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Hebbadj accusé de violences

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a assuré aujourd'hui que l'affaire Lies Hebbadj, conjoint de la femme verbalisée pour conduite en niqab, irait "jusqu'à son terme" et fait savoir que le père de cette dernière avait contacté la gendarmerie pour des violences présumées sur sa fille. Une information que la gendarmerie a confirmé à l'agence Reuters, qui précise également que l'homme est accusé par son beau-père d'enfermer ses petits-enfants.

Selon des députés UMP, le ministre a indiqué au cours d'une réunion à huis clos que le père de cette concubine avait signalé que la dernière fois qu'il avait eu sa fille au téléphone, il y a deux mois, elle était "en pleurs" et lui avait dit avoir été "battue".
En "accord avec le premier ministre, j'ai décidé de ne rien céder au politiquement correct", aussi "nous ne céderons rien et cette affaire ira jusqu'à son terme", avait auparavant déclaré M. Hortefeux devant l'Assemblée nationale.

Le parquet de Nantes a ouvert lundi, à la demande de la préfecture de la Loire-Atlantique, une enquête préliminaire pour vérifier les soupçons de "relations polygames" pesant sur Lies Hebbadj et les "interrogations sur la régularité des aides sociales dont bénéficieraient plusieurs personnes de sexe féminin qui seraient en relation" avec lui.

Pour son avocat, Me Franck Boëzec, cette enquête "est dans l'ordre des choses". "Je pense que c'est plus sain", a affirmé l'avocat pour qui le dossier est "vide". "La question est celle du droit et, s'agissant de ses droits fondamentaux -le droit au respect de sa vie privée, le droit à la présomption d'innocence, les droits à sa dignité-, j'ai l'impression qu'ils sont totalement oubliés par les représentants mêmes de cet Etat", a-t-il dit.

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