carnet d'adresses douteux et, comme cadeau d'anniversaire, des "escort girls" pour une nuit dans un hôtel de luxe. Franck Ribéry, impliqué dans une affaire de prostitution avec mineure, n'en a pas fini avec la sulfureuse Zahia qui se confie, jeudi, dans une interview au magazine Paris-Match .

Zahia se défend d'être une prostituée. "Je fais ce que je veux, j'ai des relations sexuelles payantes ou non avec qui je veux (...), je me considère comme une escort girl." La nuance saute aux yeux. Loin des victimes des trottoirs, Zahia est en fait une femme d'affaires, gestionnaire, mondaine et âpre en négociations. Elle sait d'ailleurs choisir ses fréquentations : "Je ne connais pas les filles [du Zaman Café] (...), je n'ai rien à voir avec les gens qui étaient dans cet endroit." Quand un homme "propose", elle "dispose", mais en général, c'est elle qui fixe les prix. "2.000 euros pour une nuit d'amour, 500 euros pour un moment de plaisir", confie-t-elle, méthodique.

Devenue française en 2009

Avant son interrogatoire, par la police, le 12 avril, le business plan de Zahia semblait bien ficelé : "Qu'il soit une star du football ou pas, je m'en moque, c'est un client comme un autre (...). Je voulais m'acheter un institut de beauté." Sa petite entreprise tournait plutôt bien, même si ses parents et ses proches ont été scrupuleusement tenus à l'écart de ses activités : "Je disais que je dormais chez une amie...". Une famille originaire d'Algérie, installée en France depuis 2002 et qui réside dans un pavillon du Val-de-Marne. Une vie bien intégrée : "Mon frère et moi sommes devenus français après une demande souscrite en avril 2009", souligne la bimbo des nuits parisiennes.

Dans son témoignage, elle revient sur ses nuits avec des footballeurs, affichant une certaine - feinte ? - candeur : "Pour moi, mineure, c'était en dessous des 16 ans (...). Je n'avais jamais pensé commettre un délit. Je n'ai rien volé à personne." N'aurait-elle pas pu garder le silence sur ses relations avec des footballeurs de l'équipe de France ? La réponse fuse, implacable : "Je ne pouvais pas nier (...), les conversations étaient sur écoute."

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Commentaires (117)

  • mimoi

    Que justice soit faite ! On peut lire un peu partout "ah, les pauvres, on les plaint"... Quand c'est une personne banale, on trouve ça scandaleux ! C'est honteux ce qu'on peut lire...

  • Niala

    Je crois que les médias sont en train de faire un fiasco commercial. Que d'articles immoraux ! Que de faits divers montés en épingle ! ça fait la une, non ?
    Continuez et soudainement vous n'aurez plus de clients...

  • camgus

    Zahia est mineure au moment des faits et dit elle-même disposer librement de son corps et fixer elle-même ses tarifs. Apparemment la loi ne la punit pas, seuls les footballeurs sont coupables. Mais coupables de quoi, puisqu'elle-même n'est même pas inquiétée pour prostitution ... ?
    Alors où est le problème ?